Le PQ renie une à une ses promesses

Trahison (2)

Tribune libre

Le PQ renie une à une ses promesses, fait campagne au centre gauche et vire au centre droit deux semaines après l'élection, pendant qu'ici, sur Vigile, c'est silence radio.
Bizarre quand même. Ce doit être ce que l'on nomme le pragmatisme, ou ce que mon ami Barberis appelle « du rationalisme politique » , contrairement à l'émotivisme dont il me charge.
Sa charmante épouse me dit aussi que j'ai plus de voile que de gouvernail ce qui, en clair, signifie plus de cul que de tête. Passons. Pourtant, que je me dis, la politique n'est qu'émotions, passions, ambitions, haine et vengeance. Bref, l'ensemble de toutes les pulsions humaines, mais surtout pas rationalité. Le reste n'est qu'hypocrisie, ou si l'on préfère, contrôle, vernis, manipulations, stratégies...
Le PQ a ressorti sa « glissoire de la complaisance», et quand on embarque là-dedans, on sais pas « où c'est qu' c'est » qu'on va atterrir. Ni surtout jusqu'où on peut descendre plus bas.
Moi qui n'ai jamais été péquiste — mais toujours indépendantiste; moi qui ai toujours voté pour le parti qui, croyais-je chaque fois, me rapprochera le plus de mon but, de notre but, je vois bien maintenant que je me suis planté d'aplomb !
Je sais,je sais... Tout faire pour aller chercher un gouvernement majoritaire de façon à ce que l'on puisse, un jour bientôt pas trop loin, larguer les amarres vers le pays... là-là-l"ère... quand nous serons grands et forts. Je sais tout ça.
Je sais même trop beaucoup tout ça.
Mais la jeune femme monoparentale qui pousse-pousse encore son carosse avec ses deux jumeaux dedans me disait justement l'autre jour , « Ouais... pas fort ton affaire ! » Elle savait pas — elle. Et elle disait ça parce que lors de la dernière élection, j'ai passé beaucoup de temps à lui raconter les merveilleuses promesses du PQ pour tenter de la convaincre de voter du bon bord plutôt que QS ou ON.
Non, je ne lui ai pas dit que le PQ ne pouvait pas réaliser toutes ses promesses parce qu'il était minoritaire, j'ai pas osé.
Non, je ne lui ai pas dit parce qu'elle m'aurait fusillé, je crois, mais parce que j'avais honte, et parce que moi non plus je n'y crois pas, ou plutôt je n'y crois plus. Ça fait presque 50 ans que j'attends Godot, cinquante ans, merde ! Je l'ai vu une fois, Godot. En '95, mais il est reparti de suite. Après, ç'a commencer à glisser... glisser...
Et voilà que ça recommence. Alors ? Alors pendant que madame Marois va faire des mamours avec la madame de l'Alberta, moi, je retourne dans la rue, là où la liberté a encore une chance. Bien mince je sais, mais quand même.
Et si, par hasard, j'y rencontre Aussant, ou ces autres fous malades, horde d' assoiffés, d'esperados... alors je prend ma carte d' ON.
Non, mais on sait jamais.
André Vincent
P.S. Le PQ est devenu le poteau au milieu du chemin !


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26 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 décembre 2012

    Eh bien! Je crois bien au contraire que diM est très sérieux! Nos egos en prennent un sérieux coup en ce moment, et c’est très bon, et malgré toute cette évidence et tous ces signes, notre entêtement à poursuivre sur cette voie frise le ridicule. Ça devient pathétique à la fin! Ça va prendre un méchant choc, car nous sommes pas mal encroutés! Ce système est une escroquerie! Généralisée! Donc, une illusion! Espérer qu’un jour ce système ira mieux c’est de l’acharnement! De la stupidité! Est-ce que le système est fait pour servir l’homme, ou bien l’homme est fait pour servir le système? Cela se résume à ça! Et ce qui ne sert plus, on s’en débarrasse! Que peut-on dire à des hommes qui s’entêtent sur cette voie? Rien de rien! Nous ne capitulerons que le jour où le système sera déjà à terre! Il s’effondrera sur lui-même, comme un château de cartes!

