Censure : un universitaire veut réformer les universités

8657fb2b4a3b73a8b43f93f3c73f9b32

Le dogmatisme progressiste verrouille la pensée universitaire

« Nos universités ne chérissent plus la recherche de la vérité », a déploré ce professeur qui s'est joint au Parti populaire.


Voici la ou les sources de cet article : The College Fix et David Millard Haskell / Voici la source de la photo : David Millard Haskell


Un professeur de journalisme, David Millard Haskell, a décidé de quitter son poste à l'Université Wilfrid Laurier pour enfiler les couleurs du Parti populaire du Canada (PPC) dans la circonscription ontarienne de Cambridge-North Dumfries, dans laquelle il réside avec sa famille depuis 20 ans.


Après s'être battu pendant de nombreuses années pour défendre la liberté d'expression à titre d'enseignant, M. Millard Haskell a constaté que les facultés préféraient dorénavant se conformer à une « orthodoxie préétablie » à laquelle on ne peut déroger sous peine d'être censuré ou exclu. « Nos universités ne chérissent plus la recherche de la vérité », a-t-il déploré.


Mentionnons qu'en 2017, M. Millard Haskell s'était porté à la défense de Lindsay Shepherd lorsqu'elle avait fait l'objet d'une enquête par le personnel de l'Université Wilfrid Laurier pour avoir « osé » diffuser un débat sur les pronoms neutres qui incluait Jordan Peterson.


Alors qu'il a déjà été approché par les conservateurs, le professeur a révélé que ses opinions semblaient déranger ces derniers. Entre autres, on lui aurait fait savoir que ses idées étaient susceptibles de leur faire perdre des votes.


Quoi qu'il en soit, M. Millard Haskell tentera de réaliser, s'il est élu en octobre prochain, ce qu'il a toujours voulu accomplir pendant sa carrière de professeur : réformer les universités de manière à ce que les idées puissent y circuler plus facilement.