Les dissidents et les campagnes de désinformation sur Cuba

Une histoire de romans policiers

Tribune libre 2010


LES DISSIDENTS ET LES CAMPAGNES DE DÉSINFORMATION SUR CUBA
Il n'est pas toujours facile de se faire une juste idée de ce qui se passe à Cuba pour celui qui prend ses informations au hasard des lectures de nos quotidiens ou de commentaires glissés sur les sites internet. Malheureusement, nous n'avons pas toujours le temps de contrôler ou de vérifier l'information qui nous est livrée. Pourtant, nous voulons bien disposer d'une information fiable sur la base de laquelle fonder un jugement le plus près de la vérité des choses et le plus juste à l'endroit des divers acteurs impliqués dans les évènements racontés.
Le site internet « LE GRAND SOIR » vient de mettre en ligne divers articles fort intéressants sur les dissidents cubains récemment libérés et envoyés en Espagne. Étant donné que certains se font un devoir de nous les présenter comme de véritables héros, sortis vivants, comme par miracle, des cachots de Cuba, les présents articles seront de nature à mettre quelque peu les pendules de l'information à l'heure. À vous d'en apprécier la crédibilité.
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Oscar Fortin

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2010

    Voilà la tactique du vrai manipulateur: toujours répondre à côté du sujet (vous vous accrochez au mot "sensibilité" que je mettais en conclusion, pour ne pas dire "parti pris". 'vous fatiguez pas, on s'est entendu. Si Fidel a les mains rouges (comme son ami Che à la même époque) et qu'on joue son valet, y'a pas de gloire.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2010

    Pour O: Je n'ai vraiment pas tout compris ce que vous m'avez dit. Il y a comme des bouts qui me manquent, car mon intervention ne faisait que reprendre une de vos affirmations, disant que ce n'était en somme qu'une question de sensibilité. On choisit un camp ou son opposé sur la base d'une certaine sensibilité. Ma réponse vous renvoie à des critères autres que ceux de la manipulation des faits pour mieux répondre à notre sensibilité, mais à une meilleure approximation des faits pour mieux se rapprocher de la vérité. La personne de bonne foi va dans ce dernier sens et l'autre manipule les faits pour les ajuster à sa sensibilité. C'est vraiment ce que je pense.
    Plus intéressant est de savoir que vous travaillez en étroite collaboration avec M. Perez. J'ai pensé que vous pourriez lui donner un coup de main pour répondre aux questions que je lui pose depuis longtemps sur le coup d'État militaire qu'il a appuyé avec toute la force du respect de la Constitution hondurienne. Je vous les transmets et avec lui vous pourriez nous apporter des réponses consistantes et articulées.
    1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation du Président constitutionnel, Manuel Zelaya, n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
    2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
    3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
    4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
    5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
    6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
    7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
    8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
    9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire."

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2010

    Monsieur Fortin,
    Je connais le mépris que vous ressentez pour les citoyens assez conscients de notre État totalitaire pour ne pas afficher le nom complet de leur famille. Si vous ne le verbalisez pas cette fois, vous n’en portez pas moins des accusations vicieuses contre une opinion claire que j’exprimais. Vous laissez planer le doute sur qui « manipule les faits » et qui a la vertu de « l’approximation » des faits pour mieux comprendre. Je vous laisse argumenter là-dessus avec M. Perez qui vous apporte des faits en abondance dans sa lettre ouverte.
    Je ne pouvais quand même pas laisser passer votre sournoise insinuation : « vous vous lavez vite les mains lorsque les faits viennent vous déranger dans votre parti pris »… Cette réplique trop émotive pour être compréhensible peut cependant, par sa formulation fasciste (nier le droit de l’autre) plaire à un lecteur distrait qui n’aurait pas lu la biographie de Fidel mais qui subirait l’influence de votre image internationaliste.
    Si vous n’avez pas, de votre côté, de « parti pris », pourquoi n’appliquez-vous pas votre propre vœu général : « respecter l’intelligence et la bonne foi des gens » ? La bonne foi, la foi…
    Ouhgo

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juillet 2010

    Pour "O": Il est un peu facile de ramener l'analyse des faits à une question de pure sensibilité. Il y a, me semble-t-il, des critères qui doivent nous guider dans la recherche de la vérité. Il y a une différence de nature entre la "manipulation" des faits pour mieux tromper et une meilleure "approximation" des faits pour mieux comprendre. Je trouve que vous vous lavez vite les mains, lorsque les faits viennent vous déranger dans votre parti pris.
    De toute manière, chacun et chacune saura bien tirer les conclusions des analyses qui leur sont présentées. Il faut savoir respecter l'intelligence et la bonne foi des gens.

  • Archives de Vigile Répondre

    20 juillet 2010

    "les présents articles seront de nature à mettre quelque peu les pendules de l’information à l’heure. À vous d’en apprécier la crédibilité." ...(en effet, la crédibilité)
    C'est l'envers de la médaille: à la défense d'une Revoluciòn avortée.
    Comparons: "Les Arrêtés" de Toronto, pour nous, sont des dissidents de Harper, expulsés comme indésirables sous la matraque RCMP: "Get the Fuck back to Quebec" Nous nous disons persécutés par ce régime religieux de droite pro-privé.
    Mais la presse gescaïenne du parti répandra vite sa propagande sur ces dissidents au régime assimilateur conservateur: Des agitateurs, casseurs, agents de désordre, briseurs du Rêve Canadian et traîtres à la Patrie unie sous la Reine Élizabeth II. Alors que le Milliard ne leur a pas permis de les photograhier, les vrais casseurs: demandent l'aide du public. "Les Arrêtés" ont été plutôt cueillis dans leurs sommeil, en train de comploter!
    Quels pendules de l'information sont à l'heure? ...à nous d'en apprécier la crédibilité. Chacun choisit son camp selon ses sensibilités.