  • André Vincent Répondre

    30 novembre 2012

    @ diM,
    Vous êtes pas sérieux vous là ?
    AVe

  • Archives de Vigile Répondre

    29 novembre 2012

    Wouin...c'est vraiment impressionnant de réaliser que la mise en scène a réussi à obnubilé autant les esprits.
    En lisant tous ces commentaires, le nombre de personnes "esperenza" de naïveté (un bien? pour un mal), conservant leur idéologie mais surtout "scotchant" leurs espérances envers un PARTI miné, fini et traite à la nation toute entière, confirmant, depuis 1996, son allégeance au service officiel de l'oligarchie mondialiste et qui se sert en plus de toutes les formules françaises trompeuses et nauséabondes du nationalisme et de la langue (marchandisation oblige) en le détruisant parallèlement par la manipulation au service des organes de la gouvernance des entreprises et des bankster$, dénoncée par le plus grand nombre d'experts, d'analystes et d'économistes en matière de mondialisation, et malgré tous les signes incontestables, croire encore à cette supercherie du bien jadis fondé par le PQ est une utopie.
    Nombreux sont les FABRICANTS D'OPINIONS, DE TOUT HORIZON, (et ils écrivent tous des livres à l'appui de leur recette contre et pour) au service des USINES médiatiques qui les publient et qui défèquent sur le Québec pour détériorer, désinformer, amalgamer, manipuler, occulter, banaliser...et j'en passe,
    ou, le comment un peuple récalcitrant et résistant, sensible à la flatterie vulgaire, a-t-il pu finalement posé les armes, se contentant du pouvoir imposer et unique de la consommation qui lui est peu à peu retirer par le chantage honteux de la dette afin de l'assimiler à ces hordes de vampires vertueux, avides et assoiffés par la destruction des nations.
    Dormons en paix et comptons ensemble, en attendant si vous le voulez bien, les brebis pour s'assurer qu'elles suivent toutes la présente Bergère nommée Marraine et son Caniche Royal, couché lisée, vient lisée, jappe lisée, défends-nous lisée.
    La déformation sensorielle est à son comble et elle est parfaite.
    La réponse sera divulguée, les très nombreuses diversions à l'appui, quelque part lors d'un prochain réveil d'une autre portion de la population lorsqu'elle se sentira vivement atteinte par la fonte magique de son porte-feuille en plein hiver.
    Peut-être lorsque son eau lui sera retirer pour lui être vendu à prix exorbitant comme en FRANCE, ou encore lorsqu'elle devra payé entre $17,000 et $25,000 pour une petite chirurgie comme au USA ou encore les $125,000 qu'elle devra emprunté pour se faire opérer ou pour ses besoins de base que son salaire hebdomadaire ne lui permettra plus, ou encore lorsque leurs enfants n'auront plus accès aux études officielles de qualités, ou bien lorsque les invasions de domiciles par les affamés de plus en plus nombreux se multiplieront, qui sait?
    On ne peut prédire le moment exact mais ce que nous savons dorénavant c'est que ça va faire mal.
    Tout s'éclairera soudainement, mais désormais il sera trop tard car c'est hier qu'il fallait réagir.
    Les "galvaudeux" sont à l'oeuvre et ils savent être convaincants par la magie de leurs illusionnistes, ce en quoi réside les nombreux pouvoirs de l'organe néolibérale à la solde de la NEW WORLD GOVERNANCE.

  • Monique Chapdelaine Répondre

    25 novembre 2012

    Certes, le PQ n'a pas respecté toutes ses promesses, mais il en a respecté plusieurs :
    Gel des frais de scolarité
    Abrogation de la loi 78
    Mise sur pied d'un sommet sur l'éducation supérieure
    Annulation du prêt de 58 millions $ à la mine d'amiante Jeffrey à Asbestos menant à sa fermeture
    Fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2
    Maintien des places en garderie à 7 $ et annonce budgétaire de 28 000 nouvelles places au même tarif
    Projet de loi sur le financement des partis politiques provinciaux, élection à date fixe
    Etc.
    En ce qui concerne l'anglais obligatoire en 6ième année, les sables bitumineux, les redevances minières, il est trop tôt de parler de recul ou de trahison.
    Le PQ n'a jamais dit qu'il respecterait toutes ses promesses électorales dans les 100 premiers jours !
    Par contre, il est certain que nous souhaitons tous que le PQ affirme la souveraineté non seulement dans le discours mais surtout en pratique.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2012

    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201211/24/01-4597328-option-nationale-dans-une-impasse-dit-un-doyen-du-parti.php
    Problèmes d'organisation chez ON.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    24 novembre 2012

