Il y a 50 ans, le Québec à Paris

Le Devoir publie aujourd'hui deux éditoriaux, "Trois fois dommage" et "Ignorance collective", sans oser faire les liens qui s'imposent, sans oser conclure que le gouvernement libéral de JJC pratique une politique culturelle destructrice dont l'objectif est d'anéantir la conscience nationale des Québécois. Il y a 50 ans, les choses se passaient autrement, même au Devoir... Alors, comment Le Devoir peut-il aujourd'hui se permettre ce manque flagrant de rigueur, et du même coup et sans vergogne, blâmer le "manque d'audace et de vision" du gouvernement actuel? Chez GESCA, on comprendrait cette triste "collaboration" avec les ennemis du Québec, mais au Devoir... - Vigile ---- A défaut d'un changement de politique qu'on ne peut espérer avec ces personnages, une chose simple : demander "naïvement" pourquoi il ne se passe jamais rien à la Délégation du Québec à Paris : ni projections de films, ni théâtre, ni conférences, ni expositions, ni concerts, ni bibliothèque de prêt ... [Pourquoi ? ... - DG 6 octobre 2011->http://www.actualitte.com/actualite/28795-jean-charest-quebec-france-francophonie.htm] ----

Centre culturel du Québec à Paris

Trois fois dommage



On se refuse un instrument capital de promotion de la culture québécoise sur la France et sur l'Europe. Et on laisse la bibliothèque Gaston Miron, faute de lieu propre au Québec, quitter la Délégation qui a besoin d'espace pour aller se perdre au fin fond d'une bibliothèque universitaire française. Il y a là un manque d'audace et de vision.

Il y a 50 ans, le Québec à Paris - 3/3

Une passion disparue

La relation du Québec avec la France s'est banalisée, dit André Patry, un artisan de la «doctrine Gérin-Lajoie»


Pourtant, André Patry trouve que les temps ont bien changé. Au moment de célébrer les 50 ans de la création de la Délégation générale du Québec à Paris, il se dit déçu de l'action actuelle du Québec, notamment en France.

50 ans de la Délégation du Québec à Paris

Devoir de mémoire, de reconnaissance, de persistance

En instituant cette Délégation, le Québec, État non souverain, instituait du même coup des relations directes, de gouvernement à gouvernement, avec la France, État souverain. On a tendance à l'oublier aujourd'hui, mais c'était là une innovation considérable, un précédent de taille.


Il serait impensable et irresponsable — ce n'est heureusement pas le cas — que le Québec se contente de gérer l'acquis. Il est devenu pour lui encore plus vital qu'avant de parler en son propre nom et de se représenter lui-même dans les domaines qui relèvent de lui.

Il y a 50 ans, le Québec à Paris - 2/3

Un grand élan diplomatique

La Délégation du Québec à Paris fut une des premières manifestations de la Révolution tranquille


La Délégation générale du Québec à Paris aura cinquante ans demain. C'est l'occasion de rappeler quelques moments forts de...

Il y a 50 ans, le Québec à Paris - 1/3

Le premier diplomate québécois

Dès 1882, le premier représentant du Québec à Paris applique la doctrine Gérin-Lajoie... 83 ans avant la lettre!


La façade de la Délégation du Québec à Paris, au 66 de la rue Pergolèse. Photo : Agence France-Presse Marti...

50 ans de la Délégation générale du Québec à Paris

Pour un Espace Québec en France

Le Québec veut être visible et accessible. Il doit rayonner, faire entendre sa voix pour se développer, pour demeurer à l'avant-garde. Voilà ce que le premier ministre pourrait dire en proposant le projet Espace Québec.


Le premier ministre du Québec, Jean Charest, sera en France cette semaine ...