La propagande d'un homme d'affaires libéral

Un mythe tenace véhiculé au sujet de l'immigration

Un mensonge répété plusieurs fois ne devient pas une vérité

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Un vilain menteur pris en flagrant délit

Chaque fois que j'entends un homme d'affaires affirmer que le Québec doit accueillir plus d'immigrants pour assurer sa croissance, je m'attends à ce qu'il nous fasse la preuve de ce qu'il avance. Qu'il donne des chiffres, des faits, des études solides. Mais aucun n'apporte la moindre explication pour soutenir cette affirmation répétée ad nauseam . Il n'en est rien. Rien non plus dans le discours de l'homme d'affaires libéral et p.d.g. de Cogeco Louis Audet, mercredi, devant la Chambre de commerce de Montréal.
Comme le Conseil du patronat avant lui, M. Audet nous demande de le croire sur parole. Quelle arrogance ! Nous n'avons aucune raison de la croire, bien au contraire car il a tort. Louis Audet va sans doute vendre quelques abonnements de plus au câble et les épiciers augmenter leurs ventes, mais pour le reste c'est la population du Québec qui va payer les factures. Pas les factures des commerçants, celles de l'État à même nos impôts. Les factures de l'assurance-santé, du logement subventionné, de l'éducation, du bien-être social et de tous les autres services que le Québec leur offre gratuitement dès leur arrivée.
Les immigrants vont éventuellement payer des impôts comme vous et moi, mais selon Statistiques Canada, ils ont tendance à avoir un revenu beaucoup moins élevé que les «natifs» de la même tranche d'âge. Ils payent donc moins d'impôts, et ceux qui sont arrivés depuis trois décennies, n'arrivent jamais à rattraper les «natifs» peu importe leur groupe d'âge. En outre, ils dépendent un peu plus des transferts gouvernementaux que le Québec social-démocrate mets à leur disposition.
Différentes études du Centre pour une réforme des politiques d'immigration et du Fraser Institute estiment que l'immigration coûte quelques $20 milliards par année au Canada, soit environ $4 milliard au Québec. En plus des programmes sociaux habituels, les gouvernements ont mis sur pieds des programmes de recrutement à l'étranger, des mesures d'accueil et d'intégration, des programmes d'aide à la recherche d'emplois, des cours de francisation - quand ce n'est pas d'anglicisation -, le tout sous la direction d'une énorme bureaucratie.
De nombreux politiciens reprennent le discours des groupes de pression favorables à l'immigration selon lesquels l'accueil de 50 000 immigrants cette année au Québec vise à atteindre des objectifs économiques autant que démographiques. Ils répètent l'un après l'autre que nous avons besoin de plus d'immigrants pour compenser notre faible taux de natalité et combler une hypothétique pénurie de main-d'oeuvre découlant du vieillissement de la population. Ce faisant, disent-ils, l'immigration contribuera à améliorer l'état des finances publiques.
Or, le consensus scientifique est clair et dément ces affirmations , écrivent Benoît Dubreuil et Guillaume Marois dans leur magistral ouvrage «Le remède imaginaire. Pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec» . L’immigration n’a qu’un impact marginal, tant sur le vieillissement que sur la prospérité. À titre d’exemple, le maintien des seuils d’immigration sur une période de 30 ans à 55 000 par année plutôt qu’à 30 000 ne permettrait de retarder le vieillissement que d’un an ou deux. Plusieurs démographes ont d'ailleurs démontré, chiffres l'appui, qu'il faudrait augmenter le seuil d'immigration à 700 000 ou 800 000 par année pour vraiment changer le tableau.
Par ailleurs, ce léger redressement de la structure par âge ne se traduit pas nécessairement au niveau des finances publiques et de l’économie en général, car cela dépend en grande partie des performances économiques qu’auront les immigrants. Actuellement, au Québec comme ailleurs dans le monde occidental, les immigrants éprouvent de graves problèmes d’intégration sur le marché du travail qui risquent de compromettre leur contribution à l’économie. Il faut toutefois préciser que l’absence d’un impact positif important n’implique pas nécessaire qu’il y ait un impact négatif. Les arguments économiques sont en soi insuffisants pour justifier quoi que ce soit.
Dubreuil et Marois citent d'ailleurs l'économiste et démographe Marc Termote qui a fait le tour des dizaines d'études sur la question. Selon lui, l’immigration augmente la taille de l’économie environ au même rythme que la taille de la population. Du coût, la richesse relative s’en trouve inchangée. C’est le même principe pour la question des pénuries de main-d’œuvre : l’immigration augmente l’offre en même temps que la demande. La littérature véritable scientifique est unanime : l’immigration n’a pas d’impact important sur l’économie.
« Quelle que soit la méthode adoptée, quel que soit le pays analysé, quelle que soit la période considérée, les résultats convergent tous vers la même conclusion : [l’immigration n’exerce qu’un effet marginal, non significativement différent de zéro, sur l’évolution du revenu par habitant, du salaire et du taux de chômage->www.erudit.org/revue/cqd/2002/v31/n1/000423ar.pdf]. Ce type de résultats est évidemment important du point de vue politique, car en constatant son absence d’impact positif, on enlève à la politique d’immigration de la plupart des pays, entre autres celle du Canada, une de ses justifications premières. »
CONTRIBUTIONS DE LOUIS AUDET AU PLQ
Lors de sa prestation mercredi M. Audet a affirmé sans rire:
«Je ne fais pas de politique»...voici donc ses contributions apolitiques
-* Audet, Louis 500,00 $ 1 P.L.Q./Q.L.P. 2012
-* Audet, Louis 1 000,00 $ 1 P.L.Q./Q.L.P. 2011
-* Audet, Louis 400,00 $ 1 P.L.Q./Q.L.P. 2010
-* Audet, Louis 625,00 $ 3 P.L.Q./Q.L.P. 2005
-* Audet, Louis 2 200,00 $ 3 P.L.Q./Q.L.P. 2004
-* Audet, Louis 2 350,00 $ 4 P.L.Q./Q.L.P. 2003
-* Audet, Louis 1 200,00 $ 2 P.L.Q./Q.L.P. 2002
-* Audet, Louis 1 000,00 $ 1 P.L.Q./Q.L.P. 2001
-* Audet, Louis 1 850,00 $ 4 P.L.Q./Q.L.P. 2000
Tiré du site du DGE :
http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/financement-et-depenses-electorales/recherche-sur-les-donateurs.php

