Terreurs exportées, ré-importées

Terrorismes religieux, politique et économique

Une guerre qu'on devrait gagner mais qu'on perd à tout coup

Tribune libre

Sincèrement, je voudrais dédier ce texte à la mémoire des victimes de l'attentat de Paris. Et c'est avec un cœur lourd d'Empathie que je pense aux leurs dans le deuil et aux miraculeux blessés submergés par la souffrance autant physique que psychologique. Même si la reprise d'une vie paisible et sécuritaire ici au Canada m'éloigne de l'odeur de l'horreur, ma mémoire de rescapé rwandais en garde malgré moi des traces sonores cauchemardesques qui me rapprochent en ce moment de la scène du sinistre humanitaire parisien. Je voudrais exprimer toute ma compassion à elles, mais aussi à toutes les autres dont ces fugitifs qui fuient par millions le bras d'un diable impitoyable et volatile.

Ce matin j'ai été surpris d'entendre sur les ondes de Radio-Canada des échos d'une déclaration de guerre faite par le président français, aux terroristes de l'État islamique. Ça m'a rappelé le visage d'un Georges Bush promettant chocs et horreurs à l'Irak en réponses aux attaques du 11 septembre. Pas brillant ni sage comme réaction, disons-le. Le résultat est clair, le terrorisme se répand comme la racine du pissenlit. Ainsi des présidents militaristes nous font faire des guerres perdues d'avance, des guerres que nous pourrions pourtant gagner à coup sûr. Pourquoi est-ce ainsi, et comment corriger la situation ?

D'abord, soyons clairement compatissants

Toutes les fois que le bras de la folie frappe tout proche, une éruption de sympathie sort même des roches de cœur. Un mot unit le monde, la solidarité. Mais ce n'est au fond qu'une expression passagère de sympathie, sans une profondeur de compassion. Car on pense aux victimes, mais plus encore on brûle de colère contre des terroristes sans visage, parfois victimes eux-mêmes de leur folie. Une véritable et sincère solidarité doit savoir dépasser la colère et franchir les barrières qui font des autres des étrangers à cette solidarité, et vice-versa. Je prends le risque, je vais l'écrire et je le rappellerai s'il le faut. Des centaines de morts à Paris, ou un seul, il n'y a de différence que dans l'esprit de nous les témoins éloignés. Pour la victime, ou sa famille, c'est tout comme. On ne souffre pas plus ou moins selon qu'on est assassiné en masse. Pourquoi sommes-nous alors sensibles aux massacres et on dirait indifférents à l'horreur qui frappe une famille, une personne ? Pire, le massacre des étrangers ne nous ébranlera pas outre mesure. Je veux dire, «politiquement». Il y a un méchant problème. Je suis solidaire envers les familles de victimes des attentats de Paris, de Charlie hebdo, du 11 septembre, etc., mais aussi je voudrais ne pas ignorer les victimes des bombes que nos politiciens cow-boys larguent religieusement sur des habitations au nom d'une guerre contre le terrorisme.

