Vulnérabilité de SNC-Lavalin à un contrôle étranger: François Legault veut agir

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Interventionnisme de la Caisse dans le dossier SNC-Lavalin

Le premier ministre François Legault confirme que des institutions québécoises s’activent afin d’éviter que des intérêts étrangers cherchent à exercer une prise de contrôle du fleuron québécois de l’ingénierie SNC-Lavalin.


Mercredi, La Presse rapportait que depuis le printemps dernier, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) avait acheté pour près de 500 millions $ d’actions de la firme montréalaise, dont 200 millions $ dans les trois dernières semaines.


La participation du gestionnaire d’actifs dans SNC frôle maintenant la barre des 20 pour cent, comparativement à 14,9 pour cent en mars. Au cours boursier actuel, la participation de la Caisse de dépôt dans SNC-Lavalin vaut un peu plus de 1,6 milliard $.


Jeudi, le premier ministre Legault a affirmé en entrevue à la station radiophonique 98,5FM, de Montréal, qu’il avait récemment rencontré à ce sujet le président et directeur-général de la Caisse de dépôt et placement, Michael Sabia, en compagnie du ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon.


Mercredi, le ministre Fitzgibbon a reconnu en mêlée de presse à Québec que SNC-Lavalin était vulnérable à une prise de contrôle étrangère.


Le premier ministre s’est quant à lui montré préoccupé par le fait que SNC-Lavalin n’ait pas d’actionnaire de contrôle, alors que la firme, malgré sa profitabilité actuelle, demeure sous surveillance en raison de malversations de certains de ses anciens gestionnaires.


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