Quand la pandémie woke rime avec médiocrité

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« La diversité l’emporte sur la compétence »


Pour atteindre des cibles fixées par Ottawa, plusieurs universités excluent maintenant les hommes blancs lors d’appels de candidatures pour des chaires de recherche.


Le fédéral impose aux universités des quotas qu’elles doivent atteindre d’ici la fin de la décennie: 51% de femmes, 22% de minorités visibles, 5% d’autochtones et 8% de personnes handicapées. 


Un appel de candidatures de l’Université Laval pour une chaire de recherche du Canada (CRC) en biologie stipule que «seules les candidatures de femmes, d’autochtones, de personnes en situation de handicap et de celles appartenant aux minorités visibles seront retenues».


La diversité l'emporte sur la compétence


La pandémie woke s’est aussi propagée à l’Université de Sherbrooke, qui ne veut que des candidatures féminines pour un poste de professeure en changements climatiques. Des hommes, peut-être plus compétents, vont renoncer à postuler, se sachant exclus d’office. Ils devraient porter plainte à la Commission des droits de la personne. Juste pour voir.


On ne vise pas à sélectionner les meilleurs, les plus talentueux, mais les plus diversifiés dans des groupes déterminés, selon des critères essentiellement idéologiques et politiques. Mais pourquoi s’arrêter là? Ne devrait-on pas s’assurer qu’on recrute d’abord ceux qui font le plus pitié? Par compassion?


Pour la communauté scientifique internationale, cela va dévaloriser nos centres de recherche. Les chercheurs «hommes blancs» étrangers vont dorénavant y réfléchir à deux fois avant de venir s’établir au Canada. 


Vers le déclin scientifique du Canada


À long terme, cette mesure entraînera inévitablement un abaissement des compétences et des connaissances dans des domaines de recherche scientifique. Le Canada sera moins compétitif par rapport aux pays qui nous font concurrence et qui n’appliquent pas ces mesures d’exclusion insensées. On verra si dans les prochaines décennies la position du Canada et de ses universités qui appliquent ces normes absurdes va chuter dans les classements internationaux.


La quête de la diversité pourrait s’avérer pour nous la voie royale vers la médiocrité. 




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