Poser le véritable problème et éclairer nos incompréhensions

Toute guerre se nourrit de pensées obscures. Les idées terroristes en sont l'illustration. Des fous en petits groupes organisés ou en entreprise criminelle sèment la terreur on ne serait dire à quelles fins. Ils savent pertinemment que leur aventure n'aura pas une fin heureuse. Mais pourquoi le font-ils ? Pour comprendre, il faudrait voir qui sont leurs adversaires. On dira le monde «libre». Faut ! D'autres fous qui exploitent à des fins sans issues les pouvoirs leur conférés par la démocratie, sont danseurs sur ce terrain de la barbarie. Eux ou les autres, qui sont les premiers à y mettre le pied ? Serait-ce énigmatique comme l’œuf et la poule ? Non. Les pays font depuis des siècles des guerres économiques. Ce faisant ils créent des monstres de terroristes commis à leurs intérêts, lesquels terroristes deviennent en s'avilissant incontrôlable. Ainsi Ben Laden a échappé au contrôle américain ! Avant cela, il est triste de constater que les crimes commis par ces amis et futurs ennemis passent inaperçus. Des victimes faites pour notre bonheur à notre insu. Des politiciens vont empirer la situation, en nous terrorisant eux-mêmes. «Attention le terrorisme est à nos trousses»! Vont-ils exploiter notre corde de la peur, afin de leur concéder tous nos pouvoirs et nous plier à leur dictat guerrier sans perspective de paix. Peut-on dire que la guerre en Syrie, en Libye, en Irak, en Afganistan, etc,. sont étrangère à la naissance et à la croissance de l'État Islamique ? Les menteurs politiciens diront que non, que les frappes sont motivées par le devoir de solidarité universelle. Or on le sait cette solidarité passera par le pont d'une résolution du Conseil de Sécurité dans un cas, et s'en passera dans un autre selon le positionnement des intérêts géostratégiques des puissances en concurrence. Et la vérité ?

Durant la dernière campagne électorale fédérale, l'ancien premier ministre Harper a semblé surprendre plus d'un, plaidant n'avoir à cœur que la création et le maintien de bons emplois pour les Canadiens, et pas de sentiment pour les victimes des armes produites et vendues par le Canada à des états quasiment terroristes. Il y a dix ans, commentant pour un groupe d'humanistes à Victoriaville les déclarations de guerre subséquentes aux horreurs du 11 septembre, je demandais à l'assistance de me dire s'il n'était pas plus logique d'arrêter le l'exportation des armes vers les pays qui n'en fabriquent pas. Car nos armes sont vendues à des bandits qui s'en servent pour saigner leurs pays, terroriser des citoyens sans moyens de défense qui se retrouvent ensuite, avec un peu de chance sur le chemin rocailleux de l'exil. Pensons à cette autre réalité toutes les fois que nous proclamons notre foi en Dieu et en la primauté des valeurs humanistes et des droits universels.

Éviter le piège de la paranoïa et vaincre la peur, l'ennemie intérieure des plus redoutables.

La perte d'un combat s'amorce par la peur et s’accélère par la paranoïa. Sur le net et à diverses tribunes je lis et j'entends des voix s'élever en faveur d'une participation canadienne, suiviste, à cette guerre de fous. «On est attaqué, alors il faut montrer des muscler, sortir les troupes et les avions, ... », qu'on en ait ou pas! Faire la guerre, ça peut se comprendre, mais il faut savoir contre qui, où le trouver, et comment s'assurer de ne pas le manquer et quand finir l'aventure. Non, personne ne sait dire où sont les terroristes. la preuve est que pendant que les avions français faisaient campagne en Syrie, quelques fous enrôlés par l'autre partie à cette obscure guerre sont venus frapper Paris.

«Il faut resserrer le contrôle aux frontières, construire des murs de l'inhumanité autour de nos villes, faire la chasse aux sorcières qui se cachent chez nous, ... », recommandent tribuns de tout acabit. Ça a l'air d'être logique, mais ça manque de lumière. Voila une bonne façon simple, d'ouvrir nos demeures aux terroristes. Désormais nous allons les voir partout, nous méfier de tout le monde. Ça me rappelle une débile association de B. Obama, au bras islamiste d'Al-Qaïda, le lendemain de son élection à la présidence des USA. Cela n'a pas fait mouche, mais ça aura occasionné des gaspillages d'énergie et de ressources dont le pays aurait pu éviter. Pourquoi la voie du repli sur soi est-elle si populaire ? Sur aucun des tribunes auxquelles je suis branché, je n'ai croisé aucun expert de la question, aucun professionnel de l'éclairage scientifique. Encore une fois l'opinion se fait à l'aveuglette, et plus tard on viendra nous dire que c'est de bonne guerre.

Pour une démarche intelligente, gagnante.

