"On semble attribuer l’exode de 1977 à l’Élection du Parti Québécois.
Le déclencheur n’est que la goutte qui fait déborder le vase. C’est d’abord la situation pourrie du Québec qui fait fuir les Anglos"...

Ce n'est pas pour la langue que Nous parlions qu'une minorité s'est est allée se réfugier à Totonto, Nous avions toujours parlé français sans que cette minorité soit empêchée de coloniser la Province de Québec, sans qu'elle ne parle jamais cette langue. C'est la place que les Tremblay d'Amérique prenaient qui dérangeait. L'arrivée au Pouvoir du P.Q. a servi de révélateur et de catalyseur.

Les anglos pourraient bien revenir par le même train qu'ils étaient partis : le train multiculturel.

Ce n'est pas important qu'un dépanneur ait les yeux bridés.Il peut faire partie de Nous.Mais les bâtards qui exigent le bilinguisme inutile dans les C.V.pour embaucher les jeunes d'aujourd'hui à Montréal sont autrement plus importants et ne se réclament pas de Nous,bien au contraire.

Je seconde. Au 19ieme et jusqu’aux premières décennies du 20ieme, des centaines de milliers de canadiens-français du Québec s’en sont allés en Nouvelle-Angleterre, alors même qu’ici même, au Québec, la minorité anglaise pavoisait comme si elle avait été en Rhodésie.

Cet immense exode a constitué pour Nous une perte « démographique » immense. En comparaison, le départ vers Toronto d’une minorité parmi notre minorité linguistique, qui s’est toujours comportée comme si elle avait été une majorité, est peu de choses. Il est vrai qu’il y a toujours eu parmi Nous une minorité pour s’inquiéter de ce qui pourrait arriver à cette fausse majorité.

Personne n'avait souhaité l'exode des anglos lors de l'arrivée au Pouvoir des péquistes de 1976. il y eu exode de ceux qui ne pouvaient concevoir faire partie de Nous.

Je crois qu'un nouvel exode pourrait se produire si le P.Q. devait former un gouvernement majoritaire.Le West Island espère que l'actuel gouvernement est simplement un accident.Même des indépendantistes le croient.

Il y a eu et il y aurait un prix économique à payer pour de nouveaux départs.Cela peut être déploré.Mais c'est sur Nous seuls que ces éventuels "expatriés" font peser le poids de leurs menaces,quand ils ne le font pas en Nous crachant dessus.Il y a parmi ceux du West Island des gens capables d'accepter qu'ils font partie d'une minorité,et non pas de la majorité Canadian.

Il n'y a pas que le West Island qui sommeille présentement.Bien des indépendantistes sommeillent aussi.L'élection majoritaire du gouvernement péquiste serait ce qu'il y aurait de plus salutaire pour Nous comme pour le West Island,qui ne serait définitivement plus jamais le même,et Nous non plus d'ailleurs...

Les ministères et organismes sont ainsi faits qu’ils sont ou payeurs ou collecteurs. Ceux parmi les divers organismes qui sont « verticaux », ou ils rendent un service et ils dépensent un budget, ou bien, comme le Revenu, ils réclament un service du contribuable, un impôt.
Simple hypothèse : est-ce que la vulnérabilité des organismes ne serait pas plus grande lorsque les organismes « payeurs » doivent réclamer, et les « collecteurs », comme le Revenu, doivent rembourser. Autrement dit, et c’est toujours une simple hypothèse: le Revenu pourrait être extrêmement vulnérable à des réclamations bidon, beaucoup plus qu’un organisme habitué à traiter des demandes et rendre un service, et d’autant plus vulnérable, l’organisme collecteur, s’il y sévissait en plus de la corruption, ce qui ne peut pas être exclus.

S’il y a une chose que la Commission révèle, c’est bien ceci : avant même d’être corrompus, les supposées « victimes » des corrupteurs étaient corruptibles. Il apparaît clairement à la Commission Charbonneau qu’avant d’être un redoutable chasseur, la Mafia est un très efficace pêcheur. Et une partie de pêche, c’est en apparence aussi inoffensif qu’une partie de golf, en tous les cas, bien moins suspects l’un et l’autre qu’une partie de chasse…

Qui est assez aveugle pour ne pas remarquer que des centaines d’acadiens partent du Nouveau Brunswick, passent outre le Québec et toutes ses « pénuries », et s’en vont travailler dans l’ouest canadien, là pourtant ou sont les véritables pénuries, mais à propos desquelles les westerners ne passent pas leur temps à brailler comme Nous le faisons ici.

