Obama... et après

Etats-unis, élections de mi-mandat

Déroute électorale pour un président sans dessein



Elu très largement il y a deux ans lors d’un scrutin marqué par une forte mobilisation populaire, et disposant d’une majorité confortable dans les deux Chambres du Congrès, le président Barack Obama a, depuis le 20 janvier 2009, laissé passer la chance de réformer profondément son pays en lui ...

La biographie cachée des Obama : une famille au service de la CIA (2e partie)



par Wayne Madsen* Dans la seconde partie de son enquête, Wayne Madsen s’intéresse à la biographie de la mère et du beau-père du Président Barack Obama. Il retrace leur parcours en tant qu’agents de la CIA d’abord à l’Université de Hawaii, où s’élaboraient quelques-uns des projets les plus sombres de l’Agence, puis en Indonésie, alors que les États-Unis préparaient un immense massacre de sympathisants communi...

La biographie cachée des Obama : une famille au service de la CIA (1ére partie)



par Wayne Madsen* Le journaliste d’investigation Wayne Madsen a compilé plusieurs archives de la CIA établissant les liens entre l’Agence et des institutions et des personnes ayant eu des relations étroites avec Barack Obama, ses parents, sa grand-mè...

Obama exige le droit d’emprisonner des « combattants » acquittés au cours de procès



Cette exigence de vastes pouvoirs extra constitutionnels n’est que la plus récente d’une longue suite de décisions prises par l’administration démocrate et démontrant la continuité de cette administration avec celle de Bush pour ce qui est du militarisme et des attaques sur les droits démocratiques.

Barack Obama n'est pas un hypocrite



Dans sa chronique du Devoir publiée le 13 juillet, John R. MacArthur traite le président américain Barack Obama de faux jeton, c'est-à-dire d'hypocrite, et procède à une tentative de démolition de l'image d'un homme dont les actions dans le passé ont démontré hors de tout doute qu'il n'est pas le valet de l'argent ni des puissants. Le texte démagogique de M. MacArthur est d'un cynisme effarant. Pour une rar...

John R. MacArthur, lundi 13 juillet dans Le Devoir

Obama, l'ennemi qui dérange

Obama, ce menteur ou MacArthur ce faux jeton ?


«On ne peut pas dire crûment que Barack Obama est un menteur. » Pourtant, c'est ce que fait le chroniqueur John MacArthur dans LE Devoir de ce lundi 13 juillet 2009.

Obama, ce faux jeton



On ne peut pas dire crûment que Barack Obama est un menteur. Pendant la campagne électorale, l'an dernier, le jeune démocrate avait prudemment évité de prendre spécifiquement position sur maints sujets qui auraient pu se retourner contre lui durant son premier mandat. L'«Obamameter» du St. Petersburg Times ne relève en effet que six promesses manquées contre 31 promesses tenues depuis son investiture. Néanmoins, on...

Le quiproquo musulman



Cela se passait à Kairouan, à 150 km de Tunis. La ville est le symbole d'un islam qui fut longtemps caractérisé par la tolérance. Quatrième lieu saint de l'islam, sa superbe mosquée du IXe siècle a des lignes épurées d'une beauté sublime. Elle se veut le symbole d'une religion ouverte dont témoignent d'ailleurs ses colonnes romaines et byzantines. Il n'y avait pas de lieu plus symbolique pour cette rencontre au somm...

Obama au Moyen-Orient: pourquoi Edward Saïd serait sceptique

Comment penser que les Palestiniens et les Israéliens puissent vivre en paix tant et aussi longtemps que ne régnera pas la justice? C'est cette situation que dénonçait déjà Edward Saïd (1935-2003) il y a plusieurs années. Son travail n'a rien perdu de sa pertinence, ni son appel à la responsabilité.


Deux fois par mois, Le Devoir propose à des professeurs de philosophie et d'histoire, mais aussi à d'autres auteurs passionnés d'idées, d'histoire des idées, de relever le défi de décrypter une question d'actualité à partir des thèses d'un penseur marquant. Aujourd'hui, retour sur l'oeuvre d'Edward Saïd et les déterminants d'un certain regard occidental sur le conflit israélo-palestinien et l'Orient. *** L'...

Salam alaikum



«Que la paix soit avec vous». Ce furent presque les premiers mots prononcés par Barack Hussein Obama devant les invités réunis à l'université du Caire jeudi. On ne refait jamais le monde avec un discours. Le président américain l'a répété plusieurs fois dans son discours. Mais, avouons-le, ce fut un discours historique.

