Drainville
14 janvier 2012
"Malgré les sondages, avec Duceppe à la tête du PQ, la mort ne sera que retardée".
Pas "sera",serait.Et pas"retardée",mais bel et bien accélérée.
La gouvernance comme méthode
Réplique à ceux d'O.N.
J.-M. A. n'était pas l'homme de la situation. Une femme pourrait l'être.
On jase, là
Retour sur un message différé
La patrie est en danger
Réponse à Henri Martineau.
Se pincer le nez ? Sans doute.
Serrer les dents ? Sans aucun doute.
Avant l'audace, du nerf
Pourquoi pas...
Ne retenir personne...
P.Q. La TOUCHE perdue
Parler la langue qu'il faut
Des chauffeurs du dimanche, les indépendantistes ?
Questions pour sortir d'un isolement chronique
Vivement l’Union sacrée de tous les indépendantistes !
Le Québec débloqué, rien ne pourra plus nous arrêter
L’état des lieux après le 4 septembre — L’insoutenable légèreté
La différence entre Aussant, Parizeau et Bouchard
Savoir jouer le score
C'est à O.n. de revoir ses hypothèses
14 janvier 2012
"Malgré les sondages, avec Duceppe à la tête du PQ, la mort ne sera que retardée".
Pas "sera",serait.Et pas"retardée",mais bel et bien accélérée.
11 janvier 2012
Les fans du CH ne se trahissent pas eux-mêmes.Ils restent fidèles.
S'il y a trahison quelque part--et il y a une véritable démission qui ressemble à de la trahison--c'est chez les journalissss sportifs qu'il faut chercher.
10 janvier 2012
@ Gilles Jean
Vous avez raison. Mais cette aptitude à se tirer dans le pied fait partie d’une spirale descendante inaugurée par Jacques Parizeau. Et nous dégringolons maintenant à vitesse grand V.
M. Marineau peut bien prévoir une implosion du parti de Legault, cela ressemble plus à une prière qu’à une fine analyse : parmi tous les démissionnaires du P.Q., aucun d’eux ne s’est joint à ce jour à Québec Solidaire, le parti copain-copain du N.P.D. N’est-ce pas curieux ? Tous des carriéristes évidemment…
Mais au fait, est-ce que ce n’est pas Legault qui est en train de « coaliser » tout le vote québécois, ce qui était pourtant la mission historique du P.Q. et plus encore celle des indépendantistes ?
Et si demain il y avait un gouvernement de la C.A.Q., (la probabilité est quand même plus grande qu’avec O.N.) n’y-a-t-il pas fort à parier que le West Island n’en serait pas, lui toujours fidèle au P.L.Q. ?
Une victoire de la C.A.Q. pourrait bien être alors une formidable claque sur la gueule des indépendantistes, bien davantage qu’une claque au P.Q. Car le 2 Mai dernier, le fameux 2 Mai, la victoire de Jack— son sourire, absolument insuffisant et insignifiant comme explication de sa victoire -- ne pouvait coïncider qu’avec une immense fatigue engendrée par une interminable et intolérable spirale descendante de la Cause qui nous tient à cœur.
Reprendre et persévérer dans l’erreur historique de Jacques Parizeau—en parler avant, pendant et après, jour et nuit, partout, et faxer à nos ennemis la date du référendum ainsi que la question—c’est très précisément s’abandonner à la spirale descendante de notre Cause. C’est la meilleure façon de rester dans l’opposition encore très longtemps.
Pourtant, le temps presse….
9 janvier 2012
Vous ne savez pas de quoi vous parlez Yvan Lachance. Allez donc vérifier sur le site même du CH le type de repêchage fait par votre CH qui est aussi le mien.
C’est une chose que d’avoir mis fin au repêchage de deux canadiens-français (pré-repêchage) au profit du CH *, c’en est une autre que votre club et le mien ne repêche plus de franco qu’au mieux au deuxième tour du repêchage, et plus généralement et plus souvent au troisième et quatrième tour, ce qui n’a alors plus beaucoup de signification.
