Répliques à Monsieur Michel Rolland

Tribune libre 2010


La vérité ne manque au respect de personne. La calomnie et le mensonge qui sont payés ou qui sont dits de manière « pieuse » afin de cacher les faits réels dérangeants, sont des faussetés qui manquent au respect et à la vérité.
***
Monsieur Rolland,
Vous écrivez en référence à mon commentaire faisant suite à votre article Le discours indépendantiste récupéré par le PQ :
« Je suis totalement d'accord avec vous pour dire qu'en démocratie, personne ne peut être au-dessus de la décision politique majoritaire.
Le problème est que nous sommes en pseudodémocratie. Peut-on parler de démocratie, lorsque les journaux, la radio, la télévision, et même une partie d'Internet, sont contrôlés par les puissants, et leurs gouvernements ? ».
L'inconscience vous trahit M. Rolland, puisque Hugo Chávez est en train de monopoliser tous les mass médias du Venezuela depuis sa prise de pouvoir en 1999, après deux tentatives de coup d'État faisant plusieurs morts. Est-ce que ce quasi monopole informatif que Chávez s'acharne à constituer ―Globovisión(1) est presque déjà sous son contrôle depuis le 20 juillet 2010― comme le monopole informatif contrôlé par les tyrans de Cuba est-il pour les socialistes, comme vous affirmer l'être, la vraie démocratie ?
Aussi, en référence à votre commentaire concernant mon article Pourquoi Manuel Zelaya ne retourne pas au Honduras vous écrivez :
[« D'abord, par le biais d'une citation de André Comte-Sponville, et ici, je me demande ce qu'il dirait de ce que vous faites de sa citation, vous dites, ou faites dire :
« Aucune démocratie, aucune république ne serait possible si l'on n'obéissait qu'aux lois que l'on approuve. Oui. Mais aucune ne serait acceptable s'il fallait, par obéissance, renoncer à la justice ou tolérer l'intolérable. » ]
À continuation de ce même commentaire vous manifestez à mon endroit :
[« Vous célébrez l'événement, en disant :
Vive les pays et les nations libres de mercenaires de la politique et de traîtres de leur peuple
Qu'est-ce là Monsieur Pérez… si ce n'est pas un appui à un coup d'État militaire contre un président démocratiquement élu, devenu trop près des socialistes, au goût du capital, en cours de mandat ? La question à se poser est : y aurait-il eu coup d'État, si le Président Zelaya s'était mis au service du capital, comme l'a fait Augusto Pinochet ?
Ce coup d'État a été condamné par la communauté internationale, qui demande le rétablissement de Zelaya dans ses fonctions.
À moins que j'aie mal lu, à moins que je vous aie mal compris, admettez qu'il y a de quoi s'interroger sur votre esprit démocratique. »]
En finalisant vous continuez avec vos diatribes insensées à mon endroit, en commentant :
[ « Je crois avoir fait preuve de respect envers vous, en citant, à votre demande, un écrit qui m'a amené à m'interroger sur le sens que vous donniez à la démocratie. D'ailleurs, j'ai plaisir à échanger avec des gens qui ont un point de vue différent du mien. Je ne m'attends pas à ce que mes adversaires me ménagent, parce que je puis être cassant, cinglant. Cela dit, Monsieur Fortin, méritant autant le respect que vous, pourriez-vous, dans l'intérêt général, dans un esprit d'échange entre indépendantistes de gauche et de droite, à l'intérieur de ce commentaire, ou dans un commentaire en Tribune libre, répondre aux huit questions de Monsieur Fortin sur le coup d'État du Honduras ?
D'ailleurs le 16 juillet 2010, dans son commentaire, Préval et Zelaya, il vous relançait en disant :
« M. Perez qu'attendez-vous donc pour répondre aux questions que je vous ai posées sur le coup d'état militaire au Honduras, coup d'État militaire que vous avez soutenu et défendu sur ce site. »
Vous n'avez toujours pas répondu à ses questions… » ].
***
Voici ces répliques démasquant les calomnies et les mensonges
Les répliques que je vous adresse concernant les manipulations et les tergiversations que l'on peut constater à propos des mensonges du « coup d'État » au Honduras que vous et les « démocrates de salon », contiennent des faits réels sustentés par le DROIT constitutionnel de l'Honduras avalisé par le DROIT international faisant partie de la Charte des Nations Unies (1945) et la Déclaration universelle des droits de l'homme. Sans oublier l'adoption par l'ONU en 1966 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques :
