La CPI admet à mots couverts n'avoir aucune preuve contre Gbagbo

Nouvelle tartufferie de l'injustice internationale

Généreusement financée par Ottawa avec nos impôts

Chronique de Bernard Desgagné

Devant la vacuité du dossier préparé par le substitut Éric MacDonald, minable bouffon incarnant à merveille la tradition des ambitieux lèche-cul d'Ottawa, et par la ridicule et prétentieuse procureure Fatou Bensouda, les juges de la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) ont renvoyé leurs deux fous refaire leurs devoirs. Malgré le généreux salaire que leur paient les commanditaires de ce tribunal factice, les juges ont été obligés d'admettre, dans leur décision du 3 juin 2013, l'absence de preuves assez solides pour inculper formellement Laurent Gbagbo. Comme quoi il est difficile de trouver suffisamment de carpettes aussi véreuses que MacDonald ou la juge de Gurmendi, qui a bien essayé de tordre le bras à ses deux collègues, mais sans succès. Elle a dû rendre une opinion dissidente. Certaines personnes, comme les juges Hans-Peter Kaul et Christine Van den Wyngaert, tiennent encore à leur réputation, à défaut de s'intéresser sincèrement à la justice.
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Éric MacDonald et Fatou Bensouda, respectivement premier substitut et procureure en chef de la CPI, deux bouffons grassement rémunérés du cirque de l'injustice internationale. MacDonald, qui est en mission commandée à La Haye pour Ottawa, a le profil parfait du futur candidat de l'un des partis politiques de la mafia fédéraliste et néocoloniale qui gangrène le Québec.
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Évidemment, à moins de ne pas être informée du dossier, toute personne honnête, saine d'esprit et douée d'un minimum de sens critique sait parfaitement que les rôles ont été complètement inversés et que, dans le dossier de la Côte d'Ivoire, les criminels poursuivent la victime à La Haye, siège de la CPI et capitale de la honte du genre humain. La prostitution légalisée ne se limite pas au Red Light District d'Amsterdam. Les Pays-Bas sont une grosse putain qui loue une prison à des clients sans scrupule en échange de quelques dollars. Les criminels qui devraient être immédiatement incarcérés — à une autre époque, on les aurait envoyés sommairement à l'échafaud, et ils le mériteraient amplement, vu les crimes de masse qu'ils commettent sans cesse —, ce sont les chefs des États voyous de l'OTAN, comme Stephen Harper et ses acolytes. La victime, qui est un démocrate, un révolutionnaire et un pacifiste de la stature de Gandhi et qui est, pour cette raison, gardée en otage par les criminels, c'est Laurent Gbagbo.
Mais alors, me direz-vous, s'ils n'ont pas de preuves contre Gbagbo, ils doivent le libérer. Oui, si la CPI était un vrai tribunal, c'est ce qui se produirait. Mais la CPI n'est pas un tribunal. C'est le repaire de l'injustice internationale. Une sorte d'enclos où l'on parque les Africains empêcheurs de piller en rond. Il faut comprendre, avant tout, ce que le mégasyndicat international du crime, association mafieuse d'oligarques basée à Wall Street, essaie de faire avec les organisations internationales. Les organes de l'ONU, comme la CPI, existent pour soustraire le mégasyndicat aux lois et à l'obligation de rendre des comptes normalement associée à toute utilisation des deniers publics faite par un gouvernement responsable. La CPI n'a de comptes à rendre à personne d'autre qu'à ses vrais patrons, c'est-à-dire ses bâilleurs de fonds, comme le gouvernement d'Ottawa et l'oligarque George Soros, qui ne lui demandent pas de rendre justice, mais de se conformer à leurs objectifs criminels.
Les contribuables qui financent la CPI n'ont pas le droit de savoir comment leur argent est employé. La CPI est à l'abri de toute vérification et de toute autorité ministérielle ou parlementaire. Elle agit à la fois comme tribunal de première instance et tribunal d'appel. C'est un instrument de tyrannie aux pratiques opaques et incestueuses. Avec la complicité des mythomanes et des perroquets des médias, que le mégasyndicat tient bien en laisse avec son fric, eux aussi, elle peut prendre des décisions qui sont le contraire de la logique et de la justice sans être inquiétée. Elle peut s'appuyer sur de fausses preuves gardées secrètes pour dire n'importe quoi. L'affaire Gbagbo n'est pas la première fois qu'elle le fait, et ce ne sera certainement pas la dernière non plus. Alors, vous comprenez bien qu'il n'est pas question de libérer Laurent Gbagbo, qui avait des projets passablement nuisibles pour le mégasyndicat, notamment pour les amis de M. Harper chez Canadian Natural Resources et chez Total, où des gens comme Gary Filmon, Frank McKenna et la famille Desmarais se remplissent les poches en pompant le pétrole du golfe de Guinée à peu de frais.
