(Photo Reuters) - Aucun peuple ne peut renoncer à la possibilité de devenir souverain, a lancé d'entrée de jeu Pauline Marois, mercredi soir, au cours de sa première allocution à titre de chef du Parti québécois.
«Mais on ne parlera plus de la date ou de l'heure», a-t-elle ajouté, s'éloignant de l'échéancier référendaire.
Plusieurs centaines de personnes s'étaient massées au Cabaret du Capitole, pour acclamer Mme Marois et retrouver l'espoir de voir le PQ reprendre un jour le pouvoir.
«Ma chère Pauline, c'est à ton tour de te laisser parler d'amour», ont scandé les militants à quelques reprises, en brandissant le fleurdelysé.
Mme Marois faisait sa première sortie officielle en tant que chef du Parti québécois.
L'ex-premier ministre Jacques Parizeau était présent dans la salle pour souligner l'événement, de même que le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, qui fut l'unique rival de Mme Marois pendant quelques heures avant de se désister.
«J'ai la certitude que nous réussirons» à faire la souveraineté, grâce à celle qui dirige désormais le PQ, a déclaré M. Duceppe.
Le chef par intérim de l'aile parlementaire du parti, François Gendron, a vanté les mérites de la nouvelle leader, en lui lançant: «Je ne veux plus d'autre chef!», et en exhortant les péquistes à faire preuve de plus de discipline et de solidarité envers leur chef.
«Nous devons nous rebrancher sur la population», a-t-il dit, admettant que les défis étaient grands pour le PQ.
Le poète et chanteur Gilles Vigneault était aussi de la fête, qu'il a égayée de quelques-unes de ses compositions, dont l'incontournable «Gens du pays».
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