«Les immigrés et les réfugiés doivent nous aider à percer les mystères du terrorisme et se battre à nos cotés», proposa ce midi un invité au club des Ex de Radio-Canada. Personne ne dira le contraire. Par contre, il est primordial de prendre sur soi la charge de comprendre l'autre, avant de s'attendre à ce qu'il nous aide à bien cibler le problème. En effet, un réfugié est la première victime du terrorisme d'états ou de bandits armés. L'humilier ou l'associer à cette folie c'est le pousser au repli défensif. Plutôt comprendre ses tragédies, et ses défis, lui manifester de la solidarité et lui permettre de s'identifier compatriote pour se comporter en patriote.

Dialoguons, avec respect et ouverture d'esprit. Est-ce que le réfugié sait lui même ce que nous ignorons ? Ce n'est pas parce qu'on sort d'un bâtiment en flamme qu'on en saura l'origine de l'incendie. Le réfugié a lui aussi besoin de savoir. Il ne faut surtout pas oublier qu'il est en général pile et face, soit pro ou contre l'une des forces de la terreur en présence. Ainsi des réfugiés qui nous arrivent amènent dans leurs valises des tiges d'allumettes de leur tragédie. Ces tiges les opposent et souvent les éloignent de la bonne compréhension. Je donnerais comme exemple le cas des immigrés et réfugiés Rwandais, ou Burundais. Demandez-leur pourquoi pourquoi du sang humain coule encore dans les rivières de leur jeunesse. Il faudra plus qu'une entrevue, un programme de thérapie.

Notons et ne l'oublions pas, un réfugié est une victime qui le plus souvent a vu le ciel tomber et s'est vu pendre les jambes à son cou. Plutôt que de voir en lui un possible allumeur de feu, organisons avec lui la battue de démystification. Sans peur, ni méfiance. Ensemble, main dans la main, nous irons voir les frictions à la racine du problème, et lui trouverons la voie efficace de la sortie du tunnel. La paix bien comprise pour tous, est possible. Faut seulement laisser la chance à l'intelligence et cesser de suivre religieusement l'instinct primaire de conservation.

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François Munyabagisha79 articles

  • 52 340

Psycho-pédagogue et économiste, diplômé de l'UQTR
(1990). Au Rwanda en 94, témoin occulaire de la tragédie de «génocides»,

depuis consultant indépendant, observateur avisé et libre penseur.





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2015

    Il y a une autre forme de terrorisme, le terrorisme intellectuel.
    Vous ne pouvez pas remettre en question, la ligne officielle des gens au pouvoir, sans être taxé de complotiste, de populiste, de ceux qui ne sont pas des « Charlie » comme tous le monde (c’est-à-dire des « Charlie » étant des gens pas trop brillants, qu’on doit tenir en laisse, des « Suiveux », des « Yes man », des charlots, des zombis, et qui suivent normalement, aveuglément, inconsciemment, la propagande en place du système, sans trop se poser de questions, et sans trop remettre en question…) et qui doivent être poursuivi inlassablement et réhabilité de toute urgence s’il n’adhère pas, s’il ne se conforme pas, pour ne pas qu’il répande ailleurs cette grave maladie, qu’il contamine les esprits, car il faut bien comprendre que ceux qui ne sont pas des « Charlie » sont une menace pour l’autorité auto-proclamée et l’ordre établi. (Y voir plutôt une dictature et un désordre établi…) C’est-à-dire que tenter de remettre de l’ordre dans le désordre du système ambiant devient un acte révolutionnaire tendancieux pour le système en place. C’est le monde à l’envers !
    Voici une vidéo qui nous explique l’émergence de ce phénomène en France à la lumière de l’attentat de Paris.
    Political author Gearoid O Colmain discusses the Paris attacks with RT International
    https://www.youtube.com/watch?v=85-qpRcUCjU#t=370

