En entendant Gabriel Nadeau-Dubois critiquer les propos du Bloc Québécois et du PQ sur le chemin Roxham et sa position d’y laisser le libre passage, j’avais l’impression d’écouter Justin Trudeau.

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On se rappellera que celui-ci avait servi une harangue sur l’ouverture et la générosité du Canada pour accueillir les migrants du monde entier.

Le co-porte-parole de QS déplore la remarque d’Yves-François Blanchet qui gazouillait que le Québec n’est pas un « tout inclus » et craignait des dérapages.

Il appréhende également que les volontés du PQ d’en fermer le passage exacerbent le sentiment anti-immigration.

Monsieur Nadeau-Dubois semble sous-estimer son propre impact négatif sur l’immigration en faisant du Québec un « bar ouvert » !

Mise au point

Le Canada et le Québec se doivent d’accueillir les véritables réfugiés.

Les étrangers qui passent par le chemin Roxham apparaissent comme des immigrants qui contournent les règles en entrant illégalement au Canada en provenance d’un tiers pays sûr.

L’ouverture à ces migrants provenant du territoire étatsunien s’avère un mauvais message pour les personnes qui se plient aux exigences d’immigration Canada.

Refouler ces immigrants illégaux à la frontière canado-étatsunienne libérerait des ressources utiles pour les vrais réfugiés et les immigrants légaux qui peinent à obtenir les documents leur permettant d’avoir une vie décente.

Alerte

On accuse de conservatisme de droite les personnes qui veulent restreindre le passage au chemin Roxham.

En regardant ce qui se passe ailleurs dans le monde, on constate que c’est le laxisme qui génère plutôt cette montée de la droite conservatrice.

La classe ouvrière française se tasse sur le Front national, l’extrême droite se loge dans les parlements européens, le néofascisme s’installe en Italie. Ce sont, entre autres, quelques exemples de cette dérive.

Le débat sur le chemin Roxham s’impose et en faire l’économie ne pourra que générer des conséquences négatives à moyen terme pour les sociodémocrates !