    Je ne peux pas faire autrement que souligner à grand trait le commentaire de Monsieur Vincent: "Et surtout, ne me parlez pas de gouvernement minoritaire ; ce n’est pas un parti minoritaire qu’on a devant nous, c’est un gouvernement couché devant un ennemi à genoux.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2012

    Pour respecter ses promesses (aussi électorales soient-elles), il faut y croire. Lors des dernières élections, les promesses ne furent qu'électoralistes. Dans ce contexte, il est très facile de les renier surtout lorsqu'on sait que l'opinion publique change avec le temps. Il n'y a pas 6 mois, les québécois dénonçaient le pétrole des sables bitumineux... aujourd'hui ils veulent l'oléoduc.
    Pour des politiciens qui naviguent à l'opinion publique (en fait qui sont électoralistes) des promesses ne valent pas plus que le poid du papier sur lequel il est écrit. L'assemblée nationale est composée presque à 100% de gens de cette trempe et surtout les chefs de partis (ce mot ressemble étrangement à "partir"). Tant que nous n'aurons pas de gens de convictions, nous aurons des politiques à la petite semaine.
    Rappelons-nous René Lévesque et son projet de nationalisation de l'électricité. Je me souviens, dans ma campagne profonde Duplessisse du "blashisme" sur l'homme et son projet avec mon père aux premières loges. (Il m'a renié comme fils lors de mon adhésion au parti québécois et s'en est excusé jusqu'à sa mort à chacune de nos rencontres). RENÉ LÉVESQUE ÉTAIT UN HOMME CONVAINCU, et il prenait les moyens pour convaincre ses concitoyens. Il a même fendu d'un coup de poing la table du conseil d'administration de la Shawinigan Power. Pour un homme de son gabarit, il faut le faire. Quel politicien aujourd'hui est prêt à faire de même?... euh.. voilà le problème.
    A l'argumentaire: "Un gouvernement minoritaire...", je dis "BULSHIT". Harper en a fait la preuve. Le PLQ et la CAQ ne déferont pas le gouvernement. Ils sont trop "putes" et ils savent très bien que dans un tel cas, ils seront rayés de la carte. Mais, je le répète, que dans ce contexte le premier ministre doit être convaincu et convainquant. Harper l'est... Marois non.
    Noel Lévesque

  • Yves Rancourt Répondre

    24 novembre 2012

    Monsieur Vincent,
    Je comprends très bien votre réaction et, croyez-moi, je la respecte, comme toutes vos réactions antérieures d'ailleurs. Mais, si on se posait la question suivante: est-ce qu'il y a dans ce budget des décisions qui vont carrément à l'encontre de l'intérêt général de la nation québécoise, des décisions qui lui fermeraient définitivement des portes pour l'avenir? Personnellement, j'ai bien examiné ce budget et ma réponse à cette question est non. Et, pour moi, c'est ce qui m'importe.
    Prenons la question fort pertinente soulevée par Josée Boileau dans Le Devoir de jeudi sur une mesure qui me préoccupe au plus haut point, soit celle du programme intensif d'anglais en 6ième année. Comme madame Boileau le signale elle-même, l'application générale de ce programme n'est prévue que pour 2015 et on n'en est encore qu'à la phase expérimentale. Était-il vraiment utile, dans le cadre du budget, d'ouvrir immédiatement le débat sur cette question en annonçant l'abolition de la mesure, comme on le souhaite probablement tous sur ce site? Personnellement je réponds non. Pourquoi donner ainsi des poignées à l'ennemi et lui permettre de marquer des points auprès d'une certaine frange de la population qui n'a pas encore été sensibilisée aux risques d'une telle mesure? Si le gouvernement est réélu avec une majorité des voix, il aura à trancher définitivement sur la question et, si la décision qu'il prendra alors ne va pas dans le sens de mes attentes, je crierai comme vous à la trahison et saurai comment agir. Personnellement, je retirerai mon appui à ce parti sur des questions centrales mais non sur quelques considérations accessoires, non pas sur des orientations qu'il semble vouloir prendre mais sur des décisions prises.
    Comme le dit si bien monsieur Le Hir, l'oligarchie et les forces fédéralistes surveillent le moindre geste de ce gouvernement pour lui tomber dessus à la moindre occasion et l'écraser. Je n'ai pas l'intention d'entrer dans leur triste jeu sans le vouloir.
    Salutations respectueuses.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2012

