Au sein du PLQ, on se dit qu’il vaut mieux susciter la grogne populaire en ne tenant pas d’enquête sur l’industrie de la construction que renoncer au pouvoir pour des années.
D'ailleurs, presque sept ans après avoir pris le pouvoir, le PLQ est une formidable machine à collecter de l'argent. L'an dernier, le parti de Jean Charest a encaissé 10 millions. C'était une année faste, car c'était une année d'élections. Mais bon an, mal an, le PLQ récolte entre sept et neuf millions, soit le double du PQ. On se demande ce que fait le PLQ avec autant d'argent, surtout quand on pense que les dépenses électorales des partis au Québec ne peuvent excéder 3,8 millions et que les élections ont lieu habituellement tous les quatre ans. Le salaire de 75 000 $ versé par le parti à Jean Charest, c'est une goutte dans l'océan.