Le candidat à la direction du Parti québécois, Jean-François Lisée, lance un appel à la modération à deux de ses adversaires, Martine Ouellet et Alexandre Cloutier, relativement à des « épithètes peu flatteuses » qui lui ont été attribuées par ces derniers. M. Lisée croit qu’une telle offensive risque de nuire à l’unité du parti si le ton des échanges entre les candidats ne change pas.
Or, dans cette petite guéguerre, le député de Rosemont semble oublier que les candidats à la chefferie du PQ ont entrepris une course à finir dans le but de s’attirer les faveurs des militants péquistes en démontrant une agressivité tout à fait normale dans le contexte d’une course à la chefferie.
À mon avis, Jean-François Lisée excelle dans l’art de profiter de toutes les tribunes pour se faire valoir sur tous les sujets qui peuvent l’avantager, y compris la « nécessité » de montrer patte blanche dans les débats en cours pour l’obtention du trône délaissé par PKP. Par ailleurs, il possède assez de flair pour sentir que son aura ne passe pas comme il le souhaiterait dans les sondages.
À preuve cet argument qu’il colporte un peu partout à l’effet que le mode de scrutin préférentiel qui a été privilégié pour élire le futur chef du PQ pourrait l’avantager et qu’il ne serait pas étonné de voir le deuxième choix des militants être couronné chef le 7 octobre… Et qui serait ce deuxième choix selon vous ?
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
11 commentaires
Robert J. Lachance Répondre
10 septembre 2016« Et qui serait ce deuxième choix selon vous ? »
Je vous le donne en mille en trois tableaux. Celui-ci prend en lieu de vote au 4 septembre la proportion aux candidats du nombre de dons et du montant total de ces dons en appui à leur candidature.
Il tient compte également d’une estimation d’un apport en provenance de Véronique Hivon, après son désistement, fondé sur un jumelage des dons aux candidats quand une même personne donne à plusieurs.
Cette estimation a été faite avant que trois députés qui appuyaient Véronique appuient maintenant Jean-François Lisée. J’ai bien hâte qu’une révision des tableaux verts en modifie la conclusion.
Robert J. Lachance Répondre
31 août 2016"À mon avis, Jean-François Lisée excelle dans l’art de profiter de toutes les tribunes pour se faire valoir sur tous les sujets qui peuvent l’avantager, ..."
Cette entrevue avec Masbourian en remplacement de Gravel lundi le 22 août en est un transcendental exemple.
http://ici.radio-canada.ca/emissions/gravel_le_matin/2016-2017/chronique.asp?idChronique=414560
Archives de Vigile Répondre
29 août 2016Rafraichissement hebdomadaire de mon tableau sur le financement de la campagne au leadership, à la direction ou à la chefferie du PQ.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2016/08/16/005-jean-francois-lisee-ton-adversaires-course-pq-cloutier-ouellet.shtml
Le ton suggéré par Jean-François Lisée me porte à croire qu’on assiste à une course au leadership. C’est dans le ton des Statuts de 2011.
Son aura n’a pas encore passé dans les sondages mais chez les membres, c’est eux qui voteront pour les décomptes du 7 octobre, le financement en nombre de dons avoisine celui d’Alexandre Cloutier. Le mode de scrutin préférentiel sera déterminant à moins que Martine et Paul se retirent. Ce n’est pas demain la veille.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2016/08/16/005-jean-francois-lisee-ton-adversaires-course-pq-cloutier-ouellet.shtml
« Lui-même s'engage à se rallier au gagnant et à sa démarche, quoi qu'il arrive. »
C’est dire comme il est confiant de l’emporter.
Robert J. Lachance Répondre
25 août 2016Martine Ouellet et Alexandre Cloutier ne sont pas des adversaires en cette campagne à la chefferie, à la direction ou au leadership du PQ. Jean-François et Véronique sont des compagnons.gnes de parti. Paul ?
En contexte de parité homme femme, et dans l’ordre inverse, Statuts 2011, ça devrait jouer, dans le sens de devoir plus que dans le sens de pourrait jouer.