    MOnsieur Vincent,
    Moi je laisse la chance à Pauline. J'attends avec impatience la nouvelle loi 101 et s'il n'y a pas au Québec, un virement sur la question linguistique, je serai avec vous avec ON mais pour l'instant je crois que c'est prématuré de voter ON car on sait bien qu'il n'obtiendra pas la majorité et à ce point j'aime mieux le PQ mou que les libéraux qui vont nous faire glisser encore plus bas.
    Marois fait le pari que les gens vont la réélire avec une majorité mais quoi qu'elle fasse, elle sera attaquée: si elle prend une décision plus à gauche, les média vont dire qu'elle est une irresponsable et si elle va plus à droite, ils diront qu'elle trahit ses engagements. Des deux côtés, on l'attaque alors qu'il n'y a pas de contrepoids aux médias fédéralistes. Tant qu'on ne pourra compter sur un média nationaliste fort, on perd notre temps.
    Il faut développer un réseau d'affaire indépendantiste au Québec c'est le seul moyen de contrebalancer ces fédéralistes qui ne sont qu'en fait que des mondialistes déguisés en fédéralistes car ils n'en n'ont rien à foutre de la feuille d'érable.

  • André Vincent Répondre

    24 novembre 2012

    @ Yves Rancourt,
    Je ne pose pas de gestes qui favorise le camp ennemi monsieur Rancourt, je pose un geste que d'autres n'ose pas poser pas de peur de favoriser le camp ennemi, et je soutiens que si 20,000 supporteurs du PQ écrivaient ce genre de lettre, ce parti se sentirait obligé de marcher les fesses serrées et de faire ce qu'il avait dit qu'il ferait. À tout le moins d'aller le plus loin possible, ce qui est très loin d'être le cas.
    Et surtout, ne me parlez pas de gouvernement minoritaire; ce n'est pas un parti minoritaire qu'on a devant nous, c'est un gouvernement couché devant un ennemi à genoux.
    Et je soutiens qu'il n'y a rien de mieux que la pression des siens pour se tenir la tête et le coeur droit!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2012

    @ M.François Ricard L'inconnu
    Votre commentaire résume très bien tout ce que nous vivons, présentement, politiquement parlant au Québec. La petite bourgeoisie au service de l'oligarchie dominante vient de trahir une autre fois le peuple québécois avec cette ouverture de Marois au pétrole de l'ouest suite à l'abandon de l'abolition de la taxe santé.VIVE LE POUVOIR AU PEUPLE!
    André Gignac 23 nov12

  • Yves Rancourt Répondre

    23 novembre 2012

    Monsieur Vincent,
    Ce gouvernement n'avait pas suffisamment d'ennemis. Il a déjà l'oligarchie sur le dos, les médias au service de cette oligarchie, les forces fédéralistes, et quoi encore. Il faut maintenant que certains de ses alliés lui tombent dessus. On ne lui a pas donné de majorité mais on lui reproche de ne pas agir en gouvernement majoritaire. Personnellement, je n'ai jamais été membre du PQ mais, même si certaines des décisions de ce gouvernement me déçoivent, je n'ai pas l'intention de lui retirer mon appui aussi tôt.
    Comme le signale monsieur Le Hir quelque part ailleurs sur ce site, l'ennemi tire plus fort que jamais sur ce gouvernement. Tous les moyens sont bons, comme on peut le voir dans le cas de cette attaque vicieuse dirigée contre le ministre Breton. Si l'ennemi frappe aussi fort, c'est parce qu'il craint ce gouvernement comme la peste et qu'il veut l'abattre avant qu'il ne soit en position d'obtenir sa majorité. Je comprends votre déception, monsieur Vincent, mais je ne voudrais surtout pas, à cette étape-ci, poser de geste qui favorise le camp adverse.
    Mes salutations.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    23 novembre 2012

    M. Vincent,
    La tradition veut qu'on accorde à un gouvernement une période de grâce de 100 jours pour faire ses preuves. À vous lire ainsi que bien d'autres, il semble bien que Mme Marois devra faire face à une horde de "cocus mécontents" au tournant de la nouvelle année.
    Et ce n'est pas le p'tit Boutin, tout beau et fin soit-il, qui va l'empêcher de passer à la casserole.J'ignore ce qu'il en sera de l'hiver, mais je vous annonce déjà que le printemps sera chaud.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2012

    '' Si un gouvernement minoritaire se met à gérer pour faire plaisir à l'opposition,pourquoi pas laisser la place à l'opposition? ''
    -Jean Martin Aussant,21-11-2012 BAZO TV Télé-Québec,au dernier quart de l'émission.
    http://video.telequebec.tv/video/13207