1. La destitution de Manuel Zelaya s'est produite, non par un « coup d'État », sinon par ordre de la Cour Suprême de Justice de l'Honduras en raison de la commission de délits graves, tels la trahison à la patrie, fraude en système, falsification de documents et l'abus d'autorité, spécialement dû au fait de la déviation de fonds publics sous son administration.
Quelques articles de la Constitution de l'Honduras qui démontrent clairement la violation commise par l'ex président Manuel Zelaya, ce mercenaire politique à la solde d'Hugo Chávez, qui s'est présenté aux élections de 2005 sous la bannière du Parti Libéral de l'Honduras (PLH) ; et à la fin de son mandat de 5 ans, il voulait se faire réélire en trahissant les lois constitutionnelles du pays et devenir ainsi un autre valet du projet bolivarien du messianique néo-marxiste Chávez :
Article 42. Le droit du citoyen se perd : Pour inciter, promouvoir ou appuyer la continuation ou la réélection du président de la République.
Article 239. Le citoyen qui a exercé la responsabilité du Pouvoir exécutif ne pourrait être président ou Désigné. Celui qui viole cette disposition ou propose sa réforme, ainsi que ceux qui l'appuient direct ou indirectement, cesseront immédiatement de leurs postes respectifs, et resteront inhabilités durant un période de dix ans pour l'exercice de toute fonction publique.
Article 272. Les Forces Armées du Honduras sont une Institution Nationale de caractère permanent, essentiellement professionnelle, apolitique, obéissante et non délibérante. Elles se constituent pour défendre l'intégrité territoriale et la souveraineté de la République, pour maintenir la paix, l'ordre public et le respect à la Constitution, les principes de suffrage libre et l'alternance dans l'exercice de la Présidence de la République.
***
2. Suite à cette affirmation de votre part :
« Qu'est-ce là Monsieur Pérez… si ce n'est pas un appui à un coup d'État militaire contre un président démocratiquement élu, devenu trop près des socialistes, au goût du capital, en cours de mandat ? La question à se poser est : y aurait-il eu coup d'État, si le Président Zelaya s'était mis au service du capital, comme l'a fait Augusto Pinochet ? »
Il y a une réponse toute prête à cette autre méconnaissance des faits que vous ne voulez pas tenir compte afin de justifier le supposé « coup d'État » : ce sont les pétrodollars et les pétro-euros d'Hugo Chávez qui ont fait trahir l'allégeance de Zelaya comme président de l'Honduras et non que ce dernier soit « … devenu trop près des socialistes, au goût du capital, en cours de mandat ? La question à se poser est : y aurait-il eu coup d'État, si le Président Zelaya s'était mis au service du capital, comme l'a fait Augusto Pinochet ? ». Tel que vous l'écrivez.
***
3. À propos de cette autre affirmation de votre part, « Le problème est que nous sommes en pseudodémocratie » :
Voudriez-vous nous dire quelle est pour vous la vraie démocratie et dans quel pays se trouve-t-elle ?, afin que nous puissions savoir comment elle s'exerce et l'appréciation qu'ont les citoyens qui jouissent d'une telle démocratie(2).
***
4. Concernant les diatribes et incongruences d'Oscar Fortin, un des "apôtres » de la Théologie de la « libération ». Il ne reste qu'à dire :
Que son obsession pour l'obtention des réponses de ma part concernant ses manipulations et tergiversations sur la destitution de Zelaya est réglée par mon refus catégorique basé sur les articles de la Constitution hondurienne antérieurement cités, prouvant par ces violations constitutionnelles que Zelaya a été destitué sans recourir à un coup d'État, comme M. Fortin, les néo-marxistes et autres manipulateurs voudraient nous faire avaler.
***
5. Avec cette dernière réplique le débat concernant tous ces faits traités ci-haut est terminé en raison des preuves données qui justifient la légalité de la destitution de Manuel Zelaya :
