Comment voter différemment?

Tout ce temps à voter pour un petit groupe de truands, occupés à mener ce pays comme s’il leur appartenait.

Tribune libre

Comment voter différemment? 20 ans que je vote pour le moins pire. 20 ans de compromis. 20 ans que je me fais avoir à voter stratégiquement. Tout ce temps à voter, non pas pour mes propres convictions mais pour les convictions sales d’un petit groupe de truands, occupés à mener ce pays comme s’il leur appartenait.
Un système électoral pour les lier tous
Le système électoral est malade. On s’étonne de voir les électeurs rester à la maison alors que l’offre est médiocre. Dans un système en santé, l’électeur doit pouvoir rejeter tous les candidats si tel est son désir. Il doit pouvoir montrer clairement ce qu’il pense de la racaille qui mène une guerre à l’étranger au nom de tous sans le consentement d’aucun. Lui permettre de dénoncer le manque de transparence, le matraquage de l’opinion publique lors du G20. Lui permettre de jeter à terre le monopole des partis qui disent tous sensiblement la même chose.
Non, nous n’avons pas voté pour vous
Cette année, le vote doit cesser d’être pris comme une caution; un vote n’est pas un chèque en blanc. Il faut exiger d’être représentés avec respect. Il ne faut plus voter pour une idée qui ne plaît pas. Il ne faut plus voter pour un parti qui encourage l’écart entre les riches et les pauvres. Il faut cesser d’encourager les partis qui pensent que l’argent passe avant les citoyens. Il faut dire non aux compromis qui se font uniquement à nos frais. Rejeter les partis qui larguent le citoyen en pâture aux lions au premier bâilleur de fonds venu. Refuser de voter pour un parti de dinosaures qui fait la promotion d’un pays mû par des énergies et des idées fossiles.
Comment voter différemment?
Ce n’est pas facile quand les dés sont pipés d’avance. Beaucoup ont promis de s’attaquer à la corruption et au cynisme. Poudre aux yeux et sondages à la noix. Toutes ces belles paroles ne valent rien quand on ne donne pas la capacité au citoyen d’exiger une nouvelle donne.
Bonne chance à ceux qui ont abusé de notre vote. Ils en auront de besoin.
Louis Horvath, libre voteur


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