Gbagbo restera emprisonné encore au moins dix mois
Au lieu de respecter le principe de l'habeas corpus, qui date de la Magna Carta, il y a 800 ans, les juges dignes du Moyen-Âge et de l'Inquisition de la CPI gardent Laurent Gbagbo en prison et donnent un peu plus de temps à la procureure et son substitut pour fabriquer de fausses preuves matérielles et inventer des mensonges moins ridicules. Ils ne veulent pas avoir l'air trop fou, quand même. Ils doivent se demander quelle mouche a piqué leurs patrons pour qu'ils ne se donnent même pas la peine de soudoyer des experts et de faire de faux rapports balistiques ou de fausses autopsies. Savoir mentir est pourtant l'ABC de l'injustice internationale. Gbagbo restera en prison encore au moins dix mois, jusqu'en avril 2014, le temps que le cirque finisse de préparer ses numéros et que le dompteur cesse de ressembler à un clown. Les juges considèrent qu’une durée de deux ans et demi d'enquête pour trouver les preuves d'un grand massacre est normale. Le droit de Laurent Gbagbo à être jugé dans un délai raisonnable serait, selon eux, respecté. Ils prennent vraiment le public pour une bande de pauvres tarés.
Pendant la fameuse crise postélectorale, de décembre 2010 à avril 2011, l'armée française et les mercenaires à casque bleu survolaient constamment Abidjan avec leurs hélicoptères. Ils prenaient des photos des positions de l'armée ivoirienne et disposaient aussi de satellites. Pire encore, l'endroit où le carnage était le plus intense était le quartier Abobo, où les tueurs de Ouattara, amis de Sarkozy et de l'ONU, régnaient sans partage. Dès février 2011, il était donc facile pour les Français et l'ONU d'y faire des enquêtes sans même demander la permission de l'armée et de la police ivoirienne. Mais il est certain qu'on n'a pas envie de faire enquête lorsque les assassins appartiennent au camp de celui qu'on veut dépeindre comme un honnête homme et installer à la présidence.
Les faux humanitaires de Human Rights Watch et des autres ONG à gages, eux aussi rémunérés par Soros et les États voyous — tiens, tiens, quelle coïncidence —, lançaient violemment diverses accusations contre Gbagbo. Ils prétendaient avoir découvert des charniers ou s'indignaient avec horreur des massacres de femmes à la mitrailleuse lourde qui avaient été prétendument commis par les «pro-Gbagbo». Cela ne faisait aucun doute, à les entendre. Tous les médias le répétaient sans cesse. Or, depuis le 11 avril 2011, n'ont-ils pas eu le temps d'identifier et d'autopsier les cadavres et de faire diverses autres expertises? Il est évident qu'il n'y a aucune preuve contre Laurent Gbagbo, sinon on les aurait trouvées depuis longtemps. On ne les a pas trouvées, donc il faut les fabriquer, et la forgerie accuse du retard, ce qui est très embarrassant.
J'ai téléphoné au porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah, un amuseur bien dressé pour fournir les réponses qu'on lui a fait répéter comme à un mauvais comédien. Il m'a redit les excuses alambiquées de la CPI pour ne pas libérer Gbagbo en attendant son éventuel procès. Tout d'abord, me précise M. Abdallah, «Gbagbo n'est pas emprisonné; il est seulement détenu.» Jolie nuance. Le principal intéressé sera sans doute heureux d'apprendre qu'en fin de compte, il est libre entre quatre murs.
