Canada 150 - Chronique d'une faillite

Québec

Sans volonté de puissance, l’indépendance est impossible

«L’autre 150e», un patchwork souverainiste de circonstance



La Confédération est la seconde étape sur la route de l’“anglification” tracée par lord Durham. Il faut user de l’influence qui nous reste pour demander et obtenir un gouvernement libre et séparé. » Lors du 150e anniversaire de la Confédération, on s’est gardé de souligner ces mots publiés peu avant qu...

Québec

Les intérêts des provinces étaient beaucoup mieux servis du temps où le Comité judiciaire du Conseil Privé de Londres constituait le tribunal de dernier recours. Trois quarts de ses décisions leurs étaient favorables !

Le cheval de Troie de la Confédération

Cette Cour suprême qui ne devait jamais le devenir !

Des promesses explicites de Cartier totalement trahies !


Sur le plan purement constitutionnel, les origines de la Cour suprême sont si modestes qu’elle aurait pu ne jamais exister du tout. À la Conférence de Québec, en octobre 1864, les pères fondateurs n’avaient pu, faute de temps, aborder ce sujet considéré peu urgent, de sorte qu’ils éludèrent la question par une résolution donnant entière discrétion au Parlement fédéral de créer, sans en déterminer le moment, une « cour générale d’appel » pour le Canada.

Québec

Le véritable père de la Confédération canadienne n'est tout simplement pas montrable !

Haut fait d'un héros méconnu

Joseph-F. Perrault administre à George Brown une raclée bien méritée

« Ce fanatique que l’on fit venir d’Écosse pour jeter le brandon de la discorde »


Si peu regretté au point d’être sombré dans l’oubli collectif et d’avoir été totalement écarté de la propagande fédérale, George Brown, député d’Oxford Sud pour le Haut-Canada, devrait pourtant être célébré comme le premier et le principal artisan du projet de confédération, c’est-à-dire comme celui qui a habilement planifié, puis lancé le coup d’envoi à une série d’événements qui vont conduire à l’adoption d’une nouvelle constitution pour le Canada. Cependant, si on le tient si bien caché, ce n’est pas sans raison. Il n'est tout simplement pas montrable.

Québec

C'est parce que le projet a réussi que le Canada demeure toujours, dans son esprit et son fonctionnement, une colonie

DES IDÉES EN REVUES

Le Canada, un projet colonial réussi



« Un Congo de Léopold II réussi ». Ainsi peut-on en peu de mots résumer le Canada dans sa mouture de 1867. L’expression rend compte de l’esprit du temps de sa fondation, de l’idéologie qui préside à sa création ainsi que du projet fondamentalement impérialiste et commercial qu’il réalise.

Québec

«Un grave déficit démocratique et historique»

LIBRE OPINION

Le 150e du Canada: une erreur de calcul?



Les drapeaux à feuille d’érable qui s’agitent frénétiquement en cette année anniversaire invitent à se questionner sur l’histoire officielle. Se limiter aux 150 dernières années pour définir le pays semble saugrenu aux autochtones et aux descendants des premiers Canadiens. D’autant plus que plusieurs événements assombrissent cette période.

Québec

La Confédération, un pacte imposé

150E ANNIVERSAIRE DU CANADA

Des mythes à déconstruire



En préparation de la célébration du 150e anniversaire du Canada, on a répété deux idées reçues : la première soutenant qu’une « Confédération canadienne » serait née en 1867 ; la deuxième avançant que la fondation du Canada serait la résultante d’un « pacte entre deux peuples ». En lançant sa récente proposition de « dialogue constitutionnel », Philippe Couillard a lui-même relancé cette idée des « peuples fondateurs ».

Les Libéraux préparent le terrain pour l'abolition de la Loi 101

Jean-Marc Fournier davantage colonisé que bien informé !

