Pays à vendre! N’est-ce pas Félix qui avait écrit ces mots?
Pauvre Québec!
À regarder agir notre gouvernement devant les attaques vicieuses et intéressées des Anglais du Canada, les maîtres du Québec, dans leurs nombreuses tentatives de s’emparer de façon définitive de tous les leviers économiques du Québec, on peut se demander ce qui restera de notre économie lorsque arrivera le jour de l’indépendance de notre État de langue française, si jamais ce souhait de millions de Québécois se réalise?
Comment pourrions-nous mésestimer la puissance du mouvement économique «centralisateur» vers Toronto, ces dirigeants ennemis de la volonté «émancipatrice» de ceux qui croient que seul le Québec indépendant peut répondre à ses besoins, dans la prise de contrôle de tous les leviers dont il a besoin pour assumer son développement culturel, économique et social.
Ce n’est certainement pas en laissant agir les dirigeants de la bourse de Toronto dans leur volonté de s’emparer de la bourse de Montréal, que les Québécois réussiront à contrer les mouvements centralisateurs des Anglo-saxons, dans leur volonté de faire de Toronto le centre économique du Canada, et d’Ottawa le centre des décisions politiques et sociales du pays dans lequel nous vivons encore, et malheureusement, à l’aube de l’année 2008!
Retenons que depuis la signature du traité de Paris, en l’an de grâce 1763, les Anglais rêvent de faire de l’Amérique du nord un espace «tout» Anglo-saxon dans lequel ils pourront se développer dans leur langue et dans leur culture, dans un mouvement «assimilateur» des cultures, pour leur gloire et les «maux» du monde!
N’est-ce pas ce que les peuples vivent déjà avec la prise en main de tous les organismes mondiaux,que ce soit dans le domaine de la finance, de la culture ou dans la disparition des avantages sociaux dont les peuples et leurs populations ont besoin pour se développer?
N’est-ce pas ce qu’ils ont encore fait à Bali, en refusant de signer un accord prévoyant donner un peu de répit à la terre, alors qu’ils ont, dans leurs «grands soucis» humanitaires, refusé de signer quelque document les engageant dans une démarche répondant aux besoins des terriens d’un air un «peu plus pur», et d’une terre qu’ils pourront habiter encore un certain temps?
Mais non, ces Anglo-saxons, avec Stephen Harper et Bush à leur tête, ont préféré les intérêts économiques de leurs pays, plutôt que de répondre aux aspirations des citoyens de la terre, bien sûr, dans un grand souci «sic» des besoins des compagnies états-uniennes capitalistes anglo-saxonnes.
Disons qu’au pays du Québec, cette volonté «centralisatrice des espaces «économique» et «politique» s’est particulièrement accentuée depuis la fin de la dernière guerre, et particulièrement, par la décision d’Ottawa de donner à l’Ontario une ouverture sur la mer, par la canalisation du Saint-Laurent, encore une fois avec la complicité d’un certain Lionel Chevrier, un Canadien/français désirant montrer jusqu’où on peut être assujetti afin de plaire à ses maîtres!
S’ensuivirent les déménagements des «sièges sociaux» et des usines de Montréal et du Québec, puisqu’on n’avait plus besoin, ni du canal de Lachine, ni de la rue Saint-Jacques, baptisée par eux de «Saint-James» afin d’atteindre ces objectifs.
Pauvre France! Pauvre Francophonie!
Est-ce qu’en d’autres pays les choses et les événements se portent mieux? Il ne faudrait pas se fermer les yeux devant les attaques virulentes dont sont victimes la France et la Francophonie, avec la collaboration du président Sarkozy, et de ses ambitions démontrées depuis son accession à la présidence de la France.
Comment pourrions-nous ignorer que le nouveau président s’est empressé, dès son élection, de mettre en branle l’intégration de la France à l’Europe, malgré la décision de son peuple, allant à l’encontre du projet de constitution européen qu’on lui avait soumis lors d’un référendum il y a quelques années?
Comment pourrions-nous oublier la signature des «27», au Portugal, sur un projet d’accord «tout européen» allant à l’encontre des intérêts de la France, dont l’accord répond probablement aux seules aspirations d’un candidat à la présidence de l’Europe, dont rêve assurément Nicolas Sarkozy, cet «Européen convaincu» comme il aime à se définir?
Comment pourrions-nous ignorer les risques que coure la Francophonie lorsque nous connaissons les amitiés dangereuses que vit Nicolas Sarkozy avec certains «ennemis»
(lire :famille Desmarais entre autres!) de l’émancipation politique du Québec que nous voulons voir devenir pays indépendant de langue française?
Que restera-t-il de notre langue et de notre culture, tant en Amérique, que dans le monde, dès lors que le Québec sera assimilé au tout «Canada» et que le président de la France sera devenu le «premier président de l’Europe» dans laquelle le français n’a presque plus droit de cité?
Est-il trop tard pour nous poser ces questions? Ou est-il encore temps de nous les poser pendant qu’il nous est encore possible de réagir?
Réactions!
Afin de contrer les mouvements assimilateurs que nous vivons, est-ce qu’il existe des actions que les peuples de la Francophonie peuvent mettre sur pied?
Se peut-il que nous soyons démunis devant l’adversité et les actions des ennemis de notre culture et de nos cultures?
Est-ce qu’il existe des individus capables de s’élever au-dessus de leurs intérêts, et de ceux de leurs partis politiques et de leurs associations, pouvant agir en fonction de nos peuples?
Car c’est à ces endroits, et parmi ces organismes et leurs dirigeants, que se jouent les intérêts des peuples et de leurs cultures.
Saurons-nous trouver, parmi ces femmes et ces hommes, des gens capables de relever les défis que représentent pour nos peuples les actions du Canada Anglais et des Etats-Unis, et tous les Nicolas Sarkozy et les autres collaborateurs heureux de leurs accointances avec les ennemis de notre langue et de notre culture, sans oublier celles des autres peuple de la terre?
À moins que nous ne voyions pas ces dangers, nos peuples réagiront, cela est ma conviction!
Jacques Bergeron,
Ahuntsic, Montréal
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