Avec Pauline Marois, la renonciation à lutter pour l’indépendance devient transparente. Ce parti ne peut prétendre définir la « démarche » vers un objectif pour lequel il ne combat pas. Avec le PQ, on a vu glisser la lutte pour la souveraineté à une lutte pour un référendum.
Revenons au fondamental. Ce pourquoi nous nous battons ce n’est pas une démarche, c’est une cause, la grande cause de l’indépendance. La démarche est propre à chaque peuple, et elle prend forme derrière la largeur et la profondeur de l’engagement pour la cause elle-même.
Aujourd’hui, les indépendantistes sont à la fois sans parti et de tous les partis. Il y a des patriotes dans l’ADQ, dans le PQ et dans l’UFP, chez les Verts et ailleurs.
Ce qu’il nous manque c’est un état-major souverainiste capable d’insuffler à tous ces patriotes, là où ils sont, le désir de l’indépendance. Il importe de ne pas braquer les Québécois les uns contre les autres. Unissons-nous plutôt, comme peuple, au-delà des diversités partisanes derrière lesquelles cherchent à nous maintenir les ennemis de l’indépendance et formons une véritable force nationale déterminée à réaliser l’indépendance.
Ce qu’il nous manque, c’est moins un autre parti politique qu’un état-major indépendantiste voué à faire rayonner l’esprit et les idées indépendantistes dans toutes les couches de la nation.
Le développement de cette forme large de mobilisation populaire nous dictera, le moment venu, les gestes à poser pour faire basculer l’ordre des choses.
Ce qu’il nous manque c’est un état-major souverainiste
Chronique de Gilles Verrier
Gilles Verrier140 articles
Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier &a...
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Entrepreneur à la retraite, intellectuel à force de curiosité et autodidacte. Je tiens de mon père un intérêt précoce pour les affaires publiques. Partenaire de Vigile avec Bernard Frappier pour initier à contre-courant la relance d'un souverainisme ambitieux, peu après le référendum de 1995. On peut communiquer avec moi et commenter mon blogue : http://gilles-verrier.blogspot.ca
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3 commentaires
Jacques Bergeron Répondre
6 juillet 2007Ce qui nous manque, c'est d'abord des gens qui croient dans le pays, ou qui ne se prennent pas pour le pays. Autement dit, il nous faut des gens comme Charles DeGaulle qui faisait passer le pays avant les programmes des partis politiques. Jacques Parizeau était de cette trempe d'homme. Il serait surprenant que Mme Marois, malgré qu'elle soit la meilleure candidate du PQ, soit de cette qualité? Il lui faudrait apprendre que l'objectif supérieur des indépendandistes est de se donner un pays indépendant de langue française, que tous les programmes qu'elle voudra se donner, s'ils ne visent pas ce but, sont voués à concourir à l'échec de notre idéal.Ce n'est certainement pas en suivant les «supposés lucides», à la façon Facal et à celle de Lucien 1er , sans oublier les 12 autres qui étaient du groupe d'individus qui se prennent pour des gens importants,qu'elle convaincra les indépendantistes du bien-fondé de la démarche qu'elle entreprend.Madame Marois doit donc revenir à la base, aux choses fondamentales comme dit M. Verrier, et éviter de heurter et de blesser ses électeurs en optant pour une philosophie «libérale» rejetée par les Québécois et les Québécoises. Elle doit se souvenir que ses concitoyens et ses concitoyennes avaient dit «non» aux baisses d'impôt. Qu'ils souhaitent que ce pays soit indépendant, certes, mais de langue farnçaise.Qu'elle se souvienne qu'un petit pays, (par le nombre de ses habitants)comme le Québec doit continuer à asseoir son économie sur les «trois axes» qui ont fait son succès, soit les «coopératives», les entreprises de l'État et , dans une moindre mesure, les entreprises capitalistes, sans oublier que les syndicats,par leurs actions, ont été, et sont toujours,des outils ayant concouru à l'enrichissement collectif de nos concitoyens et de nos concitoyennes, tout en étant capable de discipliner les entreprises refusant de partager leurs richesses avec leurs employés. Si le chef de notre parti veut vraiment oeuvrer à l'indépendance du Québec,elle doit s'engager à faire la promotion de l'indépendance de toutes les façons possibles, la première méthode étant de mettre sur pied dans chaque circonscription électorale,un groupe de travail ayant pour mission de consulter leurs concitoyennnes et leurs concitoyens, sur le genre de pays dans lequel ils veulent vivre, n'oubliant pas que ce sont les Québécoises et les Québécois qui doivent décider de ce choix et non pas un groupe de membres du PQ réunis en assemblée générale concoctant un programme électoral. En attendant, que cette consultation soit tenue, elle doit s'engager, si le Parti Québécois prend le pouvoir, à administrer le pays sur les principes de la démocratie sociale, sans autre programme que celui-ci.Voilà le vrai choix qui doit guider Mme Marois et le PQ s'ils veulent retrouver la ferveur et la faveur des indépendantistes.
Archives de Vigile Répondre
5 juillet 2007le projet tarde à se réaliser et les fédéraux en profitent, grâce à la puissance de l'argent, pour s'approprier nos élites, les Bachand, les Johnson et autres Bouchard du Québec. Cela a toujours été et le restera encore longtemps.
Archives de Vigile Répondre
5 juillet 2007C'est impératif.
Et un parti, ou deux ou trois. Et des clubs et associations tant qu'on veux. Des entreprises. Une marque de voiture si vous voulez.
Mais un État-Major avant tout.