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2015

    En ce qui concerne le terrorisme politique voici une vidéo qui rend compte des véritables auteurs du terrorisme en Syrie et en Iraq, comme au Yémen, en Afghanistan et au Liban, et maintenant en France, et qui se cachent derrière les spéculations nébuleuses alignées des médias aux ordres pour trafiquer et déformer la réalité et conséquemment désinformer les peuples et les gens de bonne foi.
    Alors voici…
    La vérité sur les attentats de Paris.2015 [ENG][FR]
    Publiée le 17 nov. 2015
    ACTIVEZ LES SOUS TITRES EN BAS A DROITE DE LA VIDEO.
    https://www.youtube.com/watch?v=tF371UlsZT8
    Ken O'keefe nous donne une explication simple des raisons profondes des massacres du 13 novembre.
    Bonne écoute!

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2015

    Si nous nous intéressions d’abord, en priorité, en attendant, par curiosité ou par jeu, au terrorisme économique, ( le véritable ; celui qui sous-tend toutes les autres formes de terrorisme et de déviance…)des banques privées, de la prérogative de battre monnaie, de l’usure arbitraire imposée sur l’économie réelle des hommes, des lobbys et mafias des grosses corporations multinationales qui usurpent par les manigances et la corruption, et détournent les lois des gouvernements du peuple pour servir d’autres intérêts, les leurs, et de l’appropriation indécente de toutes les ressources mondiales, par une petite, très petite caste de gens, imbus de leur supériorité divine maladive, se plaçant eux-mêmes au-dessus de tout homme : demi homme : cet esclave, ce serviteur, ce valet, cet main-d’œuvre bon marché, ce petit nègre blanc d’Amérique et d’ailleurs, de toutes les couleurs, et se donnant le droit d’intervenir partout comme un despote, à l’encontre de toute éthique, en non-respect de l’Homme et de son Essence Divine et du droit international nécessaire sur ce monde, en toute sagesse, dans la paix, la liberté et le respect de tous, ou bien comme un Pilate désœuvré, sans âme ou si peu, ayant le droit de vie ou de mort sur la Vie de tous, des peuples de la terre, et surtout sur ceux qui refusent de se vassaliser, de s’agenouiller, de baiser la main, de se prostituer, de vendre leur âme et leur conscience au plus offrant, c’est un peu l’image du diable offrant au Christ dans le désert le pouvoir et la richesse de ce monde en échange de sa soumission : il lui demande de s’agenouiller et de l’adorer, il lui demande de renier son Être pour lui permettre de posséder ce monde de matière et ses richesses, ce monde éphémère, qui n’a qu’un temps, et qui présentement est en phase de se dissoudre et de disparaître, en échange de son Éternité, de son immortalité véritable au-delà de ce monde et déjà présent au cœur de son Être.
    Alors nous en sommes là ! C’est la fin de la pièce de théâtre ! C’est l’Être ou l’avoir ! C’est tout l’enjeu résumé en peu de mot ! Mais l’avoir a peur de l’Être, il le craint, car l’Être c’est la Lumière, alors de son point de vue, il tentera de détruire l’Être, tous les Êtres des Hommes, tous ceux qui ne se conforme pas à leur délire hégémonique de grand cul, d’où le terrorisme internationale présent pour mater les peuples, l’homme, s’il le faut par la force, le carnage, les aberrations, le chaos global ou par la peur, car il espère qu’en le faisant il parviendra à éviter sa déchéance programmée.
    Il n’y parviendra pas ! C’est tout le drame de son point de vue ! Il ne peut l’accepter ! Il se sent acculer au pied du mur ! Alors il combattra, férocement, comme il le peut, et pour lui le terrorisme et le chaos, et la peur, en son sens, est sa porte de sortie. Que d’illusions ! Lorsque le temps est là, le temps est là, on ne peut le nier, ni le combattre, ni négocier, on ne peut que l’accepter, chacun dans son temps.
    Ce qui se passe à l’extérieur de nous présentement, se passe à l’intérieur de nous, et tout se résout au centre, tout est là, au cœur, déjà, dans l’instant, ici et maintenant, hic et nunc. Le reste ! C’est de la distraction pour passer le temps ! En attendant que tout se résorbe et renaisse de ses cendres !