Le Proche-Orient attend des actes des Etats-Unis



Les ministres avaient reçu la consigne de ne pas parler. Pas un mot n'a donc été dit sur le fait assez inhabituel que le président Obama n'ait pas fait une courte escale dans l'Etat juif à l'occasion de ce déplacement. Pas un mot non plus sur l'insistance du président américain à vouloir mettre un terme à la colonisation et à oeuvrer pour la création d'un Etat palestinien. Aucun commentaire n'a été fait sur l'utilisation des termes d'"humiliations quotidiennes", d'"occupation" à propos du sort enduré par les Palestiniens, ainsi que sur "la continuation de la crise humanitaire à Gaza (qui) ne sert pas à promouvoir la sécurité d'Israël".

Document

"Le cycle de la discorde doit être brisé"



Je suis fier de vous transmettre la bonne volonté du peuple américain et une salutation de paix de la part des communautés musulmanes de mon pays : "Salam aleïkoum." Notre rencontre survient à un moment de grande tension entre les Etats-Unis et les musulmans du monde entier -tension ancrée dans des forces historiques qui dépassent le cadre des débats actuels de politique générale. (...) Des extrémistes violen...

Après les mots, le monde attend les actions



Le président égyptien Hosni Moubarak a reçu son homologue au palais présidentiel avant le discours très attendu du président des Ét...

Obama au Caire - Pas de souliers



L'une des différences les plus fondamentales avec la présidence de son prédécesseur est que Barack Obama nous a convaincus qu'il était digne de confiance. George W. Bush n'aura jamais eu celle des Américains que par défaut, en cultivant une politique étrangère essentiellement conflictuelle. Ce n'est pas seulement que les opinions publiques du monde entier, après huit ans de tromperie, veulent désespérément croire en ce...

Obama au Caire



Barack Obama n'était pas là pour une adresse protocolaire. Il n'était pas venu au Caire, l'une des plus prestigieuses capitales du monde arabe, pour tenir quelques propos de bonne volonté, les habituelles platitudes du tout-venant diplomatique. Le président américain entendait, jeudi 4 juin dans la capitale égyptienne, développer l'un des axes fondamentaux de sa politique étrangère : changer les rapports entre l...

Gilles Kepel : "Barack Obama a fait de l'islam une religion américaine"



Dans un chat au Monde.fr, vendredi 5 juin, Gille Kepel, professeur à Sciences Po et spécialiste de l'islam, revient sur le discours du président américain à l'adresse du monde arabo-musulman, au Caire, jeudi 4 juin. Gilles Kepel : C'est un discours de relations publiques fait par un expert en communication qui marque d'abord et avant tout la rupture symbolique et rhétorique avec l'ère Bush. Et qui veut lever le...

L'ébauche d'une doctrine Obama

Il faudra un certain temps avant de juger de l'impact du discours de Barack Obama au Caire.


Photo: AFP Richard Hétu, (New York) Barack Obama ne ferme pas les yeux sur «l'extrémisme violent» incarné par Al...

Briser le cycle de la discorde et de la méfiance



Nous publions quelques extraits du discours prononcé hier par le président américain à l'Université du Caire qui ont été publiés par le quotidien français La Croix, de même que par la Maison-Blanche. «[...] Nous nous rencontrons à une époque de tension entre les États-Unis et les musulmans à travers le monde; une tension dont les racines plongent dans l'Histoire, au-delà de tous les débats politiques d'aujour...

«Un bon début»

Le discours d'Obama est salué par le monde arabe qui attend maintenant des gestes concrets


Et si le président Barack Obama échoue à passer de la parole aux actes? «Ça va empirer la situation», répond sèchement Rachad Antonius. «Les tendances radicales vont dire: "Même celui qui est le plus ouvert n'est pas prêt à résoudre le vrai problème. Il veut qu'on ait des rapports amicaux, et ce, sans résoudre le problème"», craint-il.

Entrevue avec le spécialiste de l'islam, Olivier Roy - «Dans le monde arabe, Obama est populaire mais il devra convaincre»



Photo: Agence Reuters Olivier Roy, chercheur spécialiste de l'islam, a analysé les prémices de la nouvelle politique étrangère des États-Unis avant le discours prononcé hier par Barack Obama. *** Pourquoi les relations entre les États-Un...