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Gilles Paquin32 articles

  • 137 100

Ancien directeur de la section politique au quotidien La Presse. Journaliste pendant 35 ans, il a aussi travaillé à la radio et à la télé de Radio-Canada ainsi qu'aux quotidiens Le Droit à Ottawa et au Montréal-Matin. Il a été correspondant et envoyé spécial dans de nombreux pays en Europe, en Afrique, en Amérique latine et en Asie.





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19 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 février 2014

    Je vis dans l'ouest de l'île de Montréal et d'après ce que je vois, je pense que le taux d'immigration dépasse largement le besoin depuis une douzaine d'années.
    Je vois plusieurs parents qui vivent ici sans travailler et donc sans s'intégrer. Le fils de mon voisin est retourné dans son pays d'origine pour trouver du travail après s'être fait payer son éducation en grande partie aux frais du contribuable.
    La difficulté à se trouver un travail ici en français est un facteur très important qui incite éventuellement les familles à perdre intérêt au français même si la communauté anglophone de Montréal n'a rien d'intéressant à offrir comme travail.
    Je pense donc qu'un excès du taux d'immigration au delà du taux de création d'emplois francophones signifie une perte nette pour la société francophone. Ce qui est actuellement le cas à Montréal.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 février 2014

    Moi je sais comment agir à mon petit niveau...reflichez monsieur ...!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2014

    Dans la question d'immigration, il y a la partie "réfugiés".
    Le Canada et le Québec accueillent des gens qui fuient le pire...souvent la mort.
    Or, il arrive que, pour certaines familles de réfugiés, ça va être presque impossible de s'en sortir.
    J'ai oeuvre pendant une dizaine d'années dans l'accueil de réfugiés Colombiens: règle générale c'est une belle immigration. Au bout de 4-5 ans, la plupart des familles sont débarquées du BS, sont autonomes et ne vivent pas en ghetto.Beaucoup de ces familles ont été envoyées en régions.
    Il y a 3 mois, est arrivée ici,en région (60 km nord est de Montréal) une famille colombienne. La grand-mère de 72 ans(analphabète), la mère avec 5 enfants âgés entre 2 ans et 21 ans. Parmi ces 5 enfants, une jeune fille de 16 ans avec un bébé de 2 ans.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2014

