«Quand les bandits sont au pouvoir, la place d’un honnête homme est en prison.»

Amir Khadir, nouvelle victime de la loi fasciste 78

Démolition du pseudo argumentaire en faveur de la loi 78

Désobéissance civile - Printemps québécois - Amir Khadir

« Quand les bandits sont au pouvoir, la place d’un honnête homme est en prison. »
- Michel Chartrand

Ça y est, ce n’était qu’une question de temps, après les arrestations massives, la police politique québécoise a arrêté un député démocratiquement élu membre de l’opposition, soit le député Solidaire de Mercier, Amir Khadir. Le Service de Police de la Ville de Québec (SPVQ) a encore une fois essayé par tout les moyens de provoquer les manifestants pacifiques (l’autre soir, les policiers « gardiens de la paix » ont brisé des bouteilles dans les rues pour faire peur aux manifestants, une forme évidente d’intimidation). Puisque leurs provocations puériles ne marchent jamais, les petits fasciste du SPVQ ont eu recours une nouvelle fois à la fameuse technique de « la souricière », une technique d’arrestations massives reconnue par plusieurs organismes internationaux, dont les Nations Unies* (on parle bien de l’ONU ici) comme étant une méthode policière abusive, criminelle et non conforme aux principes élémentaires de respect de la liberté d’expression dans une société respectueuse de la démocratie et des droits humains.
Le député Amir Khadir ne faisait que participer à une manifestation pacifique avec ses concitoyens, un rassemblement publique de plus de 50 personnes qui n’avait eu la permission de la police, donc illégale selon la loi fasciste 78. C’est de la désobéissance civile pacifique 101. Les policiers du SPVQ, tristement célèbres pour le racisme et les préjugés politiques répandus dans leurs rangs (c’est ça que ça donne, l’exposition prolongée d’un abruti aux radio-poubelles de Québec), utilisent aussi depuis plusieurs soirs une stratégie commençant par la déclaration unilatérale d’illégalité de la manifestation en vertu de la loi 78, avant d’arrêter tout le monde et de leur remettre des amendes salées de 494$ en vertu d’une loi municipale sur la sécurité routière. Le SPVQ prend vraiment les citoyens québécois pour des cons.
Les responsables libéraux nous répètent depuis plusieurs semaines déjà que « les manifestations nuisent à l’image du Québec ». Ils mentent. L’image du Québec n’est en rien affectée négativement par le simple fait que ses citoyens descendent pacifiquement dans les rues pour exprimer leur opposition au gouvernement en place. Des manifestations, il y en a dans presque tout les pays du monde et ça ne dérange pas les touristes. Comment se fait-il alors qu’il y ait encore des touristes à Montréal et à Vancouver après les tristement célèbres émeutes des séries éliminatoires de hockey ? Par contre, s’il y a bien quelque chose qui puisse nuire considérablement à l’image internationale du Québec, c’est bien des images de brutalité policière, des arrestations massives d’opposants politiques et la crainte de se faire tomber dessus sans raison par les services de police des villes de Montréal et de Québec, qui ont la réputation méritée de former, puis de lâcher dans les rues, des polices politiques et racistes. Se faire dénoncer publiquement par des experts indépendants des Nations Unies, ça n’aide pas non plus…
Le gouvernement Charest a beau essayer de se défendre en envoyant sa ministre Monique Gagnon-Tremblay dire aux Nations Unies de s’occuper de « dossiers plus important », on voit bien qu’il est en train de se débattre comme un diable dans l’eau bénite. Se rabaisser à ce genre de réponses, c’est comme dire : « agresser mon voisin, ce n’est pas grave, l’autre gars a tué le sien ». Yves Francoeur, de la fraternité des policiers, avait eu recours à une « défense » similaire lorsqu’il disait que la brutalité policière de ses membres n’était « pas grave parce qu’on n’est pas dans un pays latino où la police torture des gens ». Ce genre d’attitude doit cesser au Québec. Nos ancêtres ne sont pas morts pendus, brûlés et fusillés, ou déportés de l’autre côté de la planète, pour que leurs descendants se rabaissent en 2012 à se laisser écraser sans broncher par un traître corrompu et fasciste en puissance qui veut finir le boulot de Lord Durham : l’assimilation des « nègres blancs d’Amérique » dans le moule de la « culture supérieure anglaise ».