Les juges considèrent que Laurent Gbagbo risquerait de ne plus vouloir participer à leur tartufferie d'injustice s'il était libéré. Il s'enfuirait et, disposant de puissants moyens, nuirait aux enquêtes. Quels puissants moyens? Seraient-ce les puissants moyens que Gbagbo a utilisés lorsque les hélicoptères français bombardaient outrageusement sa résidence, en avril 2011, c'est-à-dire rien d'autre que s'abriter au sous-sol? Quelle puissance! Seraient-ce les armes inventées par les faux experts de l'ONU qui accusent sans preuve matérielle les pro-Gbagbo de comploter au Liberia, au Mali ou au Ghana pour renverser Ouattara? Laurent Gbagbo n'a pas un rond, son parti politique subit une violente répression et ses anciens collaborateurs sont soit morts assassinés par les rebelles à la solde de Ouattara, soit incarcérés et torturés, soit forcés à vivre en exil, où leurs parents et amis, simples citoyens n'ayant pas collectivement le millième de la fortune de Soros, s'efforcent de leur envoyer de quoi se nourrir, se loger et se vêtir modestement. Mais, selon M. Abdallah, les juges disposeraient de preuves secrètes sur les puissants moyens de Laurent Gbagbo. Que c'est donc pratique, le secret, quand on n'a de comptes à rendre à personne! Parions que je fais partie du «puissant réseau» au service de Laurent Gbagbo.
En fait, les juges de la CPI sont parfaitement conscients qu'ils gardent prisonnier un innocent qui est immensément populaire et qui a la sympathie, voire l'admiration de centaines de millions de personnes que le cartel médiatique s'emploie à museler. Ils savent qu'une fois libéré, Laurent Gbagbo mobiliserait non pas des armées de mercenaires, mais des foules d'Ivoiriens aux mains nues et qu'il serait facilement porté au pouvoir en Côte d'Ivoire, si la démocratie y était vraiment respectée. Après deux années de dictature Ouattara, les Ivoiriens en ont plus que soupé de son gouvernement ethnique, de ses pratiques génocidaires, du vol de leurs biens, de leur maison et de leurs terres, de la corruption multipliée par dix, de la fausse justice, de la fraude électorale massive, de la vie sous les tentes du HCR et de la croissance économique qui ne profite qu'aux multinationales et à une clique de sangsues.
La CPI menteuse et elle-même criminelle
Les juges invoquent comme prétexte pour maintenir Laurent Gbagbo en détention que celui-ci n'a pas renoncé à la présidence. Pourquoi devrait-il y renoncer? C'est un crime de vouloir briguer les suffrages? En somme, la CPI a, parmi ses pouvoirs autoattribués saugrenus, le droit de disqualifier des candidats potentiels à la présidence d'un État souverain. Pire encore, elle décide par décret pontifical du résultat de la dernière élection présidentielle. Par la voix de la précieuse ridicule Bensouda et contre toute logique — puisque, comme l'a si bien souligné Laurent Gbagbo, il faut savoir qui a perdu l'élection pour pouvoir dire lequel des deux candidats a semé le trouble —, la CPI a annoncé au monde qu'elle n'examinerait pas la question de la supposée victoire de Ouattara, même s'il existe des preuves indubitables de fraudes massives commises par les partisans armés de ce dernier, dans la zone du pays sous son emprise, en novembre 2010. Bref, le résultat de l'élection du 28 novembre 2010 fait partie des dogmes intouchables de l’Église de la sainte Vérité.
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Le propagandiste expert François Brousseau répand sur les ondes et dans les pages de Radio-Canada un dogme de l'Église de la sainte Vérité, envers et contre les faits et la logique la plus élémentaire. Laurent Gbagbo a été en toute légalité déclaré vainqueur au second tour de l'élection présidentielle par le Conseil constitutionnel de la Côte d'Ivoire, seule institution de ce pays habilitée à proclamer le résultat définitif de l'élection. Des fraudes massives relevées par tous les observateurs ont été commises dans la zone du pays sous l'emprise des rebelles de Ouattara. Mais François Brousseau a tout de même le culot d'annoncer à son public captif et naïf que «Laurent Gbagbo […] refuse obstinément de reconnaître sa nette défaite aux urnes».
Ce gros mensonge passe comme une lettre à la poste, à l'instar de nombreux autres mensonges proférés régulièrement par Radio-Canada pour aider Bay Street à réaliser des bénéfices mirobolants. Grâce à l'aide de François Brousseau, le gouvernement du Canada a pu financer sans que les contribuables regimbent l'oligarque terroriste Ouattara, que Brousseau a fait passer pour un «ancien dissident politique [ayant payé] courageusement de sa personne son combat politique», ce qui est archifaux. Les deniers publics canadiens ayant aidé Ouattara à renverser Laurent Gbagbo dans un bain de sang, le renvoi d'ascenseur ne s'est pas fait attendre: la multinationale Canadian Natural Resources a pu signer de juteux contrats d'exploitation pétrolière dans le golfe de Guinée.