L'acceptation par la communauté internationale concernant la destitution de Zelaya est exclusivement un droit légitime du pouvoir constitutionnel de l'Honduras envers ceux qui trahissent la Constitution du pays. L'instruction d'accusation 081-2009-31126 contre Manuel Zelaya est la preuve légale de sa destitution en ajoutant à celle-ci des délits de corruption commis dont ladite accusation précise : « … Que soient libérés des ordres nationaux et internationaux de capture, d'alertes migratoires afin de recevoir les déclarations de l'imputé. Cet arrêt judiciaire s'applique comme mesure de précaution à cause de l'enquête en cours »(3).
***
Pour conclure, Monsieur Rolland, veuillez éviter de prendre les écrits de d'autres intervenants (Oscar Fortin dans mon cas) à Vigile afin de justifier ce que je vous ai demandé dans le commentaire faisant référence à cette rectification des faits :
[ Veuillez signaler un seul écrit ou mention où je soutiens, appuis ou encourage « les coups d'État contre des gouvernements socialistes élus ». Si vous êtes incapable de le démontrer, je demande des excuses publiques de votre part. ]
Sinon trouvez ce que vous affirmez dans l'un de mes textes ou commentaires. Espérant que vous aurez l'honnêteté intellectuelle de vous en tenir seulement à cette façon de procéder en respectant les faits tels quels sont conformes au DROIT et à la LÉGALITÉ constitutionnelle de l'Honduras et du DROIT international.
En terminant, je vous fais part de cet autre constat afin d'éviter ce que Cicéron manifestait dans ses discours, parvenant ainsi à sauver la République romaine de Catilina, « Il est humain de se tromper, mais seuls les stupides persévèrent dans l'erreur » :
Le socialisme ―qui conduit toujours au communisme― se propose, en proclamant ses positions dogmatiques, pour éviter de disparaître, la destruction du système de celui contre lequel il lutte : l'économie de libre marché ―le capitalisme pour ses détracteurs―, et, par conséquent, se situe hors de celui-ci, comme vous, monsieur Rolland, le faites voir dans vos écrits. C'est pour cette position politique et idéologique que la vraie démocratie, selon les affirmations que vous transmettez sans la moindre analyse pertinente des faits historiques, ne se trouve pas dans les pays ayant ce système de libre marché, mais dans ceux constitués par un pouvoir ou la démocratie se circonscrit uniquement à ce que le socialisme ―communisme― nous a révèle : la misère et le saccage institutionnalisés, la corruption et le népotisme en système mafieux, la déportation des dissidents, l'anarchie sociale et économique, le terrorisme d'État, les goulags,…
Jean-Louis Pérez
..-..-..-..-..-..-..-..
1. Concernant la prise de contrôle de Globovisión par le messianique néo-marxiste Hugo Chávez, regarder la vidéo intitulée Chávez sobre Globovisión (prise de contrôle annoncée lors d'une conférence donnée le jour de la Graduación de la II Promoción de la Policía Nacional Bolivariana) :
http://www.youtube.com/watch?v=K5Mk...
(Si ce site ne se déploie pas concernant la prise de contrôle de Globovisión par Chávez, écrivez en Google le nom du titre ci-haut cité)
2. Cuba serait peut être un exemple de la démocratie que vous, monsieur Rolland, souhaitez pour le Québec en étant un vraie socialiste. Voici une vidéo montrant ce modèle de connivence collective sous un régime socialiste : CUBA: A 50 años de la Revolución - parte 4/6
http://www.youtube.com/watch?v=pYOq...
(Si ce site ne se déploie pas concernant les 50 ans de la révolution cubainne, écrivez en Google le nom du titre ci-haut cité)
3. Pour plus d'information sur cet arrêt judiciaire international, consulter l'article Pourquoi Manuel Zelaya ne retourne pas au Honduras (publié à Tribune libre de Vigile).
Note. Manuel Zelaya avait initié des études universitaires d'ingénierie industrielle, mais il les avait abandonnées en 1975, forcé à s'occuper des affaires familiales en raison de la détention de son père qui fut déclaré complice dans la torture et le meurtre de quatorze dirigeants ruraux. Selon des déclarations de son Ministre de l'intérieur, Víctor Meza, cet épisode « lo moldeó ». La traduction est : « l'avait conditionné ». Au socialisme du néo-marxiste d'Hugo Chavez ?
Auteur : Jean-Louis Pérez