Les libéraux et leurs sbires des grands médias se sont encore une fois beaucoup appuyés sur ce qui se fait ailleurs dans le monde, surtout en Occident, en démontrant que les lois anti-manifestations en vigueur aux États-Unis, en Angleterre ou en France par exemple, sont plus sévères que la loi 78 de Charest. Encore une fois, est-ce que la comparaison avec l’autre excuse ce qui se fait ici ? Non, c’est un argument faible et démagogique.
Là où cela devient intéressant, c’est quand les représentants des grands médias s’offusquent du fait qu’Amir Khadir compare la loi 78 à la [nouvelle loi anti-manifestations récemment promulguée en Russie par le gouvernement de Vladimir Poutine->48737]. Les grands médias s’offusquent que Khadir ose comparer le gouvernement québécois à celui des « méchants russes antidémocratiques ». Pourtant, cette comparaison en particulier devrait être poussée plus loin par le député Khadir et les autres représentants de la société civile opposés à la loi 78, puisque la loi anti-manifestations des « méchants russes » est en réalité beaucoup moins sévère que celle du Québec, sans parler de comparaison avec les lois similaires des autres chancelleries occidentales. En effet, là où la loi 78 du gouvernement Charest prévoit des amendes maximales pouvant aller jusqu’à 125 000$ canadiens, la nouvelle loi russe ne prévoit en comparaison que des amendes maximales de 30 000$ canadiens.
Les journaleux québécois et occidentaux qui s’offusquent devant la nouvelle loi russe ne sont donc rien d’autre que de vulgaires hypocrites qui devraient commencer par condamner les lois liberticides bien pires en vigueur chez eux (au lieu de chercher à les défendre quand cela fait leur affaire). Si on veut jouer à comparer avec A, chers médias capitalistes, il faut aussi être prêt à la comparaison avec B. Voilà donc le faux argument de la comparaison avec le reste de l’Occident (A), démoli par une comparaison avec la Russie (B).
Pour ce qui est de la nouvelle arrestation de la fille d’Amir Khadir, on sait que la police de Montréal semble s’être acharnée sur elle depuis le début du conflit étudiant, devenu conflit social. On ne peut qu’espérer que les autorités libérales ne sont pas descendues dans de telles bassesses qu’elles en sont rendues à cibler les familles de leurs opposants politiques. Ce serait carrément ignoble.
Le député Amir Khadir n’est qu’une victime parmi des milliers d’autres d’une loi fasciste promulguée par un gouvernement libéral corrompu en fin de course, issu d’un système bourgeois profondément antidémocratique où tout les moyens sont bons pour protéger les intérêts de classe du 1% des plus riches et de leurs valets contre les demandes légitimes du reste de la population. Le peuple québécois devra toujours se souvenir de la trahison des libéraux.
***
*«Le montant des amendes prévues par la loi pouvant aller jusqu’à 125 000$ est disproportionné et est de nature à dissuader les étudiants d’exercer leur droit à la liberté de réunion pacifique» et «les individus doivent avoir la possibilité de porter, au cours de tels évènements, les habits de leur choix, pour autant que cela n’affecte pas les droits des autres ou que ce ne soit un moyen de se soustraire aux obligations relatives aux réunions pacifiques», ont, entre autres choses, fait savoir deux experts indépendants des Nations Unies le 30 mai 2012.
La prison pour le traître Charest ! Vive la révolution !
- Gabriel Proulx, co-porte parole du Parti communiste du Québec (PCQ)
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8 commentaires