  • André Vincent Répondre

    23 novembre 2012

    @ mon ami Robert (quoi qu'il en dise)
    * Il faut) appuyer le Parti québécois dans le contexte difficile de la vie démocratique en cette heure de grave déliquescence de notre société. (…) Cet appui constitue le rempart à élever actuellement contre les forces innombrables et conjuguées de destruction lancées contre toute action de prise en main de notre destin national."
    ***
    Hou là là...j'aime beaucoup Andrée Ferretti, mais « dans le contexte de grave déliquescence de notre société...contre les forces innombrables »..., il y a là comme un langage que je ne comprends pas très bien. C'est du romantisme politique.
    Je lis : «Il s’agit d’avoir le sens stratégique minimal de mettre le cap sur l’indépendance en appuyant le mouvement indépendantiste sur le pouvoir faible, mai réel, détenu par le Parti québécois, en évitant de le mettre au pilori, à la moindre déception de sa manière de l’exercer, mais en le poussant par la force de nos appuis militants à se radicaliser sans cesse." (Andrée Ferretti)
    Et toi tu me dis : « André Vincent, par ton accusation de trahison sur la taxe santé, tu vas dans le sens opposé de ce que ces trois extraits invitent à faire. »
    La taxe santé tu dis, et quoi encore ? Et Daniel Breton ? et je ne te nommerai pas le reste des louvoiements et trahisons parce que j'ai trop honte.
    Mais t'a vu tous ces engagements reniés ??? Elle aurait dit quoi, Andrée Ferretti, à l'époque ? À l'époque où elle était d'époque ? (pardon madame).Et toi, qui ne sais plus comment défendre cette glissade, tu ne sais rien dire d'autre que «ben oui mais r'garde, c'est parce que là...» C'st parce que là quoi ?
    Viens un temps Robert, où il n'y a plus de «parce que là», où il ne peut plus y en avoir. Terminé. Nous sommes au temps des bilans, si l'on on peut dire ainsi et moi, tu vois, j'ai commencé à compter. Et je ne suis pas mauvais en math.
    Notre ami Bernard Frappier en était là avant nous lui aussi que je dis, et je ne le nomme pas pour chercher un appui, pas besoin.
    J'en suis donc venu moi aussi à croire qu'Il faut donc détruire le PQ ! comme on se doit d'enlever le poteau électrique au milieu du chemin.
    amitiés
    N.B. On peut toujours se tromper, mais pas pendant si longtemps.

  • François Ricard Répondre

    23 novembre 2012

    N'en déplaise à Mme Ferretti et à ses admirateurs, je crains que le chemin sur lequel s'est engagé le gouvernement Marois ne le mène inéluctablement à Sagard.
    Desmarais mène le Québec depuis les années '60. Et ce n'est pas le gouvernement Marois qui osera l'affronter. Je crois que notre dépendance de Sagard est pire que celle d'Ottawa.

  • François Ricard Répondre

    23 novembre 2012

    Quel manque d’audace!
    recul sur les tableaux interactifs
    recul sur la taxe santé
    recul sur l’anglais en 6e
    recul sur les redevances minières
    recul sur l’ajout d’un deuxième palier de taxation
    recul sur la promotion de la souveraineté
    recul sur les sables bituminieux
    En se donnant pour chef Mme Marois, le PQ a vraiment fait une cure de vieillesse.

  • Lise Reid Répondre

    23 novembre 2012

    L'important est de se réveiller.
    Moi aussi j'y ai mis du temps cependant aux dernières
    élections j'ai voté ON
    Maintenant comment réveiller les autres indépendantistes
    qui font confiance encore au PQ.
    Aux prochaines élections il faudra JMA et plusieurs
    candidats d'ON à l'assemblée nationale pour enfin entendre parler d'indépendance.
    Je vais assister à la grande assemblée du NMQ dimanche
    le 25 octobre,avec espoir et courage.