Les droits des anglophones du Québec en 1867

La résurgence du vieux rêve colonial de voir disparaître la langue du vaincu


Dans cet article le mot « droit » est utilisé dans son sens technique, afin de bien distinguer ce qui relève de la loi au sens propre des usages et des privilèges qui, bien que courants dans la réalité, ne sont nullement fondés sur la loi. Le mot « droit » s’entend donc au sens d’un bien, d’une valeur ou d’une prérogative reconnu par la loi et que l’on peut revendiquer en justice. Pour clarifier la question des droit...

Québec

Un goût amer

L’imposture du 150e



Ainsi, les Autochtones n’ont pas le cœur à la fête en ce 1er juillet. Justin Trudeau dit les comprendre. Bien des Québécois n’ont pas envie de fêter non plus. Mais eux, on leur dira de se taire et d’agiter leur unifolié. Pourtant.

Québec

Le Canada, c'est le pays du multiculturalisme en délire

Leur pays, pas le nôtre



L’objectif, c’est de nous faire croire que c’est aussi la nôtre, comme si les Québécois étaient passionnément canadiens. Nous ne le sommes pas. Ce pays n’est pas le nôtre.

Québec

Le flop du 150e

150e: qui a le cœur à la fête?



On s’attendait à un matraquage tous azimuts. Il faut pourtant admettre que les fêtes du 150e anniversaire de la Confédération, qui doivent atteindre aujourd’hui leur apogée, se déroulent dans une discrétion relative, compte tenu de l’importance de l’événement.

Québec

Ce n'est pas encore le goulag, mais c'est en train de le devenir. Le goulag de la pensée unique

150 ANS PLUS TARD…

Le Canada reste un compromis inachevé



C’est aujourd’hui qu’il faut lancer un « bonne fête » bien senti au Canada, un pays jeune de ses 150 ans…

Québec

Autochtones et Québécois, même combat ! C’est épuisant de sans cesse avoir à défendre son droit à la dignité, à son identité, sa langue et sa culture

IDÉES

Remuer le fer dans la plaie



La nuit, je n’arrive pas à dormir. J’ai commencé à perdre le sommeil étant encore jeune, à l’époque où le simple fait de vivre et ma compréhension naissante du monde commençaient à se consolider.

Québec

Le 150e de la honte

Une manifestation contre les célébrations du 150e éclate à Ottawa



Environ une centaine de personnes, surtout des membres des Premières Nations, ont manifesté contre les célébrations du 150e anniversaire de la Confédération, mercredi soir, devant le parlement d'Ottawa.

Il n'y a jamais rien eu à fêter

La Confédération déçoit depuis ses tout débuts

Le cinquantenaire passe presque inaperçu

Le Devoir, 2 juillet 1917


Note de la rédaction de Vigile : Le Canada s'apprête à commémorer le cent-cinquantenaire de la Confédération canadienne. Commémorer. Pas fêter, car il n'y a jamais rien eu à fêter. La Confédération n'a jamais été autre chose qu'une patente juridique bricolée par les autorités britanniques pour tirer l'union du Bas-Canada et du Haut-Canada décrétée en 1840 du mauvais pas dans lequel elle s'étai...

Québec

Le tripatouillage inclusif de la version anglaise du «Ô Canada» bloqué au Sénat

Hymne: des sénateurs veulent bloquer la modification des paroles pour le 150e



Des sénateurs conservateurs usent de manoeuvres dilatoires pour éviter que l'hymne national qui sera chanté le 1er juillet, en ce 150e anniversaire du Canada, soit la version plus «inclusive» que souhaitait feu Mauril Bélanger.

Le pitoyable Devoir n'a pas voulu publier ce texte

Canada 150 : Le pistolet sur la tempe !

George Brown au Bas-Canada en termes voilés : C'est la Confédération ou la guerre civile !

