prince William au Canada et au Québec

Ce que les Québécois ne savent pas

La nature politique de la visite planifiée du prince William au Canada et au Québec ne fait aucun doute.

Visite royale au Québec - juillet 2011 - William et Catherine


La nature politique de la visite planifiée du prince William au Canada et au Québec ne fait aucun doute.

Ce que les Québécois ne comprennent pas, c’est que cette visite concerne la politique britannique avant celle du Canada et du Québec, qui lui sont toujours inféodés.

Ce que les Québécois ne savent pas, c’est qu’une majorité d’Anglais en Angleterre même ont décidé de ne pas remplacer la reine Elizabeth après sa mort. En attendant, elle peut toujours continuer de régner.

Je l’ai appris au cours de ma dernière visite en Angleterre, les “Royals”, les Anglais, n’en veulent plus, surtout depuis qu’ils ont méprisé Diane Spencer, première véritable anglaise à entrer dans la famille royale immédiate. Les Saxe Cobourg-Gotha sont des allemands de Hanovre, en Saxe qui ne parlent anglais que depuis très récemment. Les Anglais le savent et le sentent mais pas nous.

Ce que les Québécois ne savent pas, c’est que les monarchistes en Angleterre ont décidé que la monarchie ne s’éteindra pas après la mort d’Élizabeth Deux. Plutôt qu’attendre cette mort et l’incertitude politique qui
s’en suivra, mieux vaut régler le problème tout de suite. Il faut lui trouver tout de suite un remplaçant et qu’elle abdique en sa faveur. De cette manière, on évite d’avance la crise politique qui suivra sa mort, prochaine ou lointaine; et la continuité de la Monarchie et de l’Establishment est assurée.

Charles ne peut pas devenir roi à cause des scandales de sa vie privée. Il n’y aura pas d’autre Edward Vlll.

William est éligible et il a fait au peuple anglais la faveur d’épouser une roturière de bonne famille anglaise: Catherine Middleton, qui n’est pas une allemande.

Reste à préparer le terrain politique qui suivra le mariage très politique de William et Catherine.

Quoi de mieux qu’une visite au très royal Canada qui s’empressera de reconnaitre William comme le futur roi.

Cette visite prépare le terrain pour l’étape suivante: l’abdication de la reine et le couronnement de William et Lady Middleton.

Bien sûr, selon les planificateurs de la continuité de l’Establishment britannique, dont nous faisons toujours partie, le peuple québécois va se montrer gentil envers une humble roturière et son jeune mari.

La réponse du Québec doit être diplomatique et profiter de l’occasion pour signifier le STATUT DU QUÉBEC en tant que Nation et État, non par des manifestations de rue qui vont mal tourner.

Cette réponse, il faut la trouver et faire encore une fois la preuve de notre propre génie politique.

JRMS

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René Marcel Sauvé217 articles

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J. René Marcel Sauvé, géographe spécialisé en géopolitique et en polémologie, a fait ses études de base à l’institut de géographie de l’Université de Montréal. En même temps, il entreprit dans l’armée canadienne une carrière de 28 ans qui le conduisit en Europe, en Afrique occidentale et au Moyen-Orient. Poursuivant études et carrière, il s’inscrivit au département d’histoire de l’Université de Londres et fit des études au Collège Métropolitain de Saint-Albans. Il fréquenta aussi l’Université de Vienne et le Geschwitzer Scholl Institut Für Politische Wissenschaft à Munich. Il est l'auteur de [{Géopolitique et avenir du Québec et Québec, carrefour des empires}->http://www.quebeclibre.net/spip.php?article248].