Ce ne sont pas les manifestants de Montréal qui pourront changer grand-chose au nombre des joueurs franco du club, ni à la langue du coach. Le West Island—les Molson sont du West Island—le West Island veille au grain à cet égard sous l’œil complaisant et avachi de la presse sportive dite « québécoise »
L’espoir proviendrait davantage des manifestants de Québec, en faveur du retour des Nordiques.
*Marc Tardif et Réjean Houle, les derniers.
8 janvier 2012
@ RCd B
Pour paraphraser un sinistre individu : le Canada français n’existe plus depuis longtemps, il ne reste que des canadiens-français.
Quelle importance s’ils s’appellent eux-mêmes québécois ou canadien-français.
Le fleurdelisé est bien plus que le drapeau de la province de Québec, c’est Notre étendard à Nous. Que les Acadiens ou les franco-Ontariens aient leurs symboles distinctifs ne les empêchent pas de reconnaître la spécificité du fleurdelisé pour eux aussi. Même les canadiens-anglais du défunt Canada anglais savent cela.
Si vous alliez dans le Niagara un 01 Juillet, vous verriez souvent flottez le Red Ensign. Des Anglais ? Des Ontariens ? Des Canadiens ?
S’cuzez mais…c’est pas à vous ni à moi de les nommer…Même chose pour Nous…
8 janvier 2012
Le problème avec certains indépendantistes, c’est la québécitude. Cela leur fait considérer le West Island comme québécois, mais les franco Ontariens et les Acadiens comme des étrangers.
L’indépendance, c’est bon pour tout le monde— mais d’abord notre monde, Nous.
Ici,c’est à Nous que devraient se joindre les nouveaux arrivants, pas à Eux ! Et pour cela, c’est à Nous qu’il incombe de faire LE premier pas en avant vers notre liberté, Nous serions sans doute surpris alors d’être suivis et accompagnés bien plus que Nous l’estimons. Mais il Nous faut tracer le chemin par en avant : se mettre un pied devant l’autre, ce n’est pas comme toujours faire un pas de côté… Souhaiter prendre le pouvoir provinciale pour en faire le pouvoir nationale, c’est bien différent que de rester sur la touche de la rectitude, au plus grand profit des fédéralistes, mais en se disant indépendantiste.
Si l’indépendance était une affaire qui Nous concernait—et cela Nous concerne mon G.-- c’est-à-dire faire Notre indépendance plutôt que l’indépendance d’un État, ce qui est seulement assurer sa souveraineté sur un territoire, si c’était Nous qui étions au cœur du Projet, Nous pourrions être au cœur de l’action et d’un véritable premier pas en avant de notre gouvernement. Nous cesserions d’être mêlés, tout un peuple cesserait de l’être, et les indépendantistes les premiers cesseraient de s’emmêler à tous les 15 jours entre avoir un État et avoir plus d’État.
40 ans de marche forcée pour « plus d’État » n’ont pas fait aboutir notre État. Cette marche à « plus d’État » est devenue absurde. Nous Nous retrouvons sans défense. Les partis politiques ont failli à tous leurs devoirs. Ils y manquent encore. Des indépendantistes sont encore à la traîne du West Island. Incroyable ! Et le P.Q. bat la marche. Pitoyable !
On Nous fait pourtant la guerre depuis au moins…très longtemps. Wake up. Du nerf !
M. Labrie, vous avez mon appui.
30 décembre 2011
Peut-être ! Peut-être que le P.Q. est maintenant devant un dilemme : ou bien il parle jour et nuit d’indépendance et il n’est pas élu, ou bien il parle peu d’indépendance et il garde ses chances de prendre le pouvoir. Mais alors, le Pouvoir pour quoi, pour faire quoi ?