L'histoire que l'on veut absolument vous cacher


Il est fréquent d’entendre ou de lire qu’Henri Bourassa aurait été l’inventeur de la théorie des « deux races » ou des deux peuples fondateurs de la Confédération. En fait, il a habilement récupéré et adapté la théorie de Brown à son propre discours pour lui donner une dimension culturelle, d’où est née la théorie du biculturalisme qui s’est imposée jusqu’à la fin des années soixante.

Québec

Personne n'en parle, mais avec sa Loi sur les Indiens, le Canada pratique une politique d'apartheid

IDÉES

Le 150e du Canada, une célébration de l’exclusion des Premières Nations



Le 1er juillet prochain, le Canada célébrera sa fondation et, en même temps, les principes d’inclusion et de respect qui ont rendu possible l’union de trois des colonies britanniques d’Amérique du Nord en 1867. Ces idéaux ne présentent cependant qu’une partie de l’histoire de la Confédération.

Québec

Un Canada imaginaire

DES IDÉES EN REVUES

De 1867 ou de 1982, quel Canada fêter en 2017 ?



Les préparatifs des célébrations entourant les 150 ans de la Confédération canadienne avancent à grands pas, mais les libéraux de Justin Trudeau risquent d’avoir beaucoup plus de mal à donner un sens fort à ces commémorations. C’est qu’aux yeux des libéraux, le « vrai » Canada, celui de la diversité, de l’ouverture à l’autre, de l’acceptation de la différence, fût-elle intégralement voilée lors d’une cérémonie de citoyenneté, n’est pas né en 1867, mais en 1982.

«Ton histoire est une épopée des plus brillants exploits» ( ! )

The prime minister with a man crush for Hitler: The day Mackenzie King met the Fuhrer



While on the train from Paris to Berlin in 1937, he saw a lion-shaped cloud facing towards Germany. During a visit to the Berlin Zoo, a zookeeper allowed him to pat a lion cub on the head. While reading the bible aloud, he kept stumbling onto passages that mentioned lions.

Québec

En 1867, tous les Canadiens français rêvaient du Grand Jour

La Confédération en tant que passage obligé vers l’indépendance

L’autonomie aujourd’hui ! L’indépendance demain !


À l’époque de la Confédération, le Bas-Canada n’était pas divisé entre fédéralistes et séparatistes, pour la bonne raison que nulle part il n’y avait de « vrais fédéralistes » comme c’est le cas aujourd’hui. La division d’alors était essentiellement entre « partisans » et « détracteurs » du projet de confédération.

Québec

Plus qu'un mauvais souvenir

Accord du lac Meech: les cinq conditions du Québec, 30 ans plus tard



Le 30 avril 1987, les 10 premiers ministres des provinces, réunis dans la résidence secondaire du premier ministre canadien Brian Mulroney, s'entendaient pour que le Québec adhère à la Constitution.

Québec

La Charte canadienne des droits n'a pas de légitimité au Québec

LIBRE OPINION

L’outrage de 1982 et la Charte québécoise



En réponse à une lettre ouverte dénonçant la Constitution de 1982 signée par près d’une vingtaine de personnalités, dont des professeurs de droit de trois universités et un ancien premier ministre, deux professeurs de droit de l’Université de Montréal ont publié le 26 avril une lettre pour prendre la défense de cette constitution.

Québec

Ce suprématiste anglo-saxon anti-français n'est tout simplement pas montrable !

George qui ?

Ottawa réécrit l'histoire pour cacher le vrai « Père » de la Confédération

Quand l'impératif du contrôle de la narration politique l'emporte sur la vérité historique


Bien qu’elle soit née d’un coup de force il y a 150 ans, la Confédération a pu se maintenir, et se construire une réputation, grâce à la ténacité du pouvoir en place à entretenir dans les esprits des mythes et des légendes sur l’époque – glorieuse ! – de ses origines.

