La force bâillonnante de la ligne de parti vaincue

Vive le Pierre Curzi libre!

Ou comment on prive les députés de la liberté de parole

Tribune libre


Depuis son départ du PQ, M. Pierre Curzi a recouvré la liberté d'expression qu'il avait partiellement perdue en se soumettant à la ligne de parti du PQ, comme tous les députés de n'importe quel parti doivent le faire sous peine de sanctions.

Les idées importantes qu'il ne pouvait exprimer qu'à mots couverts ou en réunion privée peuvent enfin être révélées publiquement au grand bénéfice de la cause nationaliste. Félicitons-le d'avoir le courage de ses convictions et de prendre les moyens pour dénoncer les graves problèmes que son ancien parti préfère balayer sous l'autruche. On peut rêver sur la force de changement qu'opèrerait une plus grande liberté d'expression de chaque député assujetti à la langue de bois.

Transgressant courageusement le puissant tabou, M. Curzi se prononce sur plusieurs aspects des problèmes liés à l'immigration mal contrôlée et défigurante telle qu'elle sévit à Montréal.

Il "ose" parler de:

- la nécessité de diminuer les quotas

- du taux de chômage «extrêmement élevé de 30 %» chez les nouveaux arrivants

- du fait français mis en péril à Montréal par la majorité d'immigrants qui lui préfèrent l'anglais

- du fait que l'intégration refusée par l'immigrant s'accompagne généralement du rejet de la cause souverainiste

J'ai moi-même abordé tous ces enjeux ensemble ou séparément dans de nombreux articles bien documentés, en étant bien conscient du tabou que j'avais à transgresser au nom de la défense de notre nation. Les fédéralistes cherchent à nous faire taire et accepter docilement les programmes de dilution de la nation sans résistance de notre part pour en venir à leurs fins exterminatrices.

Et bien non, ça ne marchera tout simplement pas. Car de plus en plus de voix s'élèvent pour contester ce processus de dénationalisation de notre peuple canadien-français visant à le remplacer par une marée informe réfractaire ou indifférente à sa culture spécifique et qui ne demande pas mieux que de se substituer progressivement à lui.

M. Pierre Curzi est l'une de ces voix héroïques et mérite à ce titre toutes nos louanges et notre approbation. Que d'autres se joignent à lui et que le peuple se prononce pour sa propre libération par l'accession à l'indépendance.

Référence:
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201107/14/01-4418009-immigration-curzi-juge-la-cible-trop-elevee.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_actualites_747_section_POS1
Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2011

    [1] Tout cela est le résultat de 2 facteurs : la ligne de parti qui existe à l'intérieur des partis politiques dans cette fausse "démocratie" qui est la nôtre et celle relative à la gouvernance provinciale.
    [2] Les députés ne sont pas des gens libres. Ils sont toujours en représentation devant leurs électeurs et doivent se soumettre aux ordres de la hiérarchie au sein de leur parti.
    [3] C'est une forme d'esclavage moderne résultant de notre démocratie malade. Pierre Curzi l'a très bien compris.
    [4] Mieux vaut 4 députés indépendantistes vraiment libres que 47 moutons qui suivent la ligne de parti. Bêêêêê....
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2011

    "Que d’autres se joignent à lui"...
    En effet, Curzi est un personnage vulnérable. Dans toute sa sincérité, parfois proche de la naïveté, il a tendance aux actions solitaires. Tribun capable de haranguer les foules, il peut manquer de répartie en entrevue. Comme il lui faut des silences pour enchaîner ses phrases, il gagnerait à se faire accompagner. Sinon, on en fera une victime. Comme on a fait de lui, en travestissant sa parole, dans l'épisode de Sir Paul. Il avait pris la parole pour affirmer la différence des Québécois et on l'a caricaturé en xénophobe. Tout ceci a ensuite été clarifié par le Conseil de presse, mais les lignes ouvertes font toujours flèche de bois pourri. Et la lutte pour le français prête flanc aux archers les plus vicieux.
    L'été semble muet mais les démissonnaires cogitent.

  • Réjean Labrie Répondre

    22 juillet 2011

    Devant de si heureux résultats, peut-être que tous les députés devraient prendre de l'avance et devenir indépendants comme le Québec doit le devenir lui-même un jour!
    Réjean Labrie