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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2011

    Monsieur Sauvé, c'est ce que j'ai toujours pensé de cette monarchie désuète et infantilisante. Ce ne sont que des titres honorifiques tout comme les titres religieux. Ils n'ont aucun mérite. J'appelle les gens pourvus de ce titre Monsieur ou Madame.
    Les personnes tels que les médecins, avocats, juges, etc,, ont toutes mon admiration car elles ont le mérite de leurs efforts et je n'hésite pas à les appeler par leur titre. Je ne comprends pas qu’en 2011que l’on puisse vouer un culte à des personnes. C’est d’un ridicule consommé.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 mars 2011

    Tout d'abord, ce que les Québécois ne comprennent pas, c'est que la Monarchie Britannique est maintenant une gigantesque entreprise qui rapportent des millions de dollars en retombé économique. Lors de sa visite à Halifax en 2010, cela a rapporté plusieurs millions à cette ville ; les visiteurs sont venus de partout et il y avait même des Acadiens qui protestaient en dehors des barrières de sécurité. En 2008, pour le 400ième de la ville de Québec, plusieurs indépendantistes se sont manifester sans comprendre que cela pourrait rapporter des millions de dollars supplémentaires pour la ville de Québec, car plusieurs Canadiens et Canadiennes seraient venus dans la ville pour laisser leurs frics dans les hôtels et les restaurants.
    Leur pouvoir est très limités et les canadiens n'envoient plus de fric pour la Monarchie. Le Canada va payer seulement leur visites au pays, ce qui donne, d'après les Royalistes Canadiens, moins de $1,50 par personne qui travail. Les enfants, les étudiants, les handicapés, les personnes âgées ne sont même pas comptabilisés pour ses frais, des frais reliés surtout pour leurs sécurités. À leurs visites, il y a foule, ce qui engendre du fric (Retombé économique). Allez-vous cracher sur le fric venant d'ailleurs ? Une Sarah Ferguson, Duchesse de York, qui vient ici, à Québec, il y aura foule.
    Et là, je ne compte aucunement toutes les babioles de souvenir qui seront vendus et qui feront l'affaire de plusieurs entreprises canadiennes et québécoises, ce qui engendra du travail pour certain(e)s. Un exemple ? Le livre de Sarah Ferguson, EN FRANÇAIS, édité en 1996, s'est vendus à des millions de copies à travers le monde. Est-ce que les libraires québécois étaient content ? Allez donc leur demander !
    Et lors de leur visite en terre Québécoise en avril 2011, SOYEZ GENTIL, et montrer votre accueil au Prince William et à sa jeune épouse. Vous en serez gagnant, car lorsqu'il deviendra ROI, il va rapporter en retombé économique lorsqu'il viendra au Canada. Les bloquistes et les indépendantistes le savent-ils ? Ils vont cracher sur le fric ? Eux, ils devraient suivre un cour en retombés économique, car c'est avec du fric que nous faisons autre chose.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2011

    La démarche citoyenne des VIGILES du Samedi dans la Capitale est justement républicaine et pour cela le peuple doit lui-même exercé d'abord sa souveraineté.C'est le peuple québécois qui est souverain sur son territoire.
    C'est lui qui doit manifester dans quel état il désire vivre, sous quel système politique et sous quelle constitution. C'est à cela que Luc Archambault et Denis Julien convient leurs compatriotes.
    Je vous invite donc madame Roy à vous joindre à nous samedi 19 février à 14 heures.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 février 2011