M. Pierre Gouin, votre analyse laisse penser qu’à partir de l’opposition, les indépendantistes pourraient éventuellement recevoir un mandat provenant de l’électorat. C’est votre droit de le croire et de l’espérer. C’est le mien de ne plus croire que cela soit possible, ni à court terme, ni à long terme. Votre analyse n’est pas le passage unique ni obligé de la détermination indépendantiste. D’autres avenues sont possibles. L’Indépendance, ce n’est pas de la saucisse Hygrade. Nous—Nous—sommes beaucoup plus que des consommateurs à qui on pourrait faire manger n’importe quoi pourvu qu’on y mette l’insistance nécessaire.
Si quelque chose de Grand devait être « mis sur la table » des québécois, c’est en provenance du gouvernement légitime—j’espère qu’il sera péquiste, avec ou sans gouvernanche chouverainiste, cela est si peu important-- que cela devrait s’articuler, l’opposition n’étant plus capable à elle seule, ni à quiconque, de servir de tremplin à une cause plutôt qu’à une autre autre. Le succès actuel de la C.A.Q. lui vient essentiellement de ne rien mettre sur la table. Il y a ici, pour les indépendantistes, les plus déterminés de la mouvance souverainiste, une admission très difficile à faire…
Plus le P.Q. et plus le P.L.Q. s’en prendront à la C.A.Q., le plus ils feront la fortune de Legault. Le P.Q. a plusieurs adversaires (dont lui-même), mais n’a pourtant qu’un seul ennemi : le P.L.Q. Ce parti sert de refuge et, même, de sanctuaire, au vote anti-Québec, et cela depuis si longtemps, qu’il apparaît comme légitime. Je déplore seulement l’incapacité du P.Q. de dénoncer le West Island (qui n’a jamais voté nulle part, ni ne votera jamais nulle part pour le P.Q. mais qui a toujours voté contre Nous) et qui sert de verrou pour bloquer notre société.
Mais à quoi cela pourrait-il bien servir au P.Q. de le faire, sur cette corde par ailleurs si Sen-si-ble, si toute une mouvance « indépendantiste » s’acharnait, toujours à revers, à le dénoncer lui-même ?
Y a pas juste le P.Q. qui serait maintenant devant un dilemme…
Bonne année 2012 à vous et à tous les vigiliens. Vive l’Indépendance.
28 octobre 2011
Il n’y a plus rien à sauver de ce qui est faisable ou désirable, André Vincent. Le P.Q. doit faire face à son destin. Cela fait depuis toujours d’ailleurs qu’il se sauve, qu’«y s’ pousse », qu’il s’évite de faire face.
Ne lisez-vous jamais ceux du P.I. qui ne réclament que ça : faire face ? Et voyez plutôt tous ces péquiss fouteurs de bordels, mais toujours prêts à rentrer au bercail pour une nouvelle fuite en avant.
Lisez donc Réjean Pelletier, en réponse sur mon dernier texte. Cela vous surprendra et le surprendrait lui-même : Réjean Pelletier serait capable de se rallier à Pauline Marois, ce que Pierre Cloutier ne fera jamais. Et pourquoi donc, André Vincent, parce qu’au-delà de la méthode, la gouvernance souverainiste, il y a quelque chose chez Pauline Marois qui indique très fort qu’elle fait face : à Charest, aux mutins, aux démissionnaires et à tous ceux qui veulent tellement de bien au P.Q. mais tellement de mal à l’indépendance.
Si Pauline Marois tient bon, le P.Q. aura réussi avec elle ce qu’aucun autre chef avant elle n’avait réussi : rester et se battre. Parce que tous les chefs péquistes avant elle, sans exception, se sont tous défilés. Tous. Tous.
C’est dans les situations les plus désespérées—et elle l’est, je suis aussi capable de le voir-- qu’on s’aperçoit de la sorte de capitaine qui tient la barre du navire. Et de ce point de vue, il n’y a pas de ligne verte, il y a une femme qui a plus de cran que tous ses prédécesseurs réunis.