    Une immigration assimilable se justifie lorsque la nation-hôte est elle-même en croissance. Mais lorsque celle-ci est décroissante, l'assimilation devient moins certaine, et l'immigration passe dans la gamme mutation, invasion et remplacement.
    Les Amérindiens l'ont expérimenté.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2014

    @Jo
    J’ai de très bons amis immigrants et je ne m’en passerais pas.
    La question n'est pas la
    J'ai travailler plusieurs années avec des immigrants .
    On avait entre autre des Egytiens,un Syrien,un juif,2 Haitiens parmis le groupe
    Des confrères de travail a qui je n'ai jamais rien eu a reprocher et impeccable au niveau du travail
    Cependant pourquoi rabaisser et piocher sur le travailleur québécois comme se plaise a le faire certain intervenant du monde des affaires pour vendre l'idée qu'ils ont derrière la tête..soit d'exploiter et payer moins cher les travailleurs immigrants et c'est pourquoi ils veulent une immigration massive qui vas leur permettre de niveller par le bas les salaires et les conditions de travail devant une main d'oeuvre plus qu'abondante issue de l'immigration
    C'est bien beau ouvrir au maximum les portes de l'immigration pour avoir un pool immense de travailleurs qui vas permettre au monde des affaires de faire la fine gueule en choisissant la crème et en laissant sur le carreau la majorité d'entre eux sans emplois une fois arriver ici
    Est ce un prétexte pour le secteur privé de rechercher une excuse pour payer le moins cher possible leur travailleur québécois en leur trouvant tout les défauts inimaginables et en argumentant que ce sont des gens moins qualifier, moins productifs et moins compétents que les travailleurs immigrants?
    Y as t-il des emplois suffisants qui les attendent ou vont-il se ramasser sur l'aide sociale ou sur des emplois de misère òu ils seront exploiter avec des conditions de travail digne de l'esclavage
    Ensuite il y as la question d'adaptation d'une certainne immigration venu du Maghreb comme l'iman Salem Elmenyawi et l'iman Jazeri expulsé au Maghreb qui refuse de considérer que les valleurs du pays qui les ont accueillis sont différentes de celles du pays qu'ils viennent de quitter
    Qu'ici au Québec et au Canada qu'il y as une seule sorte de loi et ce sont les lois civiles qui ont cours et non les lois religieuses du coran et de la charria islamiste
    Que l'on vienne pas me dire qu'une musulmane qui exige un casque anti bruit dans une garderie pour que son enfant soit a l'abri de la musique occidentale qu'elle démontre une faculté d'adaptation
    C'est plutot le refus d'intégration et l'affrontement qu'elle recherchait
    Elle est venu ici en revendicatrice de l'islam pour imposer ses vues et ses règles de vie comme si elle vivait encore dans le pays qu'elle as quitter et qui selon elle interdit que la musique occidentale ne contribue a corrompre son enfant
    Elle n'avait qu'as rester chez elle au Moyen Orient si elle tenait tant a ce que son enfant ne soit pas corrompu par la musique occidentale dans une garderie du Québec
    Ce n'est pas aux Québécois a s'ajuster a son refus de s'intégrer minimalement
    On vas tu se faire marcher dessus encore longtemps par ce genre d'intégriste revendicateur d'islam comme le demande Couillard et le parti libéral de la ministre Line Beauchamp qui avait trouver que ce casque anti bruit était un accomodement plus que raisonnable a offrir a cette intégriste .