    J'étais de la manifestation contre le prince Charles et je serai de la prochaine contre le prince William. J'étais aussi en 2002 à Gatineau, quand par une entourloupe, la Reine est venu mettre un pied au Québec pour un souper. L'idée était de la forcer à retourner de l'autre côté de la rivière pour qu'elle aille manger le pâté chinois d'Aline au 24 Sussex.
    La rue a eu son utilité en Tunisie et en Égypte. Pourquoi pas nous? Parle t-on de violence dans leurs cas ou plutôt d'une victoire de la rue?
    Manifestation violente? Il y en a pour qui aime un peu d'action et il y en a pour la masse qui peut manifester confortablement. Perso, je me tenais en deuxième ou troisième ligne dépendant de la férocité du moment de l'anti-émeute. Je n'ai jamais été tellement inquiété. J'étais attendu ailleurs après la manif et je n'avais pas le temps de recevoir un coup de matraque ou d'être arrêté. Donc en avant les braves, mais pour qu'il y ait des braves en avant, ça prend des dizaines ou des centaines de braves derrière. À partir de la dixième ligne, on peut siroter un café sans renverser une goutte.
    Tout ceci à titre d'info pour qui aurait idée de porter le drapeau et de prendre la rue sans trop savoir de quoi on parle comme implication militante. Mon implication pour les mois précédents le grand jour, sera de convaincre les indépendantistes de sortir dans la rue en grand nombre.
    Historiquement, il y a toujours eu opposition aux visites royales.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Monsieur Sauvé,
    Je retrouve là le rigoureux scientifique que vous êtes.
    Cela dit, contrairement au communisme, au libéralisme, à la gauche ou à la droite, qui sont des idéologies, le républicanisme est un concept d'État qui repose sur des principes dont la plus importante est celle de l'entière souveraineté du peuple. Viennent s'y greffer les valeurs d'égalité ( universalisme ); de fraternité ( la justice sociale ) et de liberté ( la non-domination d'un groupe sur un autre ).
    Sans compter la laïcité et toutes les vertus qui font d'une nation, un lieu où règne d'abord l'humanisme. C'était le grand rêve notamment des philosophes des Lumières à partir de leur contexte historique.
    D'où la nécessité d'appréhender ce régime comme perfectible à l'infini; comme un régime de combat dont les citoyens sont des citoyens-soldats qui veillent à ce que ces vertus demeurent vivantes et vibrantes au sein de la société.
    Penser la République c'est nécessairement penser à la souveraineté du peuple et que du peuple !
    Dans notre cas, ce peuple est le peuple québécois, lié par la langue française, par ses origines à la fois françaises et américaines, issu du métissage des colons de la Nouvelle-France et des Autochtones. Viendront s'y greffer , par la suite, d'autres Québécois de différentes ethnies.
    Mais les uns comme les autres, nous sommes un peuple en suspension, jamais clairement défini SYMBOLIQUEMENT ! D'où les sempiternelles chicanes sur la langue, les pratiques religieuses, l'immigration, les « de souche » et les « d'adoption ».
    Nulle part nous sommes-nous donner collectivement un TEXTE FONDATEUR, un Contrat social, un Traité de Paix entre TOUS les membres de la société civile faisant valoir nos valeurs, d'où nous venons, qui nous somme, ce que nous souhaitons comme société et quel héritage nous tenons à léguer aux générations futures. Sans oublier la définition des frontières de son territoire et l'indivisibilité de celui-ci.
    Une Constitutions donc pour NOUS s'inscrivant dans le MONDE et dans l'Histoire de l'Humanité.
    Un Pacte fondateur, enfin, qui n'a pas à être octroyé pas plus par une reine, un roi ou des législateurs. Pas en ce 21e s. !
    Qui aime son peuple, fera en sorte que cette Constitution, rédigée par le peuple lui-même, devienne réalité. Et le plus tôt sera le mieux !
    C'est avec impatience que j'attends votre prochain essai, Monsieur Sauvé.
    Avec mes plus cordiales salutations républicaines,
    Danièle
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Je trouve cet article fort intéressant. J'admire beaucoup votre travail monsieur Sauvé.
    J'ai une petite idée concernant cette visite au Québec. Je croie que les manifestations violentes contre la monarchie nous nuisent plus qu'autre choses.
    Mais j'ai une petite idée de manifestation pacifique:
    Pourquoi ne pas faire une haie d'honneur de drapeaux Québécois que nous inviterons le couple royal à franchir?
    Ça as l'air de rien comme ça. Mais ce simple geste de bienvenu auras une tout autre importance.
    Car si le couple royal accepte de franchir cette haie d'honneur. Il reconnais par ce fait le drapeau et la nation Québécoise.
    La politesse et le sourire est, souvent, plus efficace que les insultes sur la place publique.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011