  • Gabriel Proulx Répondre

    10 juin 2012

    @ Michel Clermont
    Vous appartenez malheureusement à ce groupe fort étendu de citoyens qui refusent de remettre en question le travail des services de police et leur fonction officieuse de police politique, sous prétexte qu'elle vous protège, en théorie.
    La police, dont le salaire provient de mes impôts, n'a jamais servi à protéger ma maison, comme vous dites avec grande émotion. Il y a longtemps, ma maison avait été cambriolée et aucun de nos objets volés ne nous a jamais été retourné. La police, dans sa forme actuelle, n'est que le bras armé de la bourgeoisie. Elle sert principalement à protéger les intérêts et les privilèges de classe du 1% des plus riches, l'oligarchie, contre le reste de population, considérée par l'oligarchie comme rien de plus que de la marchandise, qui sert à faire fonctionner l'économie, de l'usine au commerce. Tout comme de vulgaires marchandises, lorsqu'un bourgeois n'a plus besoin de ses employés, il les jette aux vidanges (à la rue). Lorsque les travailleurs protestent contre les abus à leur endroit, la police anti-émeute est envoyée pour les réprimer et rétablir l'ordre bourgeois. Regardez autour de vous : Aveos, Shell, GM, Rio Tionto, Quebecor, les exemples sont légions.
    Ce n'est pas accusant les autres de « délires intellectuels » que vous ferez avancer le débat, puisque je pourrais affirmer la même sur vous, lorsque vous affirmer que « le communisme puni par la peine de mort tout opposant ». Marx et Engels n'ont jamais dit cela. Ho Chi Minh, Castro et Che Guevara n'ont jamais dit ça non plus. Lénine a dû composer pendant tout son mandat avec une guerre civile dans laquelle l'autre camp était directement supporté par 14 États impérialistes étrangers. Mao était un excellent stratège militaire, mais un gestionnaire pourri qui devait en plus composer avec un pays extrêmement appauvri par un siècle de colonialisme étranger et les destructions abominables causées par le Japon impérial, sans parler du fait que le peuple chinois faisait déjà face à une grave famine longtemps avant son accession au pouvoir. Staline (paranoïaque jaloux des intellectuels communistes), Pol Pot (mis au pouvoir par la CIA et expulsé par les communistes viet-namiens) et Kim Jong-Il (un monarque qui se prenait pour un dieu vivant) n'étaient même pas communistes.
    Enfin, si vous êtes pour le statu quo et que vous redoutez le changement à ce point, je vous invite à faire une bonne lecture sur le site de Vigile, où les abus du pouvoir sont bien documentés, arguments et preuves à l'appui.