  • Marcel Haché Répondre

    2 février 2014

    Si, dans la même semaine, un journaliste de Radio Tralala s’informe auprès d’un dirigeant d’une P.M.E. s’il compte employer du personnel dans les semaines et les mois à venir, le même dirigeant répondra invariablement au journaliste complaisant ce qu’ont déjà répondu pour lui les chambres de commerce. Et si l’humeur politique des rouges et des « sondeux de l’opinion public » est à débaucher plutôt qu’à embaucher, le « décideur »répondra au journaliste qu’il ne compte pas embaucher, que le temps des Fêtes est passé, qu’il fait trop froid ou qu’il pleut trop souvent, que c’est bien malheureux, mais que, depuis l’élection d’un gouvernement péquiste, le climat et même la longueur des jours auraient changés, ce qui lui met un peu beaucoup d’ « incertitude » dans la tête et dans les poches. Et tout cela pour affirmer à la fin, penaud, qu’il regrette un peu maintenant d’avoir voté lui-même avec toute sa famille pour le P.Q.
    Mais si, dans la même semaine, le même « décideur » reçoit un appel d’un fonctionnaire avec qui il fait affaire régulièrement, qui l’invite à participer à un de ces misérables salons de l’emploi, le même dirigeant, dans la même semaine, tout son mal de tête soudainement disparu, tend alors une oreille pointue, eh oui, je vous l’assure, et débourse le prix de son kiosque et de sa participation au salon…fait alors valoir des postes à pourvoir bientôt, au cas…sait-on jamais…question de se manager l’emploi des « perles » sur un marché de l’emploi en pé-nu-rie, on rit pas avec la pénurie, Radio Tralala l’a dit, Nous sommes en pénurie, une pénurie de « perles » d’autant plus rares évidemment qu’elles pourraient être subventionnées, des « perles »provenant aussi bien des souches que de l’immigration.
    Mais quant à cette immigration, celle provenant le plus souvent de pays dits « en voie d’émergence », de ces pays supposément seulement capables de produire de la main d’œuvre, supposément elle aussi, supposément super-super-super-qualifiée, que Nous sommes évidemment bien trop nuls pour produire nous-mêmes, Radio Tralala n’arrête pas de Nous l’expliquer, mais si hélas ces pays en émergence sont incapables de retenir leur main d’œuvre super-super-super qualifiée, alors Welcome in Canada. Ma très humble expérience…
    Au fond, et très souvent, des « décideurs » et des journaleux aussi « orientés » que les agents d’affaires « enlignés solides » de la F.T.Q. Construction. Aucune différence. Aucune. Ma très humble expérience aussi…

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2014

    L'immigration c'est rentable lorsqu'il y a francisation de tous les immigrants , lorsqu'il n'y a pas ghettoïsation suivant les races , suivant les religions et suivant les niveaux sociaux. L'immigration contrôlée par les fédéralistes c'est mortel c'est leur principal moyen pour détruire pour toujours la Nation francophone québécoise et diriger l'économie au Québec à partir des Ambassades canadians et les Commissions d'enquêtes bidons dirigés précisément contre le QUÉBEC INC.
    MICHEL GUAY

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2014

    J'ai de très bons amis immigrants et je ne m'en passerais pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2014

    @ tinonica
    Il ne faudrait pas oublier dans le calcul les montants que l’émigrant envoie à sa famille. Ce sont des sommes sorties de l’économie québécoise. Souvent ce dernier ira vivre sa retraite dans son pays d’origine tout en profitant des services de son pays d’accueil.
    Sans oublier tout ceux qui s'en vont se faire enterrer dans leur pays ,..payé avec la prestation de la régie des rentes du Québec .
    Selon nos multiculturalistes ,ils aiment tellement le Québec et surtout le Canada que la terre canadienne n'est pas assez acceuillante et digne pour y reposer en paix
    A la fin ,beaucoup d'entre eux prennent le dernier chèque pour la prestation de décès payé par la régie pour aller se faire enterrer dans leur vrai pays qu'ils n'ont finalement jamais quitter
    J'ai lu dans le courrier du sud le compte rendu d'un séminaire a l'emploi concernant les bienfaits du travailleur immigrant par rapport au travailleur québécois
    Un conte rendu assimilable a du racisme anti québécois de souche venant de nos multiculturalistes du monde des affaires qui utilisent cette idéologie comme tramplin pour se lancer dans leur racisme anti québécois de souche
    Un bien cuit en règle et une dévalorisation du travailleur québécois par nos multiculturalistes du monde des affaires
    Ce qui en ressort:
    Le travailleur immigrant est plus compétitif et productif que le travailleur québécois

    Le travailleur immigrant comble les postes que des québécois ne peuvent occuper par manque de qualification et de compétence
    Le travailleur immigrant est plus qualifier que le travailleur Québécois

