Construction : Couillard n’exclut pas de recourir à une loi spéciale

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Quand le bâtiment ne va pas, rien ne va plus





Québec envisage déjà de forcer le retour au travail des syndiqués de la construction qui menacent de déclencher une grève à la fin du mois, a prévenu Philippe Couillard, vendredi matin à Montréal, en marge d’une annonce portant sur la stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation.


«Comme premier ministre, je ne resterai pas les bras croisés sans agir devant un ralentissement des activités de construction avec des conséquences économiques importantes», a-t-il lancé en mêlée de presse quand la question lui a été posée.


Le premier ministre estime toutefois qu’une entente négociée rapidement demeure la meilleure façon de régler le conflit actuel et qu’il est toujours préférable que les partis adverses se parlent.


Pas d’ultimatum


Philippe Couillard s’est bien refusé de se fixer un échéancier. «Je ne fixerai pas comme ça un échéancier dans les airs», a-t-il dit, irrité.


Il a ajouté que le Québec était sur une lancée économique. Selon lui, les activités de construction sont des aspects vitaux de l'économie. Le Québec n’a pas les moyens en ce moment de se priver de la force cette industrie, a-t-il plaidé.


Le premier ministre a aussi servi un avertissement aux deux partis qui devront discuter pour trouver un règlement. Il a affirmé qu’il ne signera pas de chèque en blanc à l’un ou l’autre des acteurs en cause, et qu’il suivra la situation de très près.


Rappelons qu’à la fin du mois d’avril, 93% des syndicats de la construction québécois ont opté pour un mandat de grève puisque leurs conventions collectives sont à échéance depuis le 30 avril dernier.




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