  • Gabriel Proulx Répondre

    10 juin 2012

    @ G. Labelle
    L’excuse du fameux règlement 500.1 de la ville de Québec pour le SPVQ est pathétique, puisque cette loi n’a jamais été appliquée ainsi, de manière systématique pour les assemblées publiques de plus de 50 personnes, avant l’adoption par le gouvernement libéral de la loi fasciste 78. Ce même règlement 500.1 a été utilisé pour excuser, au niveau des relations publiques du SPVQ, une arrestation massive devant l’édifice où se tenaient les négociations entre étudiants et gouvernement. Les personnes arrêtées ce soir-là ne bloquaient ni la rue, ni même le trottoir. Elles manifestaient pacifiquement devant l’entrée d’un édifice public, sans pour autant bloquer son entrée.
    Si le règlement 500.1 est la raison pour toutes ces amendes et ces arrestations à Québec, alors pourquoi ne pas l'avoir utilisé contre la manifestation du RRQ du 3 juillet dernier, à laquelle j'étais moi-même présent, contre la visite parasitaire du couple princier britannique venu parader en terres conquise québécoise, avec l'argent des taxes des conquis ? Nous n'avions pas donner notre itinéraire et nous avions bien failli bloquer le passage au convoi princier, si le gros de la foule ne s'était pas arrêté un instant devant les portes de l'Assemblée nationale. Devant la porte Saint-Louis, nous avions échappé à la charge des gorilles collabos de l'anti-émeute du SPVQ, sous les ordres d'officiers de la GRC, en nous asseyant par terre pour scander nos slogans et nos revendications (ça n'avait malheureusement pas empêché un membre du SPVQ de voler un drapeau national du Québec à un manifestant, avant d'aler le jeter aux vidanges, prouvant ainsi son biais monarchiste et fédéraliste, donc son incapacité à agir comme un agent de la paix neutre).
    Le règlement 500.1 existait-il déjà en date du 3 juillet dernier ? Si oui, alors pourquoi ne l'appliquer que maintenant, précisément après que la loi 78 ait été adoptée par le gouvernement libéral ?
    Le fameux règlement 500.1 n’est en réalité rien d’autre que l’excuse avancée par les collabos des relations publiques du SPVQ pour faire appliquer systématiquement la loi 78. Amir Khadir a peut-être peur, pour des raisons évidentes de relations publiques*, de contrarier trop ouvertement la version de la police, mais pas moi.
    *Le québécois moyen, tout comme l'américain du nord moyen dans ce cas précis, a cette fâcheuse habitude de se réfugier derrière les autorités armées pour se sentir en sécurité. Remettre en question l'altruisme protecteur des forces de l'ordre, comme dire que « sous leur forme actuelle, elles ne sont que le bras armé de la bourgeoisie », est un concept étranger au citoyen moyen, parce que cela remettraient en question en même temps trop d'idées qui lui sont systématiquement enfoncées dans la tête par la propagande depuis la naissance. S'il y en a beaucoup qui remettent en question les abus policiers, une infime minorité ose l'affirmer publiquement, par peur de répression physique ou financière. C'est malheureux, mais c'est encore comme ça pour la majorité des gens, du moins pour l'instant.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2012

    M. Clermont,
    Pour comparer dans la même période, pensez à Mackenzie-King.
    Il a fait enfermer en mai 1940, le leader du groupuscule pro-fasciste Adrien Arcand sous le prétexte jamais prouvé de conspiration pour renverser le gouvernement Canadien. Tous les partis d'opposition font ce genre de conspiration, mais toujours dans le cadre de l'arène électoral. Puis Camilien Houde fut arrêté en août 1940 parce que trop vocal contre la guerre.
    Les résidents italiens furent aussi expédiés en camp de concentration. J'ignore toutefois si cela inclus les Canadiens d'origine italienne (ce qui fait une grand nombre) ou encore les résidents allemands (ce qui devrait être le cas).
    En 1942, ce fut les Japonais dans leur ensemble qui furent déportés dans les camps. Aux É.U., les franco-Américains tendaient à voter en bloc pour les Républicains. Roosevelt aurait suggéré la déportation des Canadiens-Français pour cause d'hostilité à la guerre. Cette fois-là, King a reculé : il n'avait pas les ressources et ce serait une nuisance pour l'effort de guerre.
    Et côté démocratie, la triche semblait être la règle du jeu électoral sous Taschereau. Jean Charest tient son expérience d'une autre époque apparemment.
    La GRC était le pendant de la Geheime State Polizei.
    Vous me diriez qu'ils étaient alors en guerre. Mais nous le sommes aujourd'hui contre le monde Musulman avec nos interventions contre l'Afghanistan et la Lybie, et bientôt contre la Syrie, le Liban et l'Iran.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 juin 2012

    "Le gouvernement Charest a beau essayer de se défendre en envoyant sa ministre Monique Gagnon-Tremblay dire aux Nations Unies de s’occuper de « dossiers plus important »...
    Quand on voit comment se comportent les femmes qui font partie du cabinet de Jean Charest, c'est épouvantable...
    Toutes ces madames qui étaient sensés apporter une touche féminine à la politique, une touche de tendresse et d'humanité...
    Je vais m'arrêter là avant que l'on dise que je pue le sexisme...