    Le rendement du travailleur immigrant est meilleur et supérieur que celui du travailleur québécois
    Contrairement au travailleur québécois ,le travailleur immigrant s’identifie aux valleurs de l’entreprise
    Contrairement au travailleur québécois le travailleur immigrant est fidèle a l’entreprise etc.. etc
    Une litanie de propagande infect en faveur de l’immigration et de bassesses sur le travailleur québécois qui est décrit comme un paresseux,un fainéant,un pas fiable,un déloyal, un incompétent en manque de qualification et un moins que rien.
    Faite le contraire et attribuer les tares que ces intervenants du monde des affaires attribuent aux travailleurs québécois et mettez les sur le dos des immigrants
    Vous allez déclancher une tempête des multiculturistes ..mais quand ce sont des québécois de souche qui en font les frais ,les multiculturalistes du monde des affaires qui sont en faveur des vagues d'immigrations massives peuvent lancer n’importe quel saloperie et insultes au visage du travailleur québécois et il doit se taire et encaisser sans broncher
    Pour le travailleur immigrant qualifier qui ne se trouve pas d'emploi..il est automatiquement victime de racisme et de rejet
    Pour le travailleur québécois qualifier sans emploi qui est dans la même situation ..il n'a qu'as s'en prendre a lui même ,c'est un fainéant qui ne fait pas les efforts nécéssaires en ne frappant pas aux bonne portes ..point a la ligne

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2014

    @tinonica
    Souvent ils n'attendent même pas leur retraite pour retourner dans leur pays quitte à revenir ici pour profiter du système de santé ou encore envoyer étudier dans nos universités, à peu de frais, étant citoyen.
    Dubreuil et Marois dans "Le remède imaginaire" en donne un exemple avec les immigrants dits "investisseurs", au chapitre 7. Rappelez-vous aussi tous ces "citoyens" canado-libanais que le gouvernement canadien fut sommé de secourir à Beyrout, en leur envoyant un navire afin de les déplacer à Chypre! Souvenons-nous également que ces "bons" citoyens se sont plaint qu'on leur ait envoyé un vieux navire, plus ou moins rouillé.
    Faut-il en rire, faut-il en pleurer.
    En ce qui concerne le système de santé, on sait que ce dernier craque de partout, mais a-ton seulement calculé le nombre de médecins supplémentaires que cela nécessite d'avoir 50 000 immigrants par années alors que peu de médecins immigrants sont reconnus par le Collège des médecins - peu importe la raison, bonne ou mauvaise, la réalité est là - , d'hôpitaux également, etc.

  • Marcel Haché Répondre

    1 février 2014

    M. Paquin, Nous n’avons pas besoin d’immigration. Si c’était le cas, vraiment le cas, le b.s ne serait pas rempli de nouveaux arrivants… ni autant de fonctionnaires occupés à tourner en rond.
    Le remède est bel et bien imaginaire. La facture est par ailleurs bien réelle.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2014

    Il ne faudrait pas oublier dans le calcul les montants que l'émigrant envoie à sa famille. Ce sont des sommes sorties de l'économie québécoise. Souvent ce dernier ira vivre sa retraite dans son pays d'origine tout en profitant des services de son pays d'accueil.
    Noel

  • Stéphane Sauvé Répondre

    31 janvier 2014

    Combien d'immigrants nouvellement arrivés (12 mois avant la tenue du référendum) furent nécessaires pour faire pencher le "oui" au "non' ?
    ...quelques milliers.
    Les feds ont compris leurs utilités.
    Mes amis immigrants méritent mieux.
    S'en servir pour des fins politiques est dangereux, irresponsable et contraire aux principes fondamentaux d'une démocratie qui se respecte.
    __________

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2014

    Pfff...
    Je fait un DEP présentement...
    Avec un ingénieur russe...
    Un enseignant magrébin...
    Un crack d'informatique algérien...
    Un putain de génie vietnamien...
    À faire un DEP...
    Car on ne les engagent pas...
    Il y a une masse d'individus incroyablement qualifié auxquels on refusent l'opportunité d'être employé...
    Pas de formations concrètes par les entreprises afin de faire au pire la mise à niveau de cerveaux très compétent.
    Une vrai farce!
    On divise simplement la pauvreté... par communauté.
    La roue est carré... elle ne tourne plus.
    Et tout le monde gueule après le cheval qui peine à tirer.
    Bordel que nous sommes devenus insignifiants...

