Mais la rue est pourtant la dernière solution qui vous reste pour vous faire entendre. Elle pourrait être aussi la seule façon de forcer une enquête publique...
Le scandale, c'est que tout le monde sait depuis longtemps qu'il se trame quelque chose de louche dans les municipalités (secteur de la construction et des soumissions dites «publiques») comme au niveau provincial (les règles d'éthique élastiques du gouvernement) et manifestement au niveau fédéral (n'a-t-on pas assez répété que le scandale des commandites n'était que la pointe de l'iceberg?) Mais il a fallu attendre des décennies avant qu'on en entende publiquement parler. Maintenant que le contexte commande une réaction des politiciens -- malgré tout censés représenter les électeurs --, les trois ordres de gouvernement (fédéral, provincial et municipal) s'opposent à la tenue d'une enquête publique. Quel hasard!