Marche en l'honneur des patriotes 2014

Chaque chose a un nom

Donnons du coeur à nos enfants, enseignons leurs l'histoire

Tribune libre

Il est bien dans la vie de pouvoir nommer les choses par leurs noms. Ça évite la confusion, ça permet la réflexion et une plus grande santé mentale. Ça donne aussi un sens à l'action que nous devons entreprendre.

En lisant ce texte du Devoir, (voir lien plus bas) pour celles et ceux qui n'était pas avec nous hier à la marche en l’honneur des patriotes, vous comprendrez que quand on voit qu'on a des ennemis, on comprend pourquoi on a un combat.

Quand on voit la haine à notre égard, quand on les voit pisser sur notre histoire, sur notre drapeau, sur nos enfants, sur notre avenir, quand ils tentent de nous interdire de fêter les patriotes qui ont donnés leurs vies pour notre pays, notre nation, notre langue, quand ils tentent de nous intimider alors que nous portons les drapeaux historiques de notre nation, on voit qui sont ces ennemis. Et quand on connait ses ennemis, il faut les combattre.
Sans quoi c'est la mort.

Ils sont encore là les descendants de ceux qui ont pendus les Patriotes, qui ont brûlé les fermes une à une le long du Saint-Laurent. Ceux qui avaient comme but l'assimilation pur et simple des Canadiens français et par la suite des Québécois, les « foreman à 5 cents », ceux qui tentaient de nous tenir dans l'ignorance et la pauvreté, ils sont là et ça continue encore et encore. Ils sont venus pisser sur nous comme des chiens sur un arbre.

La monarchie encore bien présente et encore au coeur de nos déboires leur donne le culot de venir vomir sur notre drapeau et le résultat des élections du 7 avril leur fait croire que nous sommes tous à genoux.

Je souhaite à toutes les Québécoises et à tous les Québécois de trouver une once de fierté pour se tenir droit et ne jamais accepter aucune de ces insultes, de repousser l'assimilation et de se battre sans fin, sans répit, pour ce pays qui a déjà vu jadis tant de courage, de détermination et de don de soi.

Il faut nommer les choses par leurs noms car nous sommes en face d’une réalité qui nous impose de le faire. Si nous ne nommons pas nos ennemis, nos enfants croiront qu’ils n’en n’ont pas et se feront dévorer sur la place publique d’ici une ou deux générations.

Nous avons des ennemis et nous sommes en plus infiltrés par des traîtres à la nation.
Ils sont faciles à démasquer car ce sont eux qui veulent affaiblir notre nation, notre État et détruire nos institutions.

Regardez bien Couillard s’attaquer dès aujourd’hui à Hydro-Québec, à la SAQ. Surveillez les mouvements à la Caisse de dépôt. Regardez ce qu'il adviendra des institutions démocratiques. Admirez le jardin des PPP où va fleurir la magouille de demain. La magouille des bons copains tout en chantant l'austérité pour le peuple.

Mais de grâce, mobilisons nous ! De grâce enseignons l'histoire à nos enfants !

Oui, nommons les ennemis, nommons les traîtres ! Combattons-les !

Les Québécois n'aiment pas la chicane, c'est connu, mais nous devons réaliser que si collectivement nous baissons le bouclier aujourd'hui, d'ici peu nos institutions seront démantelées et nous servirons tous de gibier à ceux qui ont une haine sans borne pour notre nation et la Liberté que nous chérissons.

Alors si nous ne voulons pas vivre dans la chicane pour toujours, il nous faudra trouver le courage de combattre maintenant.

Vive la liberté et vive l'indépendance!

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/408667/ferveur-souverainiste-et-accrochages-lors-de-la-marche-des-patriotes


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mai 2014

    Oui, nommons les ennemis, nommons les traîtres ! Combattons-les !
    Les vrais traîtres doivent être nommés et combattus.
    Mais attention, un grand nombre sont des nôtres, mais peu conscientisés ou mal éduqués. On leur a inculqué que c'est le bonheur personnel qui prime. La famille d'abord. Cela me désole de voir du "patriotisme" pour le "CH", ou encore, le fétichisme de la Sainte-Flanelle. Pour ramener le vrai patriotisme, il faut défaire une monstrueuse matrice de propagande.
    Que des foules d'Anglos ou d'Allos m'invectivent ne m'impressionne pas. Je n'irais même pas les combattre, parce que je n'en ressens plus le besoin. Servons-nous en pour conscientiser les nôtres de notre signification. Ce qui a construit notre nation, c'est une mission religieuse de changer l'Amérique du Nord, de l'européaniser ou occidentaliser, et de la christianiser. L'Amérique a changé, mais pas dans le sens des aspirations de nos ancêtres.