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2015

    Le terrorisme n’est pas celui qu’on voit partout, extérieurement, dans nos médias laveurs de cerveaux ! Le véritable terroriste c’est celui qui finance le terrorisme, et c’est souvent à des loups à qui l’on confie le soin de nous protéger par ignorance ou par stupidité. Le terroriste véritable crée le terrorisme de façade afin de créer un climat de peur chez les peuples ; c’est celui qui fomentent le désordre, on crée des problèmes pour s’avancer ensuite comme sauveur ou comme solutions, c’est le type pyromane arroseur, qui organise et monte des opérations secrètes, pour amener le chaos partout, retournant toujours les hommes contre les hommes, à des fins géopolitiques, hégémoniques et de pouvoir sur la vie des autres, des peuples, et qui instrumente des fanatiques, souvent de religieux confus ou des repris de justice à qui l’on promet une remise de peine s’il s’enrôle comme mercenaire, et des gens malades, de pauvres types, des idiots utiles fragiles, ou des têtes de turques, genre néo-nazi ou égorgeurs sous médications appropriées qui n’a rien à faire avec l’Islam, à travers des opérations sous faux drapeau bidons à la Hollywood, travestissant la réalité et déformant les faits, pour mieux hypnotiser et endormir les peuples pour ne pas qu’ils prennent conscience de leurs conditions d’esclaves et remettent en question ce système dictatorial de prédation moribond qui se fait passer pour une Démocratie Véritable. Heureusement, les voiles tombent, et le roi est nu aujourd’hui !
    Les 6,000 réfugiés qu’on s’apprête à faire rentrer au Québec n’a rien à voir avec l’humanisme et la bonté proverbiale des québécois, elle est déjà acquise depuis longtemps, on tente plutôt de manipuler la fibre émotionnelle des québécois pour servir des intérêts géopolitiques obscures et de déstabilisations des peuples, pendant que ceux qui tirent les ficelles derrière le théâtre, ourdissent dans l’ombre des lois scélérates, répressives, où la Liberté d’expression des québécois sera contenue et limitée, entre autres, nous pouvons faire un trait sur la liberté qu’il nous reste, afin d’établir le nouvel ordre mondial (des psychopathes…) au Québec : une belle arnaque, une belle dictature pour nous. C’est merveilleux !
    L’Europe est sens dessus dessous, on ferme maintenant les frontières partout en panique, on réalise son erreur, et là, au Québec, nos bons politiciens qui nous aiment tant nous entraînent en toute vitesse vers le même enfer, le même chaos !
    Ceci est une question qui doit être soumise au peuple du Québec par référendum ! Et tout le monde doit être entendu !
    Diviser pour mieux régner est la devise qu’il faut retenir ! À bon entendeur salut !

  • François Ricard Répondre

    17 novembre 2015

    Tous les peuples, tous les peuples sont les esclaves, les jouets de quelques potentats qui recherchent le pouvoir.
    Les USA, jadis la meilleure démocratie humaine, sont devenus une ploutocratie. C'est malheureux. Ils ont permis, malgré l'avertissement du président Eisenhower en 1958, au complexe militaro-industriel de s'emparer des commandes du gouvernement en leur permettant de financer aussi bien le président que tous les membres du Congrès.
    Ici nous n'avons qu'une pseudo-démocratie. Nous élisons des zombies qui disent tous comme le chef, qui agissent tous comme le chef et qui approuvent tous toutes les décisions du chef. Il y a plus zombies qu'eux. Il y a nous, les électeurs, qui croyons vivre en démocratie. Démocratie mon oeil.
    D'ailleurs si c'est le gendre de "démocratie" qu'un Québec indépendant nous réserve, aussi bien dire non tout de suite.
    Pourtant la meilleure arme contre tous les extrémismes demeurent la démocratie.