Souveraineté

Place au débat

La tournée des États généraux débutera le 12 mai

États généraux sur la souveraineté


Marco Bélair-Cirino - À moins de trois semaines du premier arrêt de sa tournée des régions du Québec, la Commission nationale des États généraux sur la souveraineté du Québec a fait connaître Quel avenir ? Province ? Ou pays ?, un document de 30 pages visant à relancer le projet de pays.
Les commissaires — Michelle Bussière, Amélie Dionne, Tania Kontoyanni, Renaud Lapierre, Alice Tavares Mascarenhas, Danic Parenteau ainsi que Sébastien Ricard — lanceront la consultation populaire le samedi 12 mai à Salaberry-de-Valleyfield. Ils poursuivront leur tournée en s'arrêtant notamment à Trois-Rivières (23 et 24 mai), Montréal (26 mai), Gatineau (26 mai), Saint-André-Avelin (27 mai) et Joliette (1er juin).
« Tous les citoyens et citoyennes ainsi que les organisations de la société civile [y] sont conviés [pour] donner leur opinion sur l'avenir du Québec », ont souligné les deux porte-parole de la Commission nationale des États généraux sur la souveraineté du Québec, Mme Kontoyanni et M. Lapierre, brandissant le document de consultation.
Celui-ci, divisé en six chapitres (Blocages identitaire et linguistique, Blocages économique et en matière de développement durable, etc.), met en exergue des « consensus nationaux quant aux entraves incontournables que le Québec subit dans le système canadien ».
« Le portrait qu'elle dresse dufédéralisme canadien est complet et accablant », a souligné le représentant du Parti québécois au CA du Conseil de lasouveraineté du Québec, Yves-François Blanchet.
La caravane de la Commission s'arrêtera dans près de vingt agglomérations du Québec, après quoi, en septembre, une « grande assemblée des forces vives du Québec » fera la synthèse de leurs conclusions puis déterminera la prochaine étape.
« Les États généraux ont pour but de rassembler la société civile autour du projet de pays. Çapasse forcément par un état des lieux, une mise à jour de notrerelation avec un pays qui, comme l'admettent de plus en plus de fédéralistes, ne nous ressemble plus, ne nous interpelle plus et nenous sert plus », a ajouté le député de Drummond par voie de communiqué.
C'est le Conseil de la souveraineté du Québec, chapeauté par l'ex-président de la CSN Gérald Larose, qui a lancé cette démarche « non partisane ».


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