  • Michel Clermont Répondre

    9 juin 2012

    Du commentaire: "La dissidence n’est pas tellement bien reçue dans notre démocratie."
    Que dire alors des menaces et de l'intimidation dont sont victimes ceux qui ne sont pas du "bon bord", c'est-
    à-dire que les manifestants sont tous des saints et que les autres (forces policières, gouvernement, etc.) sont les bandits, sans exception ni nuance? Pourtant, jusqu'à preuve du contraire, nous vivons sous un système démocratique, avec ses institutions et ses règles, ses qualités et ses défauts. Un système imparfait? J'en conviens. Mais le système politique et économique parfait n'a pas encore été inventé. Le mieux que nous pouvons faire, c'est de mettre en place les mécanismes de régulations de manière à réduire les injustices et favoriser l'épanouissement du plus grand nombre. Et c'est cela, un système démocratique. Ceux qui se réclament du communisme oublient que, dans un tel système idéologique, TOUT ÉCART face à la pensée dominante de la classe dirigeante est punie de mort: pouvez-vous nommer un manifestant tiré à la mitrailleuse par la "méchante police fasciste québecoise"?...
    Je suis tout de même sidéré de voir autant de délires intellectuels et idéologiques que depuis le début de cette crise étudiante. Comparer le parlement au régime fasciste, faire des policiers (qui protègent VOS maisons, VOS commerces et VOS voitures contre les casseurs et la violence) une politzei politique à la Staline ou à la Hitler, c'est du dérapage solide et une négation (ou une méconnaissance chronique) de l'Histoire.
    Que ceux qui veulent voir Staline à Ottawa et Hitler au Parlement du Québec lèvent la main! On va voir ce qu'est vraiment une répression!!!!!!!!!!

  • Guillaume Labelle Répondre

    8 juin 2012

    Très bon texte, mais qui fait abstraction d'un fait: M. Khadir n'a pas été arrêté en fonction de la loi 78, mais bien en vertu du règlement municipal.
    Ce qui vient malheureusement invalider la quasi-totalité de votre argumentaire...
    Lisez vous même: ''Dans la foule encerclée par les policiers, le politicien a déclaré que si certaines choses étaient illégales, comme s'attaquer à des individus ou être violent, rien de tel ne s'était passé hier soir à Québec. « On est pas arrêté à cause de la loi 78 », a-t-il ajouté.
    Amir Khadir a été embarqué à bord d'un autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) en compagnie des autres manifestants appréhendés.
    Ils recevront une contravention de 494 $ pour avoir contrevenu à l'article 500.1 du Code de la sécurité routière. Notons que les arrestations ont été effectuées dans le calme, sans altercation majeure avec les policiers. Les 65 manifestants ont tous été relâchés peu avant minuit.''
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/06/05/006-manifestation-montreal-quebec.shtml

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2012

    @ Didier.
    « La dissidence n’est pas tellement bien reçue dans notre démocratie. »
    Comme l'intelligence d'ailleurs. Au Québec, on est sous-éduqué et on se vautre dans le populisme le plus démagogique. La populace désire cette répression. Le corps policier actuel est le plus répugnant que le Québec ait connu. Mais il est légitime parce qu'on a conditionné le peuple (le côté noble de la rue) à s'écraser devant le bâton et à ne pas élever les mots en gardien de la liberté...

  • Archives de Vigile Répondre

    8 juin 2012

    Québec solidaire ne peut gagner une élection; c'est impossible parce que les élections au Québec ne sont qu'une arnaque destinée à perpétuer le statu quo social, politique et économique...
    On entend de plus en plus parler d'une élection qui serait déclenchée prochainement.
    Vous pouvez être certain que tout sera mis en oeuvre pour qu'Amir Khadir perde son siège. La dissidence n'est pas tellement bien reçue dans notre démocratie.
    L'idée d'une chambre citoyenne issue d'un tirage au sort parmi les citoyens fait cependant de plus en plus son chemin. Ça serait une solution envisageable afin d'avoir une véritable démocratie.