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En dépit du droit international, dont la souveraineté des États est un principe fondamental, en dépit du droit ivoirien et en dépit du bon sens le plus élémentaire, la CPI, qui n'a de comptes à rendre à personne d'autre que de grands criminels, s'arroge le droit de nier la décision du Conseil constitutionnel de la Côte d'Ivoire, seule institution habilitée à proclamer le résultat de l'élection présidentielle. Pire encore, la CPI refuse la décision des autorités ivoiriennes légitimes non pas à l'issue d'une enquête et d'une procédure, mais par simple déclaration sommaire d'une grotesque arriviste affublée du titre de procureure.
Les jacassements des perroquets médiatiques et les déclarations d'un fonctionnaire corrompu de l'ONU sont les raisons sur lesquelles la CPI s'appuie pour dire que Gbagbo a perdu l'élection. Les faits et les décisions judiciaires n'ont apparemment aucune importance à ses yeux. En toute objectivité et sans risquer de se tromper, on peut dire que la CPI encourage le non-respect du droit et le chaos. Que sa procureure avalise sommairement un coup d'État sanglant comme s'il s'agissait d'une démarche démocratique est une invitation aux Africains à ne pas respecter leurs Constitutions et les lois qui en découlent. Mieux vaut faire la guerre et prendre le pouvoir par les armes, comme Ouattara l'a fait, plutôt que de demander un recomptage des voix, comme Gbagbo. Vous aurez ensuite le sceau d'approbation de Mme Bensouda. Ce comportement de la part d'une personne censée représenter la justice serait, dans n'importe quel pays qui se respecte, un motif tout à fait valable pour radier cette personne du barreau. Néanmoins, la fourberie de la CPI ne s'arrête pas là.
Dans son communiqué du 3 juin, la CPI invente un nouveau terme ayant manifestement pour but de protéger le caïd ivoirien du mégasyndicat: «les groupes armés opposés aux forces pro-Gbagbo». Pardon? Vous avez dit les «anti-pro-Gbagbo», en somme. Mais pour qui bossaient-ils, ces terroristes génocidaires malpropres et analphabètes qui tuaient et tuent encore les ethnies jugées favorables à Laurent Gbagbo? Tout le monde sait qu’ils bossaient pour un dénommé Alassane Ouattara et ses généreux parrains de l'OTAN, dont Stephen Harper, j'insiste pour le dire, est l'un des plus enthousiastes. L'argent des contribuables canadiens a servi à massacrer des Ivoiriens.
La circonlocution adoptée par la CPI pour désigner les «pro-Ouattara» est révélatrice de son refus de reconnaitre l'évidence, soit le fait que, depuis 2002, Ouattara est le grand chef, d'abord officieux, puis officiel, d'une bande de terroristes sanguinaires. Pourquoi la CPI emploie-t-elle ce vocabulaire créatif? Parce qu'elle veut mettre les vrais coupables, Ouattara et ses alliés de l'OTAN, à l'abri des poursuites. Son intention est limpide. Les «pro-Ouattara» deviennent des «anti-pro-Gbagbo», et la CPI ne poursuivra jamais personne d'autre que des sous-fifres dans le camp de Ouattara et de l'OTAN. Faut-il le répéter, la CPI n'est pas un tribunal; c'est le repaire de l'injustice. Ça crève les yeux.
