Avant la cérémonie d’assermentation des députés libéraux à l’Assemblée nationale, l’ex-président de la campagne électorale des libéraux, Alexandre Taillefer, a ouvert une brèche dans la position des libéraux eu égard aux signes religieux en avançant l’idée d’interdire le port de signes religieux chez les personnes ayant des pouvoirs de coercition, comme le préconisait le rapport Bouchard-Taylor alors que la position des libéraux est d’obliger le « visage découvert » dans les interactions entre les citoyens et les représentants de l’État québécois.
Par ailleurs, lors d’une récente rencontre avec les médias, M. Taillefer n’a pas caché que ses réflexions actuelles n’excluent pas la possibilité de se présenter à la chefferie du Parti libéral du Québec au prochain congrès qui sera appelé à désigner un successeur à Philippe Couillard.
À mon point de vue, Alexandre Taillefer, dont l’ambition personnelle n’a jamais été mise en doute, est à l’affût tel un renard qui attend les circonstances propices pour sauter sur sa proie. C’est son droit.
Toutefois, si sa candidature éventuelle n’obtient pas davantage de succès que la campagne électorale des libéraux dont il était le président, je suis d’avis qu’il risque de revenir bredouille de sa « chasse ».
https://vigile.quebec/articles/plq-et-signes-religieux-arcand-remet-taillefer-a-sa-place
Henri Marineau, Québec
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