    Danièle,
    Je ne suis qu'un géographe, ni royaliste, républicain, a gauche ou a droite, socialiste, communiste ou capitaliste. Je n'ai qu'un seul métier et en géopolitique, je m'intéresse a tous les statuts territoriaux.
    Avant de conclure, attendez de lire mon prochain livree, qui est présentement chez l'Éditeur. Il porte sur la défense territoriale du Québec.
    Salutations
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Monsieur Sauvé,
    À vous lire, l'avenir le Québec devrait demeurer captif du destin de la "Royal Family".
    Qu'est-ce qui nous empêcherait d'établir la république qui s'incarnerait dans une Constitution d'État ?
    Cette pudeur qu'affichent de nombreux souverainistes-indépendantistes, dont le Pq et le Bloc et plusieurs organisations, quant à l'idéal républicain m'est incompréhensible.
    Pourtant les Patriotes ne se sont-ils pas d'abord identifiés au républicanisme ?
    Des intellectuels de la trempe de Marc Chevrier, André Binette, Gordon Lefebvre ( et combien d'autres de la même stature ) ne perdent jamais une occasion pour faire la promotion de l'idéal républicain appliqué au Québec.
    Où est le problème ?
    Je ne cesse de citer votre brillant adage « Un État est une volonté ».
    Avec tout le respect que je vous dois, attendre la mort de la souveraine pour concevoir l'avenir de la nation, c'est tout sauf de la volonté !
    df
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Pour enfoncer le clou de la vérité jusqu'au fond,
    et étayer ce que Danièle a écrit, voici le site de
    ces fanatiques "plus royalistes que le roi anglais" :
    http://www.uelac.org/
    u.e.l.a.c. = united empire loyalists assoc. of canada
    Leur présentation établit clairement ce qu'ils sont.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Pour ceux qui ne l'ont pas encore lu: La Maison Windsor de Kitty Kelly.
    TOR-DANT de la première à la dernière page! Toute l'histoire de la célèbre famille. Bio non-autorisée évidemment. Toujours les meilleures
    http://www.leboncoin.fr/livres/112818468.htm
    Kitty Kelley - La maison Windsor
    Editions pocket
    «Dans l'inépuisable et magique saga des grands de ce monde, la famille royale anglaise a toujours surpassé les milliardaires, les stars et autres lignées princières de moindre éclat. Les Windsor constituent un Olympe à la mesure de notre humble condition démocratique.La reine mère, elysabeth II et Philip, Margaret, Charles ou Diana incarnent toujours une mythologie dont on nous annonce en vain la dispartion.
    Le sang, les titres et la fortune exaltent les conflits de l'amour et du devoir, les déchirements du coeur, les tragédies sentimentales. Mais la célébrité aggrave aussi les noirceurs, les vices, les dévoiements sexuels. Ces demi-dieux d'aujourd'hui ont leur grandeur et leur noblesse, comme leurs tares physiques et morales.Pour les révéler, kitty kelley a rencontré des centaines d'amis, de proches, ou même d'employés de la maison Windsor et examiné des milliers de documents, avec l'intention de n'épargner personne.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011


    Tout comme la fille d'Anne de Boleyn est montée sur le trône après la mort violente de sa mère, exécutée sur ordre d'Henri Vlll, le fils de Diana Spencer va monter sur le trône après la mort violente de sa mère dans un accident d'auto.
    Pensez aux problèmes explosifs qui vont surgir avec la disparition de la Monarchie, tant en Angleterre qu'au Canada. La souveraine est la seule détentrice des titre sur tous les territoires. Je n'ose aborder les problèmes qui vont s'en suivre lorsque la propriétaire en titre ne sera plus la, en commençant par les clauses du traité de Paris du 10 février 1763, qui accorde tous les titres au souverain d'Angleterre.
    J'essaie de faire valoir nos propres titres sur le territoire du Québec sur la base de nos investissements.
    Il faut y travailler.
    JRMS