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2014

    @ O,
    "Non seulement nous importons des bénéficiaires de chômage et d’aide sociale, mais aussi, l’occident reçoit par osmose des sujets de destruction."
    Cette constatation que vous faites est malheureusement souvent vraie.
    Cependant, cette situation est encore plus triste pour les immigrants qui la subissent que pour les natifs. Car ces immigrants croyaient arriver dans un pays où tous vivent grassement et s'aperçoivent que ce n'est pas le cas. Donc, ils vivent une amère déception en vivant de l'aide sociale (et on ne peut pas vraiment dire "vivre" avec l'aide sociale car cela permet à peine de survivre).
    De plus, le multiculturalisme affecte l'identité des peuples, cette identité nationale et ethnique avec ses caractéristiques propres qui constitue une grande richesse de l'humanité à protéger et à cultiver, évidemment. C'est d'ailleurs pour cela que les gens voyagent, pour aller voir des gens bien représentatifs des pays qu'ils visitent.
    La pensée de nos décideurs politiques et économiques semble totalement confuse et à la dérive.
    Leurs décisions et leurs politiques semblent manquer de sens. Ça doit faire partie de ce qu'on appelle la décadence d'une civilisation.
    Avec la nature qui semble se déchaîner, en particulier cet hiver, et avec tous les volcans qui se réveillent (il y a un nouveau à toutes les semaines qui entre en éruption), j'ai bien peur qu'un cataclysme naturel de plus grande ampleur emporte ce qui nous reste de civilisation, un peu comme c'est arrivé à l'époque de Noé.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2014

    Les mariages forcés de Québécoises, une façon pernicieuse de détourner les règles de l'immigration.
    http://www.lapresse.ca/actualites/national/201401/31/01-4734248-quebecoises-et-mariees-de-force.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4734258_article_POS1

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2014

    Savez pourquoi ils mettent des "anses" après les cruches
    s'est pour mieux les remplir.
    Si Cogeco est un câble il n'a pas d'antenne. En campagne
    on appelle ca une paire d'oreilles. Au printemps on
    appelle ca des oreilles de crisse. Ca se mange avec du jambon, des fèves au lard, arrosé de sirop d'érable.
    S'il reste encore de la neige on faits de la "tire"
    Recette: Ca prends de la neige, un bâton, de la tire
    et beaucoup d'imagination.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    31 janvier 2014

    Mme Marois aurait consenti à réduire le chiffre de 55,000 à 50,000 ?
    Geste de gouvernance souverainiste minoritaire ? Simple signal à son électorat ? Le mythe de l’immigration favorable à la croissance étant si tenace, si elle annonçait une réduction de moitié de ce taux accepté depuis des décennies, prêterait-elle flanc à l’opprobre de toute la classe économique ?... Même convaincue de la fausseté du mythe, peut-être ne verrait-elle pas dans un mois de campagne électorale le temps suffisant pour démontrer l’allègement social que constituerait une coupure dans ce gonflement de bénéficiaires à l’aide sociale.
    Cependant, ne pourrait-elle pas donner un signal plus clair à nos combattants anti-intégrismes pour les encourager à tenir bon ?
    Il y avait, ce jeudi soir au Lion d’Or à Montréal, une salle gonflée à bloc de Québécois venus soutenir la cause de Djemilla BenHabib qui fait face à une poursuite bâillon de la part de groupes qui auraient intérêt à la faire taire. On y a appris que le même manège pend sur la tête d’autres personnes qui ont cru immigrer dans un pays libre, mais qui sont menacées de mort ici pour avoir trop parlé... Il y a les crimes d’honneur, il y a des marches haineuses dans nos rues de la part de loups déguisés en moutons... Ce n’est donc pas que question de nombre... Le filtre laisse passer de la lie !
    Non seulement nous importons des bénéficiaires de chômage et d’aide sociale, mais aussi, l’occident reçoit par osmose des sujets de destruction.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2014

    Ça m'attriste de voir des immigrants arriver ici en pensant que le Québec, c'est un Klondike, et une fois installés au Québec, en arracher.
    Ce n'est pas seulement un problème d'intégration, c'est aussi un problème de rareté d'emplois de qualité bien rémunérés au Québec.
    Se pose donc toujours la question du pourquoi du 50 000 immigrants par année au Québec que les gouvernements font entrer sous la pression de gros patrons dans le genre du monsieur Audet dont vous parlez.
    Le professeur Lauzon ironise sur la soi-disant sagesse d'un p.d.g. dans un récent article:
    "Le P.D.G. d’Exxon-Mobil n’est pas biaisé comme le sont les scientifiques environnementaux. C’est un homme d’affaires averti et doté d’un gros bon sens tourné vers la recherche du bien commun."
    http://lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=5075