    Maintenant, il faut s'interroger sur notre signification dans ce Monde. Que pouvons-nous faire pour faire une différence aussi positive que possible ?
    Qu'est-ce qui fait que nous avons une identité distincte et que nous ne devons pas passer dans le métropolitisme ?
    La Langue Française ?
    Le Code Civil en opposition au Common Law ?
    Notre Mémoire ?
    La Culture ?
    Notre "Religion" ? (jadis catholique, maintenant le sécularisme [laïcisme] en opposition aux traditions des états américains empreints du Protestantisme et du Sionisme)
    Ces cinq éléments ne sont pas des causes d'une identité distincte : ils en sont un produit. Nous pourrions les modifier pour nous ajuster à l'ensemble nord-américain tout comme nous croyons (à tort) qu'un immigrant peut facilement devenir Québécois en embrassant ces cinq éléments.
    La langue française est un instrument pour traiter la Mémoire. La Culture est un sous-produit de ce traitement. Le Code Civil, c'est la Loi de nos Coutumes. C'est la rencontre de notre Mémoire et de nos Valeurs. Il descend du Droit Romain, via le Code Justinien. Il est un produit de notre Occidentalité, fondé sur notre Romanité et Chrétienté.
    Mais pourquoi se battre pour ces éléments ? Le libéral d'esprit va rejoindre l'esprit bouddhiste en considérant ces "choses" comme des vanités qui ne peuvent durer. Il faut alors répondre que notre "Nous" est Français d'origine, plus français que des millions de Français, mais "Nous"ne sommes pas que Français. Ces éléments sont les produits du Génie de notre peuple et de son Histoire (Mémoire).
    La langue française est en mutation pour s'adapter aux immigrants qui ne peuvent saisir le moule complet. Mutation du vocabulaire. Mutation de l'orthographie. Mutation de la syntaxe. Redéfinition des mots du dictionnaire pour ne pas froisser les minorités. Disparition des mots et des pans de la Mémoire qui blessent ces mêmes minorités pour ressembler à "1984".
    Qui Nous sommes est la question au cœur de notre identité. Pour être Québécois, il suffit de le Vouloir, dit-on. Mais le Vouloir, c'est plus que la réclamation des papiers de résidence, c'est l'acceptation de ces éléments de notre identité. Ceux qui réclament des "lois privées" ou "privilèges", du latin privilegia ou privata-lex (« loi particulière »), comme la Charia ou la Halakha et le Midrash, ou encore la Mafia, s'excluent d'eux-mêmes de notre "Nous".
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    Maintenant, le fait qu'une opposante arbore une croix très voyante n'engage pas l'ensemble des Chrétiens contre la Nation. Je dois apprendre à Ouhgo qu'un portrait montrant des Patriotes résistant dans une pièce où un crucifix orne un mur, est exhibé dans le local de la SSJB de Montréal où nous fûmes réunis le 17 mai.
    Si l'Église s'opposait aux Patriotes, c'est pour deux raisons majeurs. La première est la guerre que lui a mené le Jacobinisme français lors de la Révolution et de ses suites. Derrières les Patriotes, la franc-maçonnerie branchée sur le Grand Orient de France. Les Frères Chasseurs sont des clones des Hunter Brotherhood, des Fenians et de la Filikí Etería.
    La seconde raison est le mouvement d'émancipation des Catholiques de l'empire anglais. Les guerres napoléoniennes requièrent qu'on étende la conscription aux couches catholiques suspectées de déloyauté depuis deux siècles. Une opportunité que l'Église qui se veut "Universelle" ne pouvait manquer. La réaction face à cette émancipation est l'Orangisme.
    Avant d'être une rébellion nationale, les Troubles de 1837 étaient une rébellion sociale, menée par un corps social bourgeois. Ce n'était pas des seigneurs terriens, ni des paysans qui se battaient pour leurs droits. Ceux des paysans qui se battaient étaient des subalternes endoctrinés, à l'instar d'un grand nombre de révolutions.

  • Archives de Vigile Répondre

    21 mai 2014

    L'austérité pour le peuple fait entre autres que les riches n'ont jamais été aussi riches et que l'écart des revenus entre une minorité de nantis et les autres n'a jamais été aussi grand.
    L'austérité, c'est tout simplement une arnaque destinée à enrichir une minorité au détriment des autres.
    Et dire que les gouvernements sont censés être là pour veiller au bien commun.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    20 mai 2014

    Et celle qui exhibe de façon si provocante sa croix au cou, sait-elle que Nous avons oublié que l'Église fut du côté des bourreaux? Qui nous a déjà dit que les pendus furent excommuniés et refusés au cimetière catholique?
    Ces attaques basses des ennemis sur le trottoir, ça se compare à ce gros Kreider qui a "accidentellement" levé les deux patins en sautant sur Price, le gardien imbattable: assaut criminel, couvert par les lâches qui détiennent les pouvoirs.
    Mais, les Québécois n'aiment pas la chicane, ils mettent de la vasoline.