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Et j'invite M. Sauvé et les autres à renouveller la lettre qui a été envoyée en 2009 contre la venue du prince et de la signer à 500 personnes cette fois.
    Le 13 octobre 2009
    À son Altesse Royale le prince Charles Philip Arthur George, Prince de Galles, Chevalier de l’Ordre de la Jarretière, Chevalier de l’Ordre du Chardon, Chevalier Grand-Croix de l’Ordre du Bain, Ordre du Mérite, Chevalier de l’Ordre d’Australie, Compagnon de l’Ordre du Service de la Reine, Conseiller Privé, Aide-de-Camp, Comte de Chester, Duc de Cornouailles, Duc de Rothesay, Comte de Carrick, Baron de Renfrew, Lord des Îles, Prince et Grand Sénéchal d’Écosse.
    Clarence House
    London, United Kingdom
    SW1A 1BA
    http://www.princeofwales.gov.uk/contactus/

    Votre Altesse,

    Lors de votre visite proposée au Canada entre les 2 et 12 novembre prochains, nous avons été informés de votre intention de vous rendre au Québec.

    Sachez qu'au Québec, nous serons très heureux de vous voir et vous accueillir avec tous les honneurs qui sont dus à votre rang et en tant que représentant de votre mère, Élizabeth Deux, reine d'Angleterre, du Canada et du Commonwealth envers qui nous entretenons un respect profond.

    Cependant, il est de notre devoir de vous dire que vous ne représentez plus ce que vous représentiez.

    Veuillez tenir compte du fait que le Québec s'est reconnu État par la Loi 99 en date du 11 décembre 2000. Personne n'a soulevé d'objection.

    Depuis, le Québec a été reconnu nation par le Parlement d'Ottawa en date du 29 novembre 2006. Cette reconnaissance officielle n'a pas résilié le statut d'État reconnu antérieurement par la Loi 99 du Québec.

    En conséquence de quoi, le Québec a cessé d'être une province d'Empire inféodée à l'État post impérial, centralisateur et unitaire d'Ottawa, brandon politique de l'oligarchie de Bay Street à Toronto.

    La reconnaissance actuelle de cet État par le Québec est transitoire.

    Ces métamorphoses sont naturelles. Elles ne sont ni idéologiques ni révolutionnaires. Elles résultent des progrès accomplis par le peuple du Québec au cours des siècles qui ont suivi la cession de la Nouvelle-France à l'Angleterre avec le traité de Paris du 10 février 1763.

    L'Acte de Québec de 1774, l'Acte de l'Amérique britannique du Nord de 1867, les Statuts Refondus de Westminster de 1931 et le Canada Act de 1982 témoignent d'une progression continue des provinces d'Empire vers des statuts de plus en plus élargis. C'est en vertu d'une progression continue que le Québec est devenu foyer national d'un peuple, reconnu comme tel par Lord Durham dans son rapport de 1839. Depuis ce temps, les Québécois ont acquis la capacité matérielle et la volonté de fonctionner en tant qu'État Nation. Les conditions géopolitiques qui ont prévalues pour assurer une telle continuité sont expliquées dans Géopolitique et avenir du Québec (Guérin. Montréal. 1994).

    À la condition expresse que la Monarchie britannique reconnaisse implicitement et explicitement l'État Nation du Québec, nous serons heureux de vous accueillir comme prince post-partum au Québec.

    Vous n'y serez pas accueilli comme représentant de votre mère, Elizabeth Deux, reine du Canada et du Commonwealth, ce que nous ne pouvons faire, compte tenu du statut du Québec devenu État Nation.