Si vous avez lu La Juste Inégalité : Essai sur la liberté, l’égalité et la démocratie, 1995, Québec Amérique, Robert Dutil, vous comprenez ce que je veux dire naturellement. Ce livre ne se trouve plus partout mais dans certaines bibliothèques.
« Or, dans cette petite guéguerre ». À défaut de transcendance, les moé-si moé-si, comprendre les journalistes et les chroniqueur.e.s cherchent des poux sur une roche, presqu’autant que les grenouilles de sites web et de blogues autre chose, allez savoir.
3e paragraphe, J’abonde avec vous que JFL est un communicateur à rendre jalouse Josée Legault, qu’elle ou sa.son chef de pupitre a vu en lui un caméléon narcisisque.
4e paragraphe, là vous venez me chercher. Quel mauvais stratège ce JFL ! aller dévoiler l’astuce, l’entourloupette, le nec plus ultra ou extra qui le portera gagnant le 7 octobre prochain, on ne peut plus démocratiquement.
Je ne le lui pardonnerai qu’avec la plus grande peine, si le 7 octobre au soir ou le lendemain, il ne sort pas gagnant de cette aventure jusqu’au congrès en juin 2017 où il devra gagner le vote de confiance.
Je ne joins pas de tableau cette fois.
Robert J. Lachance Répondre
24 août 2016Selon vous ?
Jean Lespérance Répondre
24 août 2016@ M. François A. Lachapelle,
Je n'arrive pas à comprendre comment la décroissance peut améliorer notre économie. C'est ce qu'on subit depuis la signature de tous les traités de traîtres pour enrichir les multinationales. Au contraire, c'est la croissance même minime qu'il rechercher. Diminuer le nombre d'heures pour donner du travail à plus de travailleurs possibles, ce n'est pas une solution non plus. La France l'a essayé, c'est un leurre de penser que ça va créer de la croissance.
Quant à Lisée, je l'ai déjà dit ce que je pensais de lui justement à cause de sa position pour le traité de traître de l'AÉCG ou Accord avec l'Union Européenne. Comme il est faveur de nous vendre à l'Union Europaïenne, je lui accorde un gros zéro. Les traîtres ont la capacité de se faire créer une belle image par des agences de publicité au service du groupe Bilderberg dont 99.9% des gens n'ont aucune idée de ce que je parle.
Le seul chef vraiment indépendantiste que le PQ a eu a été Parizeau qui n'était pas socialiste.il pensait trouver assez d'entrepreneurs canadiens-français pour faire du Québec une province riche et prospère. Il avait oublié juste une chose, un capitaliste n'a pas d'âme québécoise ou cacadienne, son Dieu est l'argent. Au service de quel Dieu est Lisée? Au service du même Dieu que tous les traîtres qui ont pris la tête du PQ. Même s'il marchait dans les airs, je ne croirais pas en lui. Même si les autres ont une moins belle image, ils sont tous préférables.
François Ricard Répondre
24 août 2016La démarche de M. Lisée ne se résume évidemment pas dans un slogan. De tous les candidats à la direction du Parti québécois, il est celui qui a énoncé le plus clairement la direction qu'il souhaite donner au Québec: gel de la rémunération des médecins, modification du rôle de la Caisse de dépôt, réduction des seuils d'immigration, rejet du multiculturalisme canadien au profit de la concordance culturelle, mise en place d'une politique en matière de laïcité, facilitation de l'entrepreneuriat, opposition à l'exploitation du pétrole sur Anticosti, non à l’oléoduc d’Énergie Est. Il veut aussi, pour le PQ, planifier une campagne ordonnée vers l’indépendance. Nous avons des batailles à mener. Jean-François Lisée en est conscient. Et ce n’est pas la magie «référendaire» qui nous permettra de gagner ces batailles.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
24 août 2016LE MODÉRATEUR, en réalité ce ne devrait pas être un des candidats collègues mais le chroniqueur quotidien. Pourquoi le chroniqueur voudrait "révéler un agenda caché" d'un candidat qu'il "soupçonne vouloir s'avantager"? Hein, pourquoi? Et peut-être publier dans un grand quotidien...