Ni d’un point de vue économique—les listes de l’aide sociale sont remplies de nouveaux arrivants—ni d’un point de vue culturel, alibi fourni gratuitement au West Island, Nous n’avons pas besoin de l’immigration. Point. Nous n’avons pas besoin de critères de ceci ou de cela pour grossir finalement les effectifs d’un ministère québécois du multiculturalisme—composé par ailleurs, pour une grande partie, d’effectifs de toutes les minorités—Nous aurions grand besoin d’une politique de la citoyenneté qui pourrait seule—qui pourrait donner seule—droit et accès à tous les services. Autrement, dans le système politique actuel, ouvert, dans le système économique et social, hors contrôle, Nous finançons notre propre disparition en plus de croire que Nous ferions là un bon coup du point de vue financier !

Il était de l’intérêt politique de Pierre Trudeau d’affronter les nationalistes du Québec pour se gagner l’électorat ontarien, il était de l’intérêt politique de Lucien Bouchard d’abuser des indépendantistes pour compléter ce qu’un menteur n’avait pas été en mesure d’accomplir à une autre époque.
Pour l’indépendantiste que je suis, et pour beaucoup d’autres sans doute, les deux menteurs n’ont pas eu le même destin : un passe pour un grand canadien, l’autre passe pour un mauvais québécois.

Outre son talent, que reste-t-il d’autre à cet homme politique que de monnayer sa réputation d’ancien premier ministre ?
Le temps appartient maintenant à Dominic Champagne.

Si Nous pouvions Nous relever seulement un peu… comme la France en a déjà été capable, le plus formidable tonique serait administré à toute la francophonie, qui pourrait cesser de s’incliner devant l’anglophonie avec autant de complaisance.

Pour paraphraser le grand homme : la balle est dans notre camp…

Reculer, ce n’est pas toujours refuser le combat. Au contraire, cela serait plutôt ici une façon sérieuse de s’y préparer… pour gagner.
Les souverainistes et indépendantistes traînent depuis suffisamment longtemps une réputation de loooosers.

C’est l’alliance circonstancielle avec la C.A.Q., du moins à l’Assemblée Nationale, qui vaudra au gouvernement (et à la C.A.Q.) le temps nécessaire au retournement de l’opinion publique, plus lente que celle des vigiliens…

Quant au gouvernement lui-même, capitaine du navire amiral péquiste, il n’a que peu à espérer et peu à gagner à naviguer en direction des eaux trop peu profondes, quasi inaccessibles et dangereuses de Q.S. La capitainerie du P.Q. ne peut pas ne pas réaliser que les eaux sont plus dangereuses certes, mais autrement plus profondes en direction de celles de la C.A.Q… si évidemment gagner du temps est une alternative qu’elle souhaite. La realpolitik commanderait, en effet, au capitaine du navire amiral qu’il se comporte comme le commandant d’un navire amiral, capable de naviguer à vue et capable de mettre cap au large, plutôt que d’encourir le risque d’échouer sur de hauts fonds comme sur de hauts principes…Ben oui, M.Vincent, ben oui.

Après les votes stratégiques, la gouvernance stratégique. La gouvernance souverainiste permet justement l’un et l’autre. C’est ben pour dire comme ça tombe ben ! Mais c’est aussi ben fatigant, en p’tit jésus de plâtre !
Le gouvernement est de fait en campagne électorale. Pauline Marois a besoin d’une majorité parlementaire pour prendre son envol. Car si nos amis l’ignorent parfois, nos ennemis savent pertinemment que le P.Q. n’a pas été fondé pour faire comme les autres, avancer ou reculer, mais pour faire « autre chose ».Le P.Q. est un étranger, même à l’Assemblée Nationale. Aussi étranger à l’A.N. que peut l’être le Bloc au parlement canadian.