Preuve que la CPI ne fait pas vraiment enquête sérieusement et qu'elle se contente d'incriminer faussement l'empêcheur de piller en rond Laurent Gbagbo, le substitut MacDonald, coqueluche en puissance de Radio-Canada et peut-être même futur candidat d'un parti politique semant au Québec la gangrène fédéraliste néocoloniale, n'a même pas mis les pieds dans un camp de réfugiés, où des dizaines de milliers de victimes l'attendent pour lui expliquer ce qu'elles ont subi aux mains des barbares de Ouattara. Pour MacDonald, les réfugiés n'existent pas. Le massacre de Duékoué est un épisode secondaire du conflit sanglant en Côte d'Ivoire. Ce qui compte, ce sont les racontars médiatiques.
Combien de temps encore les contribuables québécois accepteront-ils de verser des impôts à Ottawa pour financer l'injustice internationale? Combien de temps encore le gouvernement de Québec, qui se dit souverainiste, fermera-t-il les yeux sur les crimes de masse auxquels participe Ottawa avec l'argent qu'il nous soutire sans que jamais nous n’ayons accepté démocratiquement de faire partie de la fédération canadienne? Combien de temps encore les journalistes de Radio-Canada continueront-ils de mentir effrontément au public qui leur verse leur généreuse rétribution? Quel avenir préparons-nous à nos enfants en nous taisant devant les tartufferies de l'injustice internationale, ce qui fait de nous objectivement des complices des pires crimes contre l'humanité?
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Laurent Gbagbo s'adresse en toute simplicité aux juges de la CPI et leur donne une leçon magistrale de démocratie et de probité. Sa vie durant, il a lutté pacifiquement pour la démocratie, pour la primauté du droit, pour la souveraineté du peuple ivoirien et pour l'Afrique. Il rappelle aux juges et à l'équipe de la procureure que le litige issu de l'élection du 28 novembre 2010 est au coeur de l'affaire et que la CPI ne saurait juger Laurent Gbagbo sans d'abord faire la lumière sur cette question.
«Madame la procureure a dit une phrase qui m'a un peu choqué, en disant que nous ne sommes pas là pour voir qui a gagné les élections et qui ne les a pas gagnées. Mais on ne peut pas parler, on ne peut pas débattre de la crise postélectorale et ne pas savoir comment les élections se sont passées.
«Qui a gagné les élections? Parce que c'est celui qui ne les a pas gagnées qui a semé le trouble. Je crois que c'est ça, la logique. Donc, la question est là: Qui a gagné les élections? […] quand je demandais qu'on recompte les voix, ce n'était pas une phrase en l'air.»