Le P.Q. pourrait disparaître ? Qu’il disparaisse plutôt que disparaître de toute façon, et dans la lâcheté en plus.
C’est s’il est brave qu’il ne disparaîtra pas. Et Pauline n’a sans doute pas tous les atouts, mais elle a ceci qui a été infiniment rare au P.Q. : le cran.
Salutations amicales.
27 octobre 2011
@ Réjean Pelletier.
Vous avez raison de souligner qu’il existe un parti indépendantiste. Mais cela fait 40 ans et plus que les indépendantistes n’arrivent pas à s’entendre. À ce jour, les indépendantistes n’ont pas bougé en faveur du P.I. Ceux qui se souviennent des temps héroïques du P.Q. hésitent à déserter ce parti parce qu’ils savent le temps que cela prend pour devenir une alternative politique crédible. Le P.I. est crédible, mais ce n’est pas demain qu’il sera une alternative politique pour l’ensemble de l’électorat.
Mais peut-être avez-vous raison de penser que les choses peuvent évoluer plus rapidement qu’elles n’ont évolué au cours des 40 dernières années. Je crois simplement que la venue au pouvoir du P.Q. n’empêcherait rien à cet égard. Autrement dit : c’est la venue au pouvoir du P.Q. qui pourrait relancer la crédibilité du P.I. auprès des indépendantistes, sans quoi, la voix du P.I. sera perdue au milieu de toutes les oppositions, alors qu’elle pourrait et devrait être LA voix de l’opposition. En aucun cas, le P.Q. ne devrait être pris pour un ennemi, parce que ce n’est pas le cas.
25 octobre 2011
@ Didier
Ce n’est pas important de savoir qui est drôle et qui ne l’est pas. Et, sur Vigile, ce ne l’est pas davantage de savoir Qui a raison et Qui a tort si nous cherchons à y voir clair.
Je crois que l’électorat a été abusé depuis 2003 par un parti réactionnaire, ce que j’appelle le P.L.Q. du West Island, parce qu’essentiellement, c’est du vote anti-Québec que le P.L.Q. tire sa force. Il n’est pas nécessaire de s’habiller comme Séraphin Poudrier, ni placer un grand drapeau blanc sur le hood de son char pour être réactionnaire. Mais Charest est un p’tit réactionnaire comme le Québec en a produit des dizaines.
Et chaque fois, l’électorat se fait prendre : s’il est jeune, il ne peut pas être réactionnaire. Si en plus d’être jeune, c’est un fort en gueule, il paraît déterminé. Et si en plus de paraître déterminé, il fait des farces qui font rire, il a un sens de l’humour. Tout le monde sait depuis Guy AA Lepage, qu’un humoriste ne peut pas être un réactionnaire, la preuve est évidente et l’affaire bien connue…
22 octobre 2011
@ François M.
Je n'hésiterais pas à serrer la main de Jean Charest si je le rencontrais.Il est le premier ministre de tous les québécois.Vous avez raison.
Mais lorsque le premier ministre de tous les québécois se comporte en simple chef de parti,mais au gouvernement,personne n'a à le respecter plus qu'il ne respecte lui-même l'électorat.Dans cette saga de la commission,il est clair pour moi maintenant que Jean Charest a méprisé l'électorat depuis 2 ans sans discontinuer. Moi,j'appelle ça un bouffon, parce qu'il se comporte en bouffon,tout premier ministre qu'il est.
On ne peut pas passer son temps à reprocher au P.Q. de ne pas parler net,et s'empêcher de le faire à l'encontre d'un premier ministre bouffon.
Nous n'avons aucune obligation sur Vigile à l'égard de la rectitude politique. Et c'est très bien ainsi !
22 octobre 2011
@ O
Merci de le dire aussi bien : le pays peut naître,l'espoir renaître.
Il y a une fenêtre d'ouverte...pour s'échapper.
Personne ne suit Marcel Haché. Soyez le premier!