Criminalité à Montréal : tolérance zéro !

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La métropole deviendra-t-elle un « sanctuaire de non-droit » ?


La vague de fusillades qui déferle sur Montréal a rendu la ville méconnaissable. Et plus les semaines passent, plus on semble s’enfoncer dans les sables mouvants de la criminalité.


En réponse à l’insécurité croissante, l’élite politique y va de ses réflexes primaires habituels. Mme Plante rend Ottawa responsable du trafic d’armes et organise un Forum de deux jours pour une méditation collective sur la violence armée. À Québec, on débloque 52 millions $ pour soutenir notamment des initiatives sportives.


Giuliani


Donc, pour combattre la flambée de la criminalité, on nous promet des discussions byzantines lors d’un forum pompeux et l’organisation de matchs de foot. Comme l’a si candidement déclaré Mme Anglade dans un autre registre, le gouvernement « prend les gens pour des cons ».


Ce n’est pas parce que le trafic d’armes prolifère que la criminalité augmente, mais bien parce que la criminalité augmente que le trafic d’armes prolifère. Et ce n’est pas faute d’un sympathique match de foot que des voyous vident leurs armes. La criminalité peut rapporter plusieurs milliers de dollars par semaine à de jeunes gangsters. Alors, n’imaginons pas qu’ils y renonceront pour frapper dans un ballon.


New York a déjà été l’une des plus dangereuses métropoles au monde. Le maire Giuliani a pourtant réussi le formidable exploit de nettoyer sa ville. Sa recette ? La tolérance zéro, en réprimant toutes les infractions et en bannissant les circonstances atténuantes et les « excuses » sociales. Pourquoi ne pas s’en inspirer ?


La France, en revanche, a tergiversé. Tétanisée par la rectitude politique, elle a été tolérante. Aujourd’hui, le pays est morcelé en centaines de zones de non-droit où des gangsters font la loi.


Lois


Chose certaine pendant qu’on philosophe, le crime s’organise. Il faut agir vite. Nous avons des lois, faisons-les respecter par tous sans accorder de privilèges. Car quand des zones de non-droit se seront enracinées, les criminels auront gagné.











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