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Articles du même auteur sur la Côte d'Ivoire

[L’inversion de la réalité->L-inversion-de-la-realite]
[La propagande radiocanadienne et les mercenaires onusiens->La-propagande-radiocanadienne-et]
[Qui sont Gbagbo et Ouattara?->Qui-sont-Gbagbo-et-Ouattara]
[La guerre civile et le parti pris occidental->La-guerre-civile-et-le-parti-pris]
[La tyrannie et ses mensonges->La-tyrannie-et-ses-mensonges]
[Le résultat de la démocratie des bombes - partie A->Le-resultat-de-la-democratie-des]
[Le résultat de la démocratie des bombes - partie B->Le-resultat-de-la-democratie-des,54958]
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Pétition à signer
Pétition pour que l'Afrique se retire de la CPI
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Pendant ce temps au Togo

Pendant que les comédiens en toge de la CPI versent des larmes de crocodile pour les victimes de la crise ivoirienne, en faisant semblant que cette crise n'a durée que de décembre 2010 à mai 2011 et en accusant sans aucune preuve Laurent Gbagbo d'en être responsable, les réfugiées ivoiriens au camp d'Avepozo, au Togo, souffrent encore aujourd'hui même. Oubliés depuis deux ans par la communauté internationale™, les réfugiés ivoiriens au Togo vivent sous les tentes et les abris percés du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Leurs conditions de vie se sont passablement détériorées récemment, sur le plan alimentaire et sanitaire.
Les réfugiés manquent de nourriture et sont victimes de mauvais traitements infligés par les autorités locales. Pour avoir osé protester et réclamer des conditions de vie acceptables, des réfugiés ont été malmenés et arrêtés par la gendarmerie et l'armée togolaise, qui ont aussi mis le feu à des structures, dans le camp. Évidemment, la communauté internationale™ a beaucoup d'argent pour payer des avocats et faire des mises en scène judiciaire aussi grosses que mensongères, mais elle n'a pas d'argent pour nourrir les gens qui ont dû, par sa faute, fuir leur pays et laisser tous leurs biens derrière eux afin de sauver leur peau. Plus de détails dans le blogue du camarade Fernand Dindé.
*Communauté internationale™ est une marque de commerce de l'OTAN.
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L'impertinence du révolutionnaire



Les bourreaux que la multitude rêve d'étrangler perdent leur assurance et leur force lorsque les jurons se mettent à percer comme des lances tranchantes le bouclier de bonnes manières dont ils enrobent le mensonge.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2013

    Je viens de lire ton "message" et tu rédiges remarquablement bien !
    J'espère que ce que tu nous racontes est sincère et véritable, si c'est le cas saches que nous compatissons mais compatir est-ce que cela t'apportera un réconfort ?
    Non !
    Tu évoques avec éloquence le drame de l'Afrique qui vient d'elle-même car elle subit ses chefs corrompus par l'argent des blancs qui se fait sur le dos des peuples noirs !
    La Françafrique telle qu'elle est aujourd'hui (en Afrique Occidentale) est un malheur non seulement pour les Africains mais aussi pour les hommes dignes qui ne veulent pas cela !
    Que faire ? Le drame est là !
    Que te dire pour toi-même ? Prends la fuite sort de cette Afrique et va te reconstituer ailleurs où tu pourras alors grâce à ta force mentale agir pour ton bien et celui des tiens !
    Saches que tu es mon frère anonyme dans ce combat !

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juillet 2013

    Très content de voire qu'il y a dans le monde des blancs,qui considèrent encore les noirs d'AFRIQUE comme des êtres humains.Cela me laissent penser qu'un jour ces êtres humains penseront qu'ils peuvent aussi se départir du complexe d'infériorité que la France leur a inculqué pour prendre sur eux mêmes la décision de s'affranchir.
    En effet le drame qui s'est abattu sur la Côte d'Ivoire la LIBYE et la SYRIE ; ces barbaries n'ont étés effectives;qu'a partir du moment ou des hommes et femmes issus de ces mêmes PAYS ce sont associés avec des ASSASSINS INTERNATOINNAUX QUE SONT l'ONU l'OTAN la CPI bras séculier de cette bande de criminels qui ne perdent rien pour attendre.Merci BERNARD je suis un rescapé car ancien du camp d'elybou puis du camp AMPAIM et du TOGO je suis un SDF dans mon pays. Après 30 années de travail honnête j'avais à 60 ans réussi ma vie et ma retraite.
    Mais contre toutes attentes je me retrouve sans rien maisons voitures et tous mes biens ont été pillés . Je suis une victime collatérale parce que loin de la politique mais natif du centre ouest ,région à proscrire.
    l'AFRIQUE est victime de la CUPIDITÉ de nos frères que l’organisation internationnale du crime utilise pour nous ballonner. Merci de nous donner un peu d'espoir car quand on a passé des mois d'exile dans des camps de fortune et de négation de l'humanité à des hommes parce qu’ils sont noirs ? Alors merci pour ton aide. PUISSE seulement qu'un jour l'AFRICAIN COMPRENDRE QU'IL EST AUSSI DOTE D'UNE RAISON et penser à se prendre en charge sans suivre les directives des OLYGARCHES CRIMINELS DE L'ONU LA FRNCAFRIQUE ect ect là est le problème

