Bloc québécois: «je n'y vais pas, point à la ligne», Gilles Duceppe

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L'après-Paillé : Duceppe ? C'est non

Gilles Duceppe dit n'avoir aucunement l'intention de revenir en arrière et de redevenir chef du Bloc québécois.
Daniel Paillé... (Photo Hugo-Sébastien Aubert, La Presse) - image 1.0
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Daniel Paillé
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Au lendemain de l'annonce de la démission de Daniel Paillé à la tête du Bloc, M. Duceppe a été ferme: il ne sera pas candidat à la succession de son ancien collègue.
«Je n'y vais pas, point à la ligne».
Ce sera aux militants, à ceux qui ont travaillé d'arrache-pied depuis deux ans à remettre le parti sur les rails à décider qui sera le prochain chef, a-t-il précisé.
M. Duceppe a reconnu qu'une rumeur à son sujet circule largement depuis que M. Paillé a annoncé lundi, en début d'après-midi, qu'il devait céder son poste pour des raisons de santé.
«C'est pas moi qui a fait courir cette rumeur-là», a-t-il déclaré à la Presse canadienne mardi matin.
Mais son choix n'a rien à voir avec l'importance et la pertinence de son ancienne formation politique, qui demeurent bien réelles, a-t-il tenu à préciser.
«Ils sont sûrement capables de poursuivre le travail sans revenir en arrière»
Gilles Duceppe
Lundi, il n'avait pas voulu parler de la succession de M. Paillé, par respect pour ce dernier, soutient-t-il.
Quant à savoir si des noms circulent ou si lui-même a une préférence pour un successeur, pas un mot de l'ancien chef bloquiste, bien aguerri aux questions des journalistes.
Il est d'avis que les militants demeurent très motivés. Et il souligne que le Bloc québécois est le parti qui, au Québec, a le plus de membres au fédéral.
Gilles Duceppe, qui est âgé de 66 ans, a pris la direction du Bloc québécois en 1997; il l'a gardée jusqu'au cinglant revers que les électeurs ont fait subir au parti aux élections de mai 2011. Le Bloc n'a plus que quatre députés à Ottawa, depuis que Maria Mourani a été expulsée du caucus.
Récemment, Gilles Duceppe a co-présidé une commission sur l'emploi et la main-d'oeuvre, mandaté par le gouvernement québécois.
Quant à son avenir, M. Duceppe a été discret à ce sujet aussi.
«Je verrai. Je ne cours pas après les postes», a-t-il répondu, refusant d'en dire plus.


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