C’est le Mardi 20 Octobre que le coup d’envoi d’une nouvelle révolution de couleur en Afrique sera donné. Le Congo en est la cible. Le motif ? Toujours le même : le refus d’un changement constitutionnel. Dans le cas présent, d’après les évènements sur place, il s’agirait plutôt d’un prétexte pour destituer le président Sassou Nguesso.
Cela fait déjà un certain temps que le Congo est dans le collimateur des puissances occidentales. Parmi les raisons de cette animosité, il y a, bien sûr, le partenariat avec la Chine. Bien des chefs d’état Africains le savent: traiter avec la Chine équivaut à un ticket vers la sortie immédiate, et le chaos pour leur pays. Le Congo s’apprête à en faire l’expérience, sous la forme d’un Maïdan congolais. Des tracts sont déjà distribués, non pas pour manifester contre le référendum, mais pour demander le départ pur et simple du président élu Sassou Nguesso.
Des armes ont déjà été saisies, et des agents américains ont déjà été arrêtés, puis relâchés sur l’intervention de l’ambassade américaine. Tout cela promet une « révolution » sanglante. Les Congolais, se laisseront-ils entrainer vers le chaos par les puissances étrangères qui ne leur reconnaissent même pas le droit de tenir un référendum, arme suprême de la démocratie ? RI
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Exclusif. Des mercenaires, des armes et les services secrets français derrière la marche de l’opposition à Brazzaville!
Au Congo-Brazzaville, l’alliance des partis de l’opposition IDC-FROCAD planifierait, avec l’aide des « puissances occidentales », une sanglante marche, le 20 octobre 2015, pour “éliminer” Sassou Ngouesso, qui a annoncé un referendum le 25 octobre pour la nouvelle constitution qui le maintiendrait au pouvoir.
Les populations du Congo-Brazzaville ne savent pas de quoi demain sera fait au lendemain du 19 octobre 2015. Tout le monde retient son souffle.
D’après une source sécuritaire, plus de 300 mercenaires, ainsi qu’une importante quantité d’armes ont été saisis par les autorités brazzavilloises.
« Nous avons arrêté des centaines de mercenaires et des armes à travers le pays », affirme cette source qui a requis l’anonymat, sans spécifier l’endroit exact de ces arrestations.
Selon ce « haut-gradé » des services de sécurité congolais, ces mercenaires auraient été embauchés par la coalition des partis de l’opposition, qui a appelé à l’opération «bye bye Sassou Nguesso », une série d’actions sensée faire partir le président congolais du pouvoir.
Cette information vient s’ajouter à la tension très palpable dans la ville de Brazzaville depuis l’annonce du référendum qui pourrait offrir un troisième mandat à Sassou Ngouesso, arrivé au pouvoir après une sanglante guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts en 1996.
« Ces mercenaires ont affirmé avoir reçu l’aide des +puissances étrangères+ avec comme plan de créer de désordres conduisant à un véritable carnage durant la marche du 20 octobre, et de faire porter le chapeau au gouvernement », révèle la même source à notre correspondant à Brazzaville.
Selon d’autres sources, les services de sécurité français, notamment la fameuse DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), largement impliquée dans le renversement de Mouammar Kadhafi en Libye, seraient impliqués derrière cette « opération ».
La DGSE recruterait également des Congolais basés en Afrique du sud, qui, d’après la source, prépareraient « quelque chose de sale ».
A Brazzaville, le gouvernement a, depuis quelques jours, renforcé le niveau de sécurité dans les principaux points stratégiques.
Selon les informations de notre correspondant sur place, les autorités auraient pris « des dispositions » pour parer à « toute éventualité ».
Le gouvernement de son côté calmerait le jeu, en tentant une médiation diplomatique dans le but d’éviter une situation similaire à la guerre civile de 1996.
De Brazzaville,
Direct.cd
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