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17 décembre 2015
« Car le fédéral et le Canada anglais ont toujours été parfaitement clairs là-dessus : ils refusent totalement, absolument, complètement et définitivement de négocier quelque transfert de pouvoirs que ce soit vers le Québec » J.J. Nantel
Qui sont donc ceux qui ont toujours parlé et qui parlent encore de « transferts » si ce ne sont pas précisément ceux qui ont inscrit et qui inscrivent encore la Marche de l’indépendance dans le vieux sentier du provincialisme ?
Et ce sont les mêmes, les souverainistes et les indépendantistes de cette maudite province de Québec, qui se sont imaginé un jour qu’un référendum gagnant allait tout débloquer le grand Blocage. Mais pour quoi au juste ? Débloquer en faveur de quoi au juste ? Ben oui, hélas, débloquer pour encore et encore cette maudite province de Québec. Un référendum pour et en faveur de la province de Québec. Et allez hop cascade !
Il se trouve que l’électorat n’en veut plus de référendum. Et c’est l’électorat qui a raison. C’est devenu un boulet épouvantable pour le P.Q. Cela est-il si difficile de l’admettre ?
Grâce aux référendistes, la gang à Couillard pourrait bien s’assurer le « Paradis du Pouvoir » pour des mandats et des mandats à venir. Eux le savent... C’est nous les indépendantistes qui ne voulons pas encore l’admettre. Qu’est-ce qu’il y a de si difficile à admettre par ailleurs : le P.Q. ne s’en va pas du tout dans le Mur, il l’a déjà frappé le Mur, et solidement.
Mais, le P.Q. ayant frappé le Mur, cela ne signifie pas que nous devions cesser d’être ce que nous sommes : des indépendantiste. Bien au contraire…
M. Nantel, les chouverainistes et les « pays su’a table » n’admettent pas encore que le caractère « incontournable » du référendum est une chose tout à fait secondaire, qu’il n’y a pas là une contrainte insurmontable. S’ils l’admettaient, ils pourraient alors comprendre comment, eh oui, eh oui, comment déloger facilement la gang de pourris qui se croient au Paradis pour longtemps à Québec, surtout, nous (les indépendantistes), résolus autrement, pourrions alors entrevoir qu’avant de tenir un référendum, bien longtemps avant sa tenue, bien des choses devraient avoir été faites, parce qu’elles sont éminemment accessibles sans aucun transfert, si tant est que l’indépendance serait un fait avant même quelque transfert que ce soit, avant même qu’un référendum absolument incontournable ne le confirme.
L’indépendance passe l’État, et non pas par un référendum. L’Indépendance passe par un parti au Paradis du Pouvoir qui s’occupe de l’État…plutôt que s’occuper de palabrer à l’Assemblée Nationale et fanfaronner devant l'opinion public. On jase.