Conseil national du PQ: La position de Lisée sur le français divise

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Entièrement prévisible





Jugée mollassonne par certains, la position de Jean-François Lisée sur la défense du français ne passera pas comme une lettre à la poste auprès des militants du Parti québécois.
 
Le nouveau chef péquiste «ne va pas assez loin», a lancé samedi Marc Laviolette du SPQ Libre, un club politique qui représente l'aile plus à gauche du PQ.
 
À son arrivée au Conseil national péquiste, qui se tient cette fin de semaine à Québec, l'ex-syndicaliste a prédit un débat musclé sur la question au cours des prochains mois. «Pour avoir entendu des commentaires de délégués, c'est sûr qu'il va y avoir des amendements» à la proposition du chef du PQ, a-t-il insisté.
 
Jean-François Lisée veut larguer plusieurs mesures contenues actuellement dans le programme du parti. Aux poubelles l'application de la Loi 101 aux cégeps. Il ne souhaite plus qu'on retire le statut de municipalités bilingues à celles qui ne comptent pas suffisamment d'anglophones et le droit accordé aux militaires d'envoyer leur progéniture à l'école anglaise.
 
Le chef péquiste veut tout de même toujours soumettre les entreprises de 25 à 49 employés à la Charte de la langue française.
 
«Sur la question de la langue de travail, c'est fondamental, on veut renforcer ça, ça c'est bien, convient Marc Laviolette. Mais on ne va pas assez loin. La langue au Québec, la langue française est en recul présentement, il faut prendre des mesures plus que ça».
 
La mollesse de M. Lisée sur le français ne surprend pas le président de l'Association péquiste de Beauharnois. «Il est fidèle à lui-même sur la question de la langue. M. Lisée a toujours été bon-ententiste. Qu'il y ait des anglophones qui critiquent la position du PQ du français langue commune, je trouve ça correct, mais les Québécois francophones sont largement majoritaires au Québec», plaide-t-il.




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