Option nationale

Aussant défait les arguments économiques des fédéralistes

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Mélanie Noël La Tribune (Sherbrooke) « Si on rencontre des gens qui sont fédéralistes parce qu'ils sont attachés au Canada, il faut les respecter. Mais la plupart ne le sont pas par amour pour le Canada, mais parce qu'ils ont été convaincus avec des arguments économiques que le Québec ne pouvait pas être un pays. »
C'est pour démolir les « arguments fallacieux » des fédéralistes et faire valoir les grandes lignes de son parti que le chef de l'Option nationale, Jean-Martin Aussant, a présenté jeudi la conférence Économie et souveraineté devant une salle bondée d'étudiants de l'Université de Sherbrooke.
L'importance de la péréquation, le niveau d'endettement, la capacité d'avoir une armée sont au nombre des sujets couverts par le député de Nicolet-Yamaska. « On entend souvent que le Québec est la province qui reçoit le plus en péréquation. Au global peut-être, mais per capita, nous sommes ceux qui en reçoivent le moins. Mais le principal argument concernant la péréquation est qu'on ne dépend pas du tout d'elle. Lorsqu'on sera un pays, la péréquation paraîtra futile comparativement à toutes les économies faites en éliminant le dédoublement de tous les ministères. Par exemple, on est les seuls au Québec à faire deux déclarations fiscales et juste cela nous coûte 800 millions $ par an », explique celui qui a quitté en juin le Parti québécois.
Au niveau de la dette, M. Aussant rappelle que des actifs compensent pour les passifs.


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