Laissez un commentaire



7 commentaires

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    29 juillet 2010

    Des images et des paroles que valent beaucoup plus que tous les mots que l'on pourrait écrire
    Voir cette vidéo à Youtube: El disidente cubano Ariel Sigler llega a EEUU
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2010

    Un autre article, cette fois en espagnol, relatant l'utilisation de fours crématoires par les para-militaires colombiens et des fausses communes pour faire disparaître les victimes de leurs crimes. Des dizaines de milliers de personnes ont ainsi disparu, tout celà sous la gouverne d'Alvaro Uribe, celui-là même que M.Perez s'acharne à défendre.
    http://www.telesurtv.net/noticias/secciones/nota/75657-NN/paramilitares-colombianos-usaron-hornos-crematorios-para-desaparecer-a-victimas/

  • Archives de Vigile Répondre

    26 juillet 2010

    J'ajouterai à l'intention de M. Perez et de ceux qui s'intéressent à ce qui se passe entre le Venezuela et la Colombie, un excellent article publié sur le site du Grand Soir.
    http://www.legrandsoir.info/Cacher-la-tombe-ou-preparer-la-guerre.html

  • Archives de Vigile Répondre

    25 juillet 2010

    M. Perez devrait élargir ses sources d'information et surtout la crédibilité de ceux qui s'en font les promoteurs.
    Un informateur aux É.U. avertit Chavez
    Le Président Chavez vient tout juste de faire lecture d’une lettre reçue, hier soir, vendredi, l’informant que les États-Unis et la Colombie exécutent présentement un plan stratégique qu’ils ont conjointement mis au point visant son assassinat et le renversement du gouvernement Vénézuélien.
    Le montage du présent conflit fait partie de ce plan. Selon cette source, qualifiée par le Président Chavez de très fiable et ayant déjà fait ses preuves en transmettant , à partir des États-Unis, des informations très justes sur le coup d’État militaire de 2002 ainsi que sur de nombreux plans visant à l’assassiner, a toujours les deux mêmes objectifs : l’assassiner et renverser par la force des armes le gouvernement Vénézuélien.
    J’ai reçu, hier soir, a dit le Président, une lettre qui précise que le plan qui est actuellement en exécution a deux objectifs : le tuer et renverser le gouvernement. La force militaire, présente au Costa Rica sera utilisée pour appuyer ces actions militaires menées conjointement par la Colombie et les États-Unis. Le premier objectif sera exécuté à l’occasion d’un voyage du Président hors du pays. Le second objectif, entrer à Caracas et prendre le contrôle des leviers de l’état, se réalisera en l’absence du Président du pays. On ne veut pas d’un Chavez à la tête de ses troupes.
    Les envahisseurs n’ont vraiment pas de repos. Diversions avec la Corée du Sud et la Corée du Nord, menaces et sanctions contre l’Iran et baiser de la paix avec Israël qui fait la pluie et le beau temps au Moyen Orient et dans le monde. Pour un prix Nobel de la paix, ce n’est pas une mince affaire.
    http://cantv.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?
    Chavez a annulé son voyage à Cuba où il devait prendre la parole pour les célébrations du 26 juillet. Il prend très au sérieux les informations reçues. Ceux qui accordent encore de la crédibilité a Président Uribé qui termine le 7 août prochain un mandat, avec les mains pleine du sang de dizaines de milliers de colombiens et colombiennes. Ça devrait allumer quelques lumières chez M. Perez pour qui les "faux positifs" ne doivent pas être ignorés.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    25 juillet 2010