Marcel Haché Répondre
24 août 2016@ M. Martineau.
On aimerait parfois voir et entendre ceux qui scribouillent et qui grenouillent contre Lisée avoir la même fougue à l’égard de Couillard et sa toute sa gang de pourris…
Bavards, la gueule large et toute grande ouverte, Cloutier et Ouellet rappellent plutôt cette sorte de souris qui questionnent le renard de haut seulement s’il est loin: « que cherchez-vous donc par icitte monsieur le renard ? »
« Je cherche des souris à grandes bouches », répondit le renard.
Les lèvres pincées : « Y en a pas par icitte » répondirent en cœur nos deux petites grenouilles qui posent et proposent d’être chef-grenouille. On jase.
François A. Lachapelle Répondre
23 août 2016Concernant la présente course à la direction du Parti Québécois, j'aurais aimé que les 5 candidats se rallient à UN code de courtoisie. Sauf erreur de ma part, cela n'existe pas.
Cela n'empêche pas des commentaires s'appliquant à un adversaire, mais cela doit être fait en toute fraternité, avec franchise et humour en l'absence d'agressivité et colère.
Ma préférence: que chaque candidat se concentre sur ses propositions pouvant constituer son programme. Il y a tellement de thèmes urgent à expliquer, à vulgariser comme la loi 106 sur les hydrocarbures, comme les privatisations à la pièce d'Hydro-Québec, comme les besoins criants de nos écoles, comme la folie de la structurite de notre système de santé par le têtu Dr Barrette. Et tellement de dommages causés à la social-démocratie qui caractérise le Québec depuis la Révolution tranquille.
Philippe Couillard n'a rien inventé avec ses objectifs d'austérité à la Thatcher et la Reagan. C'est le capitalisme néolibéral qui nous rend malades et zombis. J'écoutais hier Gérald FILLION interviewer Mme Gagné, conseillère financière et l'économiste Pierre Fortin. Ces experts nous sérénaient encore comment il faut attirer des investissements étrangers au Québec ( source d'esclavage et de développement sauvage des minières...) et comment il faut retrouver le chemin de la croissance économique.
Le piège global du Québec comme celui du monde est contenu dans cet étranglement des investissements étrangers et dans les outils suranés de la croissance économique. Il faut parler de décroissance économique pour arrêter le gaspillage qui aboutit dans les dépotoirs monstres.
Un seul exemple pour ceux qui connaissent le mouvement en Estrie nommé " Verre-Vert ". Un de leur objectif est d'obliger la SAQ d'être le maître-d'oeuvre de la consignation de toutes leurs bouteilles vendues. J'agrandirais leur mission à la collecte de tout le verre propre qu'utilisent les Québécois. Actuellement, pour des impératifs de colonnes de comptabilité, cela ne se fait pas alors que CELA DOIT SE FAIRE parce que cela est nécessaire de récupérer du verre propre qui peut être réutilisé très simplement.
Une autre clé de la décroissance économique au Québec se trouve dans l'activité multi-secteurs d'Hydro-Québec qui avec des REVENUS de 13 G$ ( milliards ) par année représente 3% du PIB du Québec. Les chiffres que je viens de citer sont rien à comparer à la force de la main-d'oeuvre de près de 20 000 employés qui pourraient être formé à la décroissance économique de tout le Québec.
Le mot d'ordre de la décroissance économique est: IL FAUT ARRÊTER DE GASPILLER, IL FAUT RECHERCHER UNIQUEMENT DES PRODUITS DE QUALITÉ QUI DURENT DES 40 ANS SANS PROBLÈME.
UNE DERNIÈRE: IL FAUT FERMER LES CHAMBRES DE COMMERCE ET RÉÉDUQUER LES CHEVALIERS DE L'ENTREPRISE VERS LA DÉCROISSANCE AVEC UNE SEMAINE DE 20 HEURES POUR DOUBLER LES EMPLOIS, ETC.
Archives de Vigile Répondre
23 août 2016Ne vous en déplaise, et en tout respect, celui que je préfère est Jean-François Lisée et j'ose espérer qu'il réussira à devenir le prochain chef du PQ.