    Telle est la volonté québécoise qui vous accueille en tant que prince étranger. Comme le Québec n'a pas opté pour une République, ce qui ne saurait tarder, vous comprendrez l'ambiguïté dans laquelle nous nous retrouvons tous, vous et nous compris. Nous n'avons aucune intention d'exploiter cette situation ambiguë et nous faisons confiance à votre jugement pour que vous en fassiez autant. Le Québec traverse une période de transition.

    À défaut, nous devons vous aviser que vous ne pouvez être accueilli au Québec et vous prions avec tout le respect qui convient à votre haut rang de vous abstenir de cette visite jusqu'à ce que toutes les questions statutaires concernant le Québec aient été réglées.

    Ce sera à regret que nous devrons vous considérer comme persona non grata au Québec et prendre des mesures pour vous interdire de franchir notre frontière.

    Veuillez accepter l'expression de notre considération distinguée en même temps que nos souhaits d'une longue et heureuse vie.

    René-Marcel Sauvé,
    Géographe, officier d’infanterie retraité et auteur de : Géopolitique et avenir du Québec, Guérin, Montréal, 1992, Québec, carrefour des empires. Les Éditions du Québécois, Québec, 2007.
    Endossé par:
    Daniel Roy, C.A., membre du Parti Québécois, Bloc Québécois, Parti Indépendantiste, Parti Jeanne-du-Lys, Pierrefonds, Québec
    Robert Bertrand, citoyen du Québec, rédacteur, Québec un Pays, 305, rue Dorchester, Québec (Québec) G1K 5Z9
    Patrice Beaudoin
    René Boulanger, écrivain
    Lucie Daoust
    Danièle Fortin, citoyenne et membre du Comité national républicain
    Luc Bertrand (Ahuntsic), citoyen
    Germain Bataille, citoyen de la république du Québec
    Patrick Leclerc, Fils de Liberté
    François A. Lachapelle, Montréal (Québec)
    Sylvie R. Tremblay, la Chef du Parti Jeanne du Lys
    Claude Richard, Repentigny
    Steve Théberge, révolutionnaire
    Jean Claude Pomerleau
    Pierre Demers, Professeur retraité, MSRC
    Jasmin Sauvé, citoyen du Québec
    Irène Morin
    Gilles Rhéaume, Porte-parole de Ligue Québécoise contre la francophobie canadienne
    Félix Pinel, républicain
    François Therrien, Montréal
    André Gignac
    Daniel Verret, Montréal
    Frédéric Picard, St-Jean sur le Richelieu
    Pierre Galipeau
    M. Lacaux, retraité, Président de l’Association BERRY FRONTENAC Amérique française en France
    A. Forgues, Lévis
    Yvan Parent
    Jean-Marc Labrèche
    Charles Laflamme
    Karine Toussaint, citoyenne du Québec
    Dolorès McDonough, Montréal
    Roger Audet
    Daniel Durocher
    Gaston Boivin
    Jean-Luc Gouin, Ph.D, auteur, philosophe
    Claude G. Thompson
    Louis Grant
    Linda Rousseau
    Raymond Villeneuve
    Jean-Denis Robillard, auteur, écrivain et historien
    Caroline Moreno
    André Desnoyers, Président de Souveraineté la solution Inc.
    Marc-André Leblanc
    Raymond Poulin
    Daniel Sénéchal
    Pier-Luc Lampron
    Simon Thouin
    Martin Lavoie
    Gino (Gabou) Boucher, militant indépendantiste
    Mathieu Leblanc-Legault, militant indépendantiste
    Denis Roy, C.A.
    Michel Bordeleau