  • Lise Reid Répondre

    23 novembre 2012

    L'important est de se réveiller.
    Moi aussi j'y ai mis du temps cependant aux dernières
    élections j'ai voté ON
    Maintenant comment réveiller les autres indépendantistes
    qui font confiance encore au PQ.
    Aux prochaines élections il faudra JMA et plusieurs
    candidats d'ON à l'assemblée nationale pour enfin entendre parler d'indépendance.
    Je vais assister à la grande assemblée du NMQ dimanche
    le 25 octobre,avec espoir et courage.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2012

    Salut André Vincent. Ça va!
    Je veux attirer ton attention sur quelques extraits pris dans un texte d'Andrée Ferretti publié dans le numéro de septembre-octobre 2012 de la revue l'Action nationale sur les élections du 4 septembre. Il faut absolument lire ce numéro en particulier l'article de Pierre Serré: "la fin des gouvernements péquistes majoritaires".
    Il faut réfléchir sur ce qu'Andrée Ferretti écrit. Je pense bien que ça se rapproche de ma position.
    Je cite. C'est clair et ça n'a pas besoin de commentaire.
    ***
    "Il importe dans le contexte actuel de reconnaître l'élection du Parti québécois de Pauline Marois comme un atout majeur et appuyer ses premières démarches quelles qu'elles soient."
    ***
    "(Il faut) appuyer le Parti québécois dans le contexte difficile de la vie démocratique en cette heure de grave déliquescence de notre société. (…) Cet appui constitue le rempart à élever actuellement contre les forces innombrables et conjuguées de destruction lancées contre toute action de prise en main de notre destin national."
    ***
    "Il s'agit d'avoir le sens stratégique minimal de mettre le cap sur l'indépendance en appuyant le mouvement indépendantiste sur le pouvoir faible, mai réel, détenu par le Parti québécois, en évitant de le mettre au pilori, à la moindre déception de sa manière de l'exercer, mais en le poussant par la force de nos appuis militants à se radicaliser sans cesse." (Andrée Ferretti)

    André Vincent, par ton accusation de trahison sur la taxe santé, tu vas dans le sens opposé de ce que ces trois extraits invitent à faire.
    Santé! Ma femme te salue.
    robert barberis-gervais, 23 novembre 2012

  • André Vincent Répondre

    23 novembre 2012

    À SS Sauvé,
    Je ne suis pas «à terre», monsieur Sauvé, et vous me faites ch...vous aussi avec votre commplaisant commentaire (il ne faut surtout pas accabler ce pauvre homme...)
    Je suis ailleurs, monsieur SS Sauvé, là où vous n'irez probablement jamais, soit dans la rue, avec la lucidité.
    Et donc, avec le monde.
    Allez vous faire... complaiser!
    AVe

  • André Vincent Répondre

    23 novembre 2012


    Je savais, avant même de publier ce texte, que le sergent-major Cloutier nous fetait ses grosse farces plates de taverne.
    Rire gras.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    23 novembre 2012

    @ Monsieur Cloutier
    Dans un contexte comme celui-là, il me semble que le minimum est de féliciter l'autre pour son réveil pas de le garder par terre. A chacun son rythme.
    Vous avez manqué une belle opportunité de révéler votre capacité d'humilité et de respect, et dans le contexte on a de besoin.
    « Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. » Voltaire

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2012

    Tiens notre ami Vincent vient de se réveiller. C'est à croire qu'il dormait profondément au gaz pendant ces dernières années.
    Et pourtant, puis-je faire remarquer respectueusement à notre ami Vincent qu'il ne s'est jamais gêné, dans un passé récent, pour me tomber dessus à bras raccourcis lorsqu'ici même sur Vigile j'ai expliqué plusieurs fois en long et en large et en détails pourquoi les élites du PQ avaient trahi les militants de la base et j'ai même expliqué comment ils l'ont fait dans un livre de 100 pages publié l'hiver dernier aux Éditions Schneider.
    Ah misère de misère.
    Tout ce qui se passe, on le sait depuis longtemps. Pauline au Congo, c'est de la boulechite. Pauline à Halifax c'est de la merde. Et bientôt Pauline à New-York pour rassurer les banksters, c'est encore plus indigeste.
    Il y a mot pour décrire ce gouvernement et c'est un mot que ce gouvernement lui-même utilise et dont il est fier : collaboration. Et dans collaboration, il y a le mot "collabo".
    Fait dur en ta. Et basta (Ça suffit!)
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2012

    Le Québec est une province et le PQ officialise son statu pour toujours. Tout ça parce que des supposés indépendantistes ne sont rien de plus que des canadiens français confédés.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 novembre 2012

    Il est quand même malheureux monsieur Vincent qu'un homme éveillé comme vous ait fait confiance au PQ lors de la dernière élection.
    C'est monsieur Pierre Cloutier qui paraît bien par les temps qui courent, lui qui dit depuis longtemps que tout ce que veut le PQ, c'est se contenter de la petite gouvernance provinciale.