Controverse autour du drapeau du Québec

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Plus de 60 personnes, dont des dignitaires de plus de quatre pays, se sont rendues au Parlement à Ottawa pour assister à l’assermentation de Maria Mourani à titre de députée d’Ahuntsic le vendredi 14 novembre. Malheureusement, le sous-greffier de la Chambre des communes a refusé d’entrer dans la salle où se trouvaient les dignitaires et invités en raison de la présence du drapeau du Québec à côté du drapeau canadien. Aussi, l’assermentation a eu lieu en privé dans le bureau de la greffière en chef.
«Cela montre encore une fois que le vote sur la reconnaissance de la nation québécoise par la Chambre des communes en 2007 ne veut absolument rien dire. Au moment où devait se tenir l’assermentation, le drapeau du Québec a été traité comme un drapeau qui n’a aucun droit de cité par la Chambre des communes. Cette action du sous-greffier montre que, pour cette institution fédérale, l’identité québécoise est toujours vue comme une menace même si celle-ci est prétendument reconnue au sein du Canada. Cette mentalité doit changer, peu importe l’avenir constitutionnel du Québec», de déclarer la députée d’Ahuntsic.
«Je remercie tous les invités de leur patience. Je n’ai pas voulu faire de dénonciation sur place par respect pour les dignitaires étrangers présents. Ce débat typiquement "canadien" ne les concernait pas. De plus, il n’était pas question de retirer le drapeau du Québec. C’était une simple question de dignité et d’honneur. Enfin, malgré cette triste situation, j’ai décidé de me faire assermenter afin de faire mon travail parlementaire pour les gens d’Ahuntsic», a ajouté Mme Mourani.
Rappelons que l’assermentation permet strictement au député élu de pouvoir entrer dans la Chambre de communes, d’y prendre la parole et d’y voter.
(Source: Bureau de Maria Mourani)


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