Un survol des événements des dernières semaines permet de constater que:
1.- Il y a 25 députés fédéralistes et 49 députés indépandantistes au
fédéral. Ça fait 2 à 1 pour les souverainistes.
2.- Sur ces 25 députés 15 sont des libéraux dont l'objectif n'est pas de
défendre le Québec mais de sauver leur parti.
3.- Sur les dix députés conservateurs, il y en a deux au moins qui sont du
bois mort. Josée Verner et le petit ami de Julie Couillard.
4.- Il n'y a aucun représentant du Québec dans la course au leadership
libéral.
5.- Sur son blogue cette semaine, le journaliste Daniel Lessard posait la
question de savoir si le parti libéral survivrait.
6.- Au congrès conservateur, cette fin de semaine-ci, la présence
québécoise ne compte que pour 8% des délégués.
7.- Le congrès conservateur a failli réussir à réduire encore plus la
délégation québécoise. Une proposition en ce sens a été battue de justesse.
Je ne suis pas spécialiste en politique mais il me semble que ces faits
témoignent de la faiblesse de l'option fédéraliste. Et je suis absolument
certain que si les souverainistes se trouvaient dans une telle position,
les fédéralistes ne manqueraient pas de frapper sur le clou.
De toute évidence, plutôt que de parler des difficultés de nos
adversaires, on aime mieux frapper sur le PQ...tirer sur le pianiste.
Vous ne pensez pas que si tous les souverainistes voyaient le même
adversaire, l'unité serait plus facile à faire?
*La pègre du temps d'Al Capone demandait toujours aux musiciens de
continuer à jouer, en faisant irruption dans un bar pour y faire sa
besogne... et réorganiser l'administration du bar! Ces gens-là savaient que
la bagarre fait fuir la clientèle!
Réal Ouellet
Chicoutimi
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
Ne tirez pas sur le pianiste...*
Un survol des événements des dernières semaines permet de constater la faiblesse de l’option fédéraliste
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2 commentaires
Réal Ouellet Répondre
16 novembre 2008Je vous remercie de me mettre sur cette piste. J'ai retracé la publication par le biais d'internet. Je ne manquerai pas d'en faire la lecture.
Réal Ouellet
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
15 novembre 2008Monsieur Ouellet,
Vous rejoignez une idée exprimée par le philosophe-auteur Hervé Fischer (Québec imaginaire, Canada réel) au sujet d'un Canada faible et terrorisé par le danger de perdre ce pivot mal aimé du Canada, ce Québec qui en fait un pays distinct des É.U.
Je rapportais récemment de sa lecture, ceci:
"S’il ne doute pas que l’indépendance se fasse un jour, il nous laisse pourtant devant diverses possibilités de relations que nous entretiendrons par la suite avec le Canada et les Etats-Unis, à moyen et long terme. Ainsi, élabore-t-il abondamment sur sa certitude de l’atomisation du Canada après le départ du Québec. Les
Et comme vous dites, nous tergiversons... nous nous dévorons comme un panier de crabes... Au lieu de frapper à l'unisson sur le canadianisateur frisé... Verrons après, pour les modalités de l'accession...