Couillard déplore les ratés de l'enseignement du français

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La faute aux pédagocrates et autres alchimistes des compétences transversales

(BORDEAUX) Le Québec doit se pencher sérieusement sur l'enseignement du français, a affirmé le premier ministre Philippe Couillard, de passage à Bordeaux.
«Il est clair qu'il y a quelque chose qu'on ne fait pas comme il faut dans notre système d'éducation pour arriver à des résultats tels que ceux qu'on voit à l'entrée au cégep, ou encore, de façon plus marquée, pour les futurs enseignants qui veulent enseigner le français, a jugé le premier ministre. On voit que les résultats sont décevants.»
Estimant que le diagnostic n'est pas encore «fixé», M. Couillard a promis d'y accorder une «grande attention». «Il n'y a pas de raison qu'on ne soit pas capables d'avoir une meilleure qualité de la langue française à la fin des études secondaires, a-t-il ajouté. Je veux savoir pourquoi.»
L'éducation est une priorité au Québec et continuera de l'être, a assuré Philippe Couillard, qui a refusé de lier les problèmes en éducation aux conditions de travail des enseignants, à qui le gouvernement souhaite imposer un gel salarial. «On consacre de grandes ressources en éducation au Québec, a-t-il dit. Mais les négociations dans le secteur public sont liées à notre capacité de payer.» -


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