  • Archives de Vigile Répondre

    11 juin 2013

    Avez-vous vu que cette grosse truie de Bensouda fait appel ?
    Quand je lis des textes comme le vôtre, que je vois certaines vidéos comme celle de la TV italienne, je me dis que ce n'est pas possible, ils vont changer.
    Mais non, il y en a qui n'aiment rien tant que ce vautrer dans la bassesse, l'indignité, l'amoralité les plus totales.
    Il faut que nous nous mobilisions pour aboutir enfin à un changement.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 juin 2013

    Bon article monsieur Desgagné,
    Évidemment, la raison du plus fort est toujours la meilleure...
    Et nous avons des élites prêtes à tout pour maintenir leur contrôle sur la planète. Il n'y a qu'à penser aux nébuleux attentats du 11 septembre 2001 qui ont eu lieu à un moment où les altermondialistes rouspétaient contre le Système.
    Ces attentats ont redonné de la légitimité au Système.
    Mais des architectes et ingénieurs américains de renom ont de sérieux doutes sur la version officielle:
    http://www.ae911truth.org/

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2013

    Qui devraient être jugés pour leurs crimes de guerre? Les escrocs de la CPI, du Pentagone, de la CIA, du SCRS, du MI6, du Mossad, de l’OTAN; les Bush, Obama, Sarkozy, Blair, Cameron, Netanyahou, Erdogan, Harper, Ouattara, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, Abdallah, etc. On veut s’approprier la Côte-d’Ivoire en accusant Laurent Gbagbo comme on l’a fait avec la Yougoslavie en condamnant Slobodan Milosevic. Merci pour avoir le courage dire la vérité!

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2013

    Cher Bernard,
    Ton article est un véritable truisme. Je me demande s'il faut rire ou pleurer de cette prise en otage de la démocratie en RCI par cette oligarchie malfaisante. Comment sortir de ce cercle vicieux? Je n'ai pas de réponse, mais reste convaincue, au regard des nombreuses désillusions que vivent les Ivoiriens qui reçoivent des «orages de misère» (morale, démocratique, économique, physique et matérielle) en lieu et place des «pluies de milliards» promis par le préfet de service imposé aux Ivoiriens par les bombes françaises en avril 2011, que cette mafia implosera tôt ou tard.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 juin 2013

    Bonjour Bernard,
    Comme vous l'écrivez la CPI est membre d'un cercle vicieux (CIA, OTAN, Carlyle, etc...), c'est en quelque sorte le bras armé de la puissance coloniale financière qui gère une partie de notre pauvre planète !
    En ce qui concerne la France on nous dit périodiquement au lendemain d'élections Présidentielles, que la Françafrique c'est terminé, mais pourtant rien ne change et le cas du Président Gbagbo est là pour le prouver !
    Car emprisonner un Président démocratiquement élu pour donner sa place à un membre de l'organisation citée précédemment est la preuve indiscutable de ce que la CIA, l'OTAN et la France sont capables de faire lorsque ces organismes ou pays sont dirigés par des escrocs !
    La France aujourd'hui est un pays condamné et on lui impose depuis 42 ans des Présidents fantoches escrocs ou stupides qui obéissent aux règles sataniques de l'organisation mondiale (CIA, OTAN et consorts) !
    Je nomme la France car c'est elle (du fait de Sarkozy) qui a fait ce sale boulot de livrer Gbagbo aux ennemis des Ivoiriens (c'est comme si les Anglais avaient livré De Gaulle aux Allemands) !
    Maintenant les soi-disant juges et procureurs de la CPI vont faire traîner car ils savent tous que c'est Ouattara et Sarkozy qui devraient être jugés actuellement par leur cour !