Québec

Lettre ouverte à Philippe Couillard

IDÉES

Ne pas abdiquer devant l’outrage de 1982



Il y a 35 ans, le 17 avril 1982, la proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982 portait une atteinte sans précédent à l’autonomie législative, constitutionnelle et politique du Québec au sein de la fédération canadienne.

Québec

Le marécage du fédéralisme canadien

La charte oubliée



Hier, 17 avril 2017, marquait le 35e anniversaire de la Charte canadienne des droits et libertés. Ou si vous préférez, de la Loi constitutionnelle de 1982.

Québec

Le Canada est construit sur deux impostures, la Confédération de 1867, et la Constitution de 1982

Le rapatriement de 1982: trahison et fin d’un mythe



Le 17 avril 1982, il y a 35 ans, entrait en vigueur une Constitution canadienne, amendant le BNA Act de 1867, rapatriée de Londres par le gouvernement canadien sans l’accord du Québec. Cette trahison à l’égard du peuple québécois rompait un engagement solennel de Pierre Elliott Trudeau au référendum de 1980. Dénoncé régulièrement depuis par des résolutions unanimes de tous les partis représentés à l’Assemblée nationale du Québec, cet acte unilatéral du Canada anglais met fin définitivement au mythe tenace voulant que le Canada de 1867 soit un « pacte entre deux nations ».

Québec

« Is it not wonderful ? French Canadianism entirely extinguished ! »

Les 150 ans d’une belle supercherie

À qui donc a profité la Confédération ?

C'est pourtant bien évident !


De 1840 à 1867, le Bas-Canada a détenu 50% des sièges au Parlement du Canada-Uni. En 1867, ce pourcentage est subitement tombé à 35.9 %. Aujourd’hui, il est rendu à 23 %. Il descendra encore lors du prochain redécoupage des sièges. Avec l’ouverture des frontières promises par le gouvernement Trudeau et son nouveau ministre de l’immigration, l’activiste social Ahmed Hussen, ce pourcentage risque de chuter encore plus rapidement. Bref, toute défense efficace de nos intérêts vitaux à Ottawa est du domaine du passé. Nos députés ne font à peine plus que de la figuration. Non seulement la situation s’aggrave-t-ell, mais elle est devenue irréversible. Belle supercherie ! À qui a donc profité la Confédération ?

Québec

«Ils» se souviennent, à leur manière

Un 150e du Canada aveugle et amnésique?



Le 150e du Canada vous intéresse-t-il? Que nous soyons fédéralistes, souverainistes, autonomistes ou je-men-foutistes, ça devrait pourtant nous intéresser tous.

Québec

150 ans que ça dure, et rien n'a changé !

Une Confédération bien plus calviniste qu’il n’y paraît !

« L’élément colonial anglais » impose sa vision, ses valeurs, et ses... préjugés !

Des Écossais convaincus que Dieu leur avait octroyé le meilleur pays du monde


Lors des Débats parlementaires sur la Confédération, les orateurs ont souvent fait référence aux Britanniques du Canada en utilisant l’expression « l’élément colonial anglais ». Par exemple, on rappelait que déjà à l’époque de Bédard et de Papineau, l’élément colonial anglais menait un dur combat d’opposition à l’élément français à l’Assemblée législative du Bas-Canada.

Québec

«Dans un état démocratique, la Constitution doit être un outil vivant, accessible, permettant d’exprimer une conception dynamique et inclusive de l’État.» Ce n'est pas le cas au Canada, donc le Canada n'est pas un état démocratique

150E ANNIVERSAIRE DU CANADA

Le moment de faire le point



L'année 2017 marque les 150 ans de la fédération canadienne. L’anniversaire ne mérite pas nécessairement une célébration. Mais c’est le moment de faire le point et de lever les tabous. Imaginez des jeunes qui se disent que la coexistence pacifique et les différents modes de réconciliation doivent, aussi, passer par une discussion sur nos valeurs partagées et sur les modalités d’organisation et de partage du pouvoir.