    Hugo Chávez devant la CPI pour sa coopération avec les terroristes !
    La Colombie pourrait dénoncer le Venezuela devant la Cour Pénale Internationale
    Chávez, les FARCs et l’ELN
    Le Procureur général de la Colombie, Guillermo Mendoza Diago a émis vendredi dernier (23-07-2010) la possibilité de dénoncer le Venezuela devant la Cour Pénale Internationale en raison de la présence de membres des FARC et de l'ELN dans ce pays où, comme il l’a signalé, les terroristes se réfugient après avoir commis des délits de lèse humanité.
    « Si nous avons déjà prouvé ces délits et que nous avons l'information que les personnes qui commettent ces crimes se réfugient au Venezuela et que les autorités ne font rien, au contraire, ils les appuient, alors nous pouvons déjà affirmer ce que nous allons faire, dénoncer ces faits devant la Cour Pénale Internationale », a dit Guillermo Mendoza. Il a ajouté que cette même cour pénale pourrait appeler le président du Venezuela, Hugo Chávez, pour qu’il se présente devant ce tribunal international.
    JLP

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    24 juillet 2010

    CUBA : la tyrannie castriste mourra en tuant
    UNE NOUVELLE DÉTENTION ILLÉGALE À LA HAVANE
    Les bourreaux arrêtent le fils de l'ex-vice-président cubain
    Juan Almeida, fils de Juan Almeida Bosque, vice-président cubain décédé, a de nouveau été arrêté au milieu de la semaine dernière (entre le 15 et le 17) après être sorti à la rue portant une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Estoy en huelga de hambre. Reclamo mi derecho » ( je fais la grève de la faim. Je réclame mon droit). Sa famille est « très préoccupée »; parce que Juan souffre d’une maladie congénitale dégénérative.
    Juan Almeida, âgé de 44 ans, est avocat de profession, demande depuis quelques années au gouvernement cubain une autorisation de sortie temporelle de l'île pour se faire soigner d’une maladie rhumatismale congénitale dégénérative dont il souffre et pouvoir rencontrer son épouse et sa fille qui résident aux États-Unis.
    Quelle perversité !
    Après cet autre cas de crime de lèse humanité des droits fondamentaux, il faudrait se demander comment peuvent dormir sans le moindre remord de conscience les sympathisants, complices ou supporteurs de ce régime tyrannique qui sont à l’extérieur de Cuba.
    JLP

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2010

    Beaucoup de mots, de qualificatifs mais toujours pas de réponse à des questions pourtant relativement simples pour quelqu'un qui a déjà toutes les ressources pour y répondre. Je ne demande pas de longues réponses, mais des réponses qui ne laissent aucun doute sur votre profession de foi en la Constitution Hondurienne et l'importance de la respecter dans son intégralité. Je vous les répète ainsi qu'aux lecteurs et lectrices qui se demandent toujours à quoi il en retourne.
    1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation du Président constitutionnel, Manuel Zelaya, n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
    2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
    3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
    4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
    5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
    6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
    7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
    8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
    9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire."
    Au plaisir de vous lire bientôt sur ce sujet spécifique.