L'idée de favoriser le cegep en français dans le respect de l'esprit de la loi 101 fait son chemin. Mais pourquoi alors s'arrêter en si bon chemin?
Dans cette foulée, pourquoi ne pas appliquer la loi 101 même à l'université? Ceux qui refusent d'aller à l'université française n'auront pas droits aux prêts et bourses. Le Québec ne doit pas payer pour angliciser sa jeunesse. Car comme on le sait, c'est à ce niveau d'études que se détermine la future langue de travail choisie par l'étudiant. Pourquoi l'état devrait-il former de futurs assimilés, car c'est bien de cela qu'il s'agit au fond?
Dans le même ordre d'idées, le financement des université anglophones devrait être proportionnel au nombre d'anglo-canadiens de Montréal. Actuellement, nos universités francophones sont sous-financées au profit du réseau anglais. Les chiffres sont aussi éloquents que renversants.
Et qui plus est, un anglicisé épousera plus facilement une anglophone. Ils auront des enfants élevés en anglais à la maison et puis les enverront à l'école anglaise comme la loi leur permet. Ça revient à accélérer le processus de l'assimilation active. Parlez-en aux francophones hors-Québec.
Le principe recommandé à appliquer est élémentaire: il est inconcevable qu'une société se mette à défrayer les coûts d'un système d'éducation qui contribuera à sa lente déliquescence et à sa disparition.
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.
L'application de la loi 101 doit s'étendre jusqu'à l'université
Pour un système d'éducation entièrement francophone
Les universités anglaises du Québec sur-financées
Tribune libre
Réjean Labrie880 articles
Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème gén&ea...
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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.
Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.
Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.
L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.
Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
30 août 2010L’histoire de l’Université Laval se mêle intimement à celle de la province du Québec. Cet établissement d’enseignement supérieur a longtemps formé l’élite intellectuelle québécoise francophone et son influence est toujours marquante. Encore aujourd’hui, on considère l’Université Laval comme un des principaux porte-étendards de la conservation du fait français en Amérique. RL
C'est fou, tout ce qu'on peut lire d'étonnant à la tribune libre de Vigile.
Nous voici de retour au provincialisme, de l'indépendantiste. C'est la « province » du Québec et non de Québec. Même pas « se mêle intimement à celle du Québec » . Ça alors !...
Cette fois, c'est la première fois que je vois que l'UdeL est un porte-étendard de la conservation du français, en Amérique. Bonne mère !... Je suis en état de choc !...
Sans blagues !... Êtes-vous sérieux ?...
Si oui... Alors, connaissez-vous le citoyen anglo-américain, Robert W Mantha, employé à l'UdeL ?...
Si non... Vous êtes cordialement invité à lire ce billet et nous en donner des nouvelles.
L'université de l'assimilation...
De mémoire, je crois qu'il y a maintenant 19 cours et plusieurs programmes dans la langue de George Bush, à l'UdeL. Autrement dit, pas d'anglo-américain, pas de diplôme à l'UdeL.
Autrement dit, quand le PQ sera prêt à étendre la Loi 101 aux universités françaises, elles offriront déjà tous leurs programmes dans la langue de George Bush. Tout comme à l'UQAM et à l'UdeM, d’aileurs. Quoi de neuf ?...
SP
Archives de Vigile Répondre
30 août 2010Montréal, le 22 octobre 2009.
(Pour lire le texte intégral : http://www.parti-independantiste.org/textes/chef/loi-104-jugee-inconstitutionnelle-par-la-cour-supreme-du-canada-la-guerre-contre-notre-identite-nationale-se-poursuit)
Voilà, ce qui était prévisible vient de se confirmer : la Cour suprême du Canada (CSC), tribunal de dernière instance de la nation étrangère canadian, juge encore une fois inconstitutionnelle une de nos lois servant à défendre notre langue et notre identité nationales. Les sages canadians de la CSC ont déterminé que la Loi 104 pourtant adoptée démocratiquement à notre Assemblée nationale en 2002 pour colmater une brèche dans la Loi 101 violait le droit fondamental des enfants d’immigrants et des enfants de Québécois de poursuivre leurs études à l’école publique anglaise après avoir fréquenté l’école privée anglaise non subventionnée durant une année. Ce faisant, la CSC consacre le retour du libre choix de la langue d’enseignement publique au Québec pour ceux qui ont suffisamment d’argent pour violer la Charte de la langue française.
La CSC ordonne au gouvernement du Québec d’adopter d’ici un an une politique d’accommodement qui soulagera financièrement les parents qui désirent que leurs enfants reçoivent une éducation primaire et secondaire anglaise. Après une année au privé non subventionné, ces derniers pourront poursuivre leurs études en anglais aux frais de l’État et sur le bras des contribuables québécois. Ce droit à l’école publique anglaise vaudra aussi pour leurs frères et sœurs, ainsi que leurs descendants. Le tribunal de dernière instance de la nation étrangère canadian somme donc l’État québécois, notre État national, de mettre en place un autre dispositif légal afin d’assurer l’auto-assimilation de notre Nation.
Aux yeux des juges canadians de la CSC, exiger que les enfants d’immigrants et de Québécois fréquentent l’école publique française afin d’assurer la survie de notre Nation en terre d’Amérique est injustifiable dans une société libre et démocratique comme le Canada. Encore une fois, la CSC nous protège contre nous-mêmes. C’est pour notre bien que la Loi 104 doit être abrogée. Le gouvernement des juges d’Ottawa nous protège contre les dérives totalitaires de l’État québécois. Notre Nation doit réprimer ses pulsions racistes, xénophobes et intolérantes qui parfois se traduisent par l’adoption de lois fascistes, comme la Charte de la langue française, qui violent les droits individuels fondamentaux de tous les Canadians d’un océan à l’autre garantis par la Charte canadian des droits et libertés enchâssée dans la Constitution canadian de 1982. Que le gouvernement du Québec ait toujours refusé de signer cette constitution rapatriée unilatéralement par Ottawa n’y change rien. Le Québec est une province canadian. En bonne province, il doit donc se soumettre à la Charte canadian et à l’autorité de la CSC. Au Canada, la démocratie canadian a toujours préséance sur la démocratie québécoise. Voilà le destin d’une nation minoritaire comme la nôtre dont l’État a été conquis et annexé de force par une puissance étrangère. Voilà ce que produisent 250 ans de domination politique canadian.
Éric Tremblay
Chef du Parti indépendantiste
Réjean Labrie Répondre
29 août 2010La photographie représente l'un des premiers bâtiments de l'Université Laval, surplombant le fleuve Saint-Laurent, dans le Vieux-Québec.
L'Université Laval a été la toute première université francophone à voir le jour en Amérique. En 1663, le premier évêque de la colonie, Mgr François de Montmorency-Laval, fonde à Québec le premier établissement d'enseignement de la Nouvelle-France: le Séminaire de Québec. Près de 200 ans plus tard, en 1852, cet établissement crée l'Université Laval, la source de tout l'enseignement supérieur de langue française au Québec, au Canada et en Amérique.
L'histoire de l'Université Laval se mêle intimement à celle de la province du Québec. Cet établissement d'enseignement supérieur a longtemps formé l'élite intellectuelle québécoise francophone et son influence est toujours marquante. Encore aujourd'hui, on considère l'Université Laval comme un des principaux porte-étendards de la conservation du fait français en Amérique.
Réjean Labrie