  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Oui, nommons les canadians pour ce qu'ils sont, non pas tant des fédéralistes mais des monarchistes ! En cela, la notion de république leur est étrangère. Je parle bien sûr des descendants d'orangistes, ces rhodesians et leurs thuriféraires des anciennes colonies britanniques, ceux-là mêmes qui espèrent tant que le peuple québécois s'éteigne et ce, le plus rapidement possible.
    Pour quiconque s'en donne la peine, il est facile de comprendre que les canadians sont pas mal plus engagés ( enragés ) dans leur monarchisme que les Britanniques.
    À preuve, les modalités pour abolir la Couronne dans le Dominion of Canada est d'une complexité vertigineuse comparativement à celles de la Grande-Bretagne. À ce propos les informations que nous livre l'avocat André Binette, spécialiste de la question au Québec, sont incontournables :
    « - le Parlement britannique peut abolir la monarchie par une simple loi, alors qu’au Canada il faudrait suivre la procédure la plus exigeante de modification de la Constitution, à savoir l’unanimité du Parlement fédéral et de chacune des dix assemblées législatives des provinces. »
    Source : http://www.action-nationale.qc.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=673&Itemid=36&searchresult=1
    La question ne réside donc pas tant à savoir qui, du fils ou du petit-fils et de leurs princesses respectives, succédera à Elizabeth de Windsor et ainsi se mettre à faire dans le « people » mais, à l'instar des Irlandais, opposer à leur système féodal, le concept et les valeurs de la République !
    Ergoter sur le sort de la succession c'est nécessairement s'engager sur le terrain de l'adversaire. Pourquoi ne pas les amener sur le nôtre, celui de la république ?
    Un terrain qu'ils abhorrent car impensable, insaisissable.
    Dans cette optique ce n'est pas nos réactions à leurs idées qui leur fait peur mais que nous développions NOS propres idées ! Ne s'en trouveraient-ils pas, dès lors, déstabilisés ?
    -
    Michael Collins aurait dit : « Next time, we won't play by their rules.
    We'll invent our own ! »
    ( La prochaine fois, nous ne jouerons pas selon leurs règles.
    Nous inventerons les nôtres ! )
    Ici, au Québec, il est temps de réinventer la République, de l'aimer et de la faire connaître ! Le temps presse !
    -

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Voilà une excellente suggestion de Patrice comme question d'un prochain sondage de Léger Marketing (ou autre) :
    « Reconnaissez-vous William comme futur roi du Canada, et par le fait même, roi du Québec ?»
    Laquelle pourrait aussi se formuler comme suit :
    « Souhaitez-vous comme Québécois devenir les sujets de William,
    petit-fils de la reine d'Angleterre,
    qui pourrait devenir le prochain roi du Royaume-Uni et du Québec » ?...
    Les réponses seraient sans doute instructives !

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Est-ce que ça se ferait un sondage Légé Marketing avec comme question : "Reconnaissez-vous William comme futur roi du Canada, et par le fait même, roi du Québec?"
    Il ne resterait plus qu'à publiciser ici et en Angleterre le pourcentage de Non qui serait, je l'espère, époustouflant.
    Patrice

  • Archives de Vigile Répondre

    17 février 2011

    Monsieur Sauvé!
    Merci pour cet intervention plus qu'instructive. Mon nom est Denis Julien, je suis avec mon ami Luc Archambault, l'un des initiateurs des VIGILES du Samedi dans la Capitale.
    Vous savez que notre activité citoyenne s'inspire d'une véritable démarche républicaine.
    Votre expertise nous sera grandement précieuse pour comprendre que même en 2011, nous vivons dans une société de ddroit qui n'est rien d'autre, que des avatars issus de la conquête et que l'Assemblée Nationale du Québec comme la Chambre des Communes du Canada sont des créatures coloniales.
    En aucun moment le peuple québécois n'a été consulté sur la nature même des ces institutions imposées de haut.
    Nous ne pouvons nous contenter de demander la démission de monsieur Charest et de son gouvernement. Nous avons ll'occasion par la démarche initiée par le collectif les VIGILES du Samedi dans la Capitale, de demander la fin de ce régime même en se mettant à l'écoute de nos compatriotes québécois afin de savoir dans quel état ils veulent vivre, sous quelle constitution et sous quel sytème politique ils veulent évoluer comme nation.
    Parce qu'au fond; c'est le peuple qui est souverain sur son territoire.