Pas trop peu, mais vraiment trop tard

Une rétrospective sur la campagne de vaccination massive

L'Empire - la fabrication de la PEUR

Dans le Globe and Mail du 19 janvier 2010, il est possible de lire une rétrospective sur la campagne de vaccination massive, qui est très à propos, mais qui arrive aussi bien trop tard. Pourquoi?
Oui, c'est vrai, une rétrospective se fait normalement après coup, mais dans le cas de la campagne de vaccination massive au Canada, particulièrement au Québec en ce qui nous concerne, une analyse objective et une critique impartiale de toute la situation auraient pu être faites dès la première semaine de la campagne, en octobre, possiblement même avant selon moi.
Cette rétrospective reprend ce que moi et des centaines d'autres observateurs à travers le monde écrivaient déjà à ce moment. C'est sans compter les médecins, infirmières, microbiologistes, etc. qui étaient muselés, qui craignaient de s'exprimer en public de peur d'être catégoriquement ostracisés.
Notez que nous étions des «conspirationistes» et des «huluberlus» pour le ministre Bolduc et le docteur Poirier, ainsi que la très grande majorité des journalistes, éditorialistes et chroniqueurs. Ça en dit gros sur le niveau... je n'irai pas jusqu'à dire l'intelligence... Enfin, choississez votre mot!
Voici le texte en anglais, dont je n'ai malheureusement pas le temps de traduire (dans le Globe and Mail):
OVERSHOOT #1: DEFINITION OF A PANDEMIC
The power of words is enormous. Much of the worldwide overreaction to H1N1 can be traced to the WHO's zeal to declare a “pandemic.” Just before the new H1N1 was identified, the WHO made a subtle but important change in its own definition of “pandemic.” It dropped the key requirements that a pandemic virus had to be completely novel – an antigenic shift – and cause widespread and severe disease. These were characteristics of previous pandemics.
Almost immediately, as luck had it, a virus appeared that fit the new pandemic definition – but not the old one. The difference turned out to be crucial. Most of the older population had been exposed to a similar virus that circulated for many years before 1957 and were protected from the new H1N1. As a result, the people most vulnerable to severe disease were largely spared.
This pattern was obvious from the start, when the number of deaths in Mexico was far lower than the tens of thousands predicted by pandemic plans. Ignoring the rapidly accumulating contrary evidence, the WHO took the position it had to adhere to its new definition. Once a pandemic was declared, there was no turning back. On WHO instructions, all countries dutifully activated their pandemic plans.
OVERSHOOT #2: EVERYONE ‘NEEDS' VACCINE
World pandemic plans, which are designed to respond to catastrophes, called for mass immunization. These plans were followed religiously, even as H1N1 proved far milder than expected. Moreover, by early October, it was obvious that the vaccine would not arrive until the peak of the outbreak and then, initially, in small amounts. This called for a change in plan. The focus for immunization needed to shift exclusively to those at high risk – specifically, people with serious underlying chronic diseases.
The “worried well” needed to hear the bad news that they would not get the vaccine in time and the good news that they really didn't need it. Instead, our public health leadership wanted to have it both ways. They terrorized the public with exaggerations and misinformation, then tried to limit clinics to a high-risk minority. Chaos ensued.
OVERSHOOT #3: CARRY ON REGARDLESS
The H1N1 outbreak peaked in October, and disease rates dropped off rapidly in North America. Any benefit from immunizing healthy people had virtually vanished by mid-November, the very time when the vaccine became readily available to all. Speculation about a serious “third wave” is fading fast, as high population levels of immunity make it implausible.
Instead of sharing the good news – the danger has come and gone for otherwise healthy people – the current risk is exaggerated to justify ongoing futile vaccination efforts directed at the worried well.
Total deaths worldwide from H1N1 probably will end up lower than from typical seasonal flu. Yet, the WHO still labels this a moderate pandemic and has no plans to downgrade or simply call it off.
To be fair, a modicum of pandemic planning served a good purpose during the WHO's initial response. The WHO quickly moved into Mexico to gather information. International laboratory co-operation led to rapid identification of the H1N1 virus. Surveillance capabilities were enhanced worldwide, and countries quickly detected H1N1 in their midst. The impossibility of containment was quickly acknowledged, and futile travel advisories were discouraged. Vaccine development was started quickly.
It was once said that no plan survives the first five minutes of any battle. What this means, of course, is that any plan can be quickly superseded by events. The good public health leader, like the good general, needs to put more value on utilizing new information and less on simply following orders. This is the real lesson of H1N1.
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Lecture complémentaire qui s'approche à peine d'une rétrosective publiée en catimini dans le Soleil:
Vaccination mondiale: une enquête demandée en Europe
Jusqu'à maintenant, c'est tout ce dont les Québécois ont eu droit dans leur médias, autre que l'article d'André Pratte qui tentait de se justifier comme un voleur pris la main dans le sac.
Grippe H1N1 et la campagne de peur d’André Pratte


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 janvier 2010

    Je suis abonné au journal Le Devoir depuis pousieurs années et, en général, j'apprécie beaucoup ce médium d'information. Toutefois, en ce qui concerne cette fausse pandémie, Le Devoir n'a pas publié quelque texte que ce soit indiquant qu'une bonne partie de la population a réalisé cette arnaque d'envergure et a refusé de se faire vacciner. Des experts, surtout européens et indépendants, ont dénoncé cette vaccination massive mais du Devoir, rien, motus et bouche cousue. Dans un cas semblable, c'est du devoir des médias de faire connaître les deux côtés d'une contestation. Tous les médias étaient muselés. J'ai écrit au Devoir mais, bien sûr, je n'ai eu aucune réponse. J'ai écrit plusieurs textes à ce sujet mais certains crédules officiels m'ont élu illico le complotiste de l'heure. c'est curieux comme ce mot de complotiste est précisément utilisé par ceux qui refusent une opinion différente de la leur et qui refusent aussi d'avoir les yeux de l'esprit suffisamment ouverts pour identifier les réels complots.
    Maintenant, que tout le monde se rend compte de la réalité du complot (OMS et les richissimes multinationales pharmaceutiques), les médias vont, petit à petit ouvrir un peu plus leur champs d'investigation. Le Globe and Mail a commencé mais pas encore Le Devoir. Dommage!
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    21 janvier 2010

    Révision de l’ombudsman de l’émission Découverte sur la grippe A(H1N1), diffusée le 8 novembre 2009. SOMMAIRE Le plaignant estime que l’émission Découverte du 8 novembre 2009 a tenté de faire peur à la population pour l’inciter à se faire vacciner. Il juge que l’émission a également minimisé les effets secondaires du vaccin contre la grippe A(H1N1). J’ai conclu que : un des choix musicaux de Découverte ne respecte pas les Normes et pratiques journalistiques de Radio-Canada, car une musique surdramatise la réalité; on aurait dû indiquer plus tôt que les images d’un malade étaient une simulation; il y a une inexactitude dans la narration à propos du syndrome de Guillain-Barré. Ces trois erreurs doivent être remises dans leur contexte. Il s’agit d’un reportage de 41 minutes qui, autrement, respecte les Normes journalistiques. Découverte a fait un travail notable de vulgarisation scientifique du virus A(H1N1) à un moment où le public avait soif d’information.
    [Lire la révision complète ici...->https://docs.google.com/fileview?id=0B_X5Ybb5UJgNZWQwOTg3ZjQtM2U1OC00MzY3LWE3OGItNmZkOGUyNjk1MmZh&hl=en]