Serena sert un as à P.K.

Avoir de la classe

Tribune libre

Mais quel plaisir que d'entendre parler un excellent français de la part de la championne de tennis, Mme Serena Williams. Cette dame est américaine et ne demeure pas de longs mois au Québec, contrairement à certains joueurs de hockey qui viennent chercher des millions de dollars chez-nous et ne désirent pas s'ouvrir à notre culture; n'ayez crainte ils ne le feront jamais. Avoir de la classe n'a jamais fait de mal à personne, même pour un prince de l'arrogance.

Pourtant des joueurs de soccer provenant du Brésil, de l'Italie ou de l'Argentine qui jouent pour le Paris St-Germain parlent un excellent français. Cela demeure non envisageable pour un P.K. Subban d'en faire autant ici. Pendant ce temps, les amateurs de hockey du Québec sont à ses pieds pour accentuer la bêtise tout en espérant le déifier ou le canoniser. Oui, Mme Serena Williams a servi tout un as à Pernell Karl Subban.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2014

    On pourrait regarder du coté de la Russie, d'où viendra peut-être la prochaine loi 101 ? RT rapporte qu'un député de la Douma prépare un projet de loi en vue d'obliger les joueurs de soccer étrangers qui jouent pour les équipes professionnelles à apprendre le russe. Le Québec pourrait-il suivre ? Il est vrai que la Russie est non seulement un pays indépendant qui n'hésite pas à en faire bon usage dans beaucoup de domaines.
    http://rt.com/politics/177044-russia-football-language-test/

  • Mario Boulet Répondre

    7 août 2014

    Vous avez raison sur ce point. Il est quand même non justifiable que des athlètes jouant à Montréal depuis plusieurs années ne daignent parler en français. On est loin des Peter, Anton et Marian Stastny qui n'ont pas eu peur de leur accent bolchévique pour nous parler lors d'entrevues en français.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    7 août 2014

    De plus, dans une brève interview où l'on croyait la voir craindre de rencontrer la nouvelle coqueluche de Westmount, la Sereine l'a qualifiée de bonne joueuse et espéré qu'elles se rejoignent.
    Tant les roitelets du stade Uniprix que les king makers des médias sportifs ont dû ravaler de travers quand la surenchère placée sur une pouliche trop jeune les a ramenés à la réalité. Espérons pour Eugenie que ce harcèlement précoce depuis Wimbeldon ne lui ait pas coûté sa carrière, comme pour certaines cyclistes...