Bref, autant un Islam étranger chez-nous pourrait être une menace pour le Québec, autant un Islam chez-lui chez-nous pourrait être une chance pour le Québec.
Néanmoins, pour éviter ce péril, il ne suffit pas de dénoncer le multiculturalisme et l’islamisme, il faut aussi offrir une alternative. C’est pourquoi j’ai tenté dans le présent texte d’esquisser ce que pourrait être une telle alternative, celle d’une intégration nationale et d’une laïcité respectueuse de la liberté de religion, laquelle alternative se baserait sur un dialogue entre l’ensemble de la société d’accueil et l’ensemble des Québécois de confession musulmane. D’ailleurs, puisque fait sur une base nationale, et considérant l’impact négatif du cadre canadien dans ce dossier, ce dialogue ne pourrait éviter la question nationale, ce qui ouvrirait des perspectives intéressantes pour les souverainistes et les autonomistes.