Que faire maintenant ?
12 novembre 2016
« Mais plus important encore, je le dis haut et fort, les mouvements et les partis indépendantistes doivent recréer ensemble un mouvement d’émancipation nationale, pas seulement un parti de gouvernance provinciale » Gilbert Paquette.
La proposition inverse a plus de chances de succès, Gilbert Paquette. Plutôt que de s’adonner à la p’tite politique provinciale ainsi qu’à la nécessaire gouvernance de l’état, soit dit le seul état qui Nous reste malgré tout ce qu’on peut en dire, un gouvernement provincial péquiste pourrait facilement exploiter toutes les « virtualités » politiques du Québec si ce gouvernement, plutôt que de gouverner à la petite semaine, se mettait plutôt en campagne dès son élection.
C’est dès le lendemain de son élection, dès la conquête du Pouvoir, qu’un gouvernement péquiste (qui d’autres ?) aurait toute facilité de créer un « mouvement d’émancipation nationale » plus que nécessaire. Vous avez raison sur ce point.
Ce qui est si difficile de faire par les partis (indépendantistes), pourrait être fait facilement par un gouvernement provincial décidé. Provincial… mais décidé… Suffirait de jouer une autre Game politique. Méchante grosse job de réveil au P.Q. ! Une autre Game politique qui n’a jamais-jamais été jouée par le P.Q. (ou si peu et si peu longtemps, par le père de la loi 101).Évidemment, cette game politique jamais jouée serait autrement plus radicale, autrement plus contraignante et difficile à tenir qu’un référendum, mais autrement plus prometteuse aussi…
C’est en sous-estimant la capacité de la gouvernance elle-même qu’on a ainsi forcé tous les gouvernements péquistes du passé à « dire » beaucoup, et ne rien « faire » du tout… On jase.