Dans le cadre des élections municipales qui auront lieu le 7 novembre prochain, j’ai souhaité faire un bilan (incomplet) de ce que la première mairesse de Montréal a réussi à faire en 4 ans. À vous d’imaginer tout ce que la « favorite pour le scrutin de cette fin de semaine » pourrait accomplir en 8 ans…
1. Les wokes et les antifas
L’administration Plante est d’abord celle du wokisme, où une femme comme Bochra Manaï a pu être nommée commissaire à la lutte contre le racisme systémique (un poste très bien rémunéré qui n’existait pas auparavant). Selon Frédéric Bastien, cette dernière « a comparé la loi 21 à du suprémacisme blanc. Cela signifie par extension que les quelque 70% de Québécois qui appuient cette loi suivant les sondages seraient en quelque sorte des suppôts du Ku Klux Klan. Par ailleurs, certaines personnes au sein de Projet Montréal souhaitent aussi donner le droit de vote aux immigrants qui ne sont pas citoyens canadiens. L’idée serait de faire pression sur Québec et Ottawa pour que cela devienne possible. Parallèlement, des conseillers municipaux de Projet Montréal veulent mettre en place des safe spaces à l’Hôtel de Ville pour les gens dits «racisés», histoire de nous séparer les uns des autres selon notre couleur de peau. »
Face à une journaliste bobo, Valérie Plante a en outre affirmé que la « gauche radicale » ne lui faisait pas peur. Le mot d’ordre a bien été reçu par ses subordonnés, dont Nathalie Goulet, la responsable de la sécurité publique pour l’administration municipale, qui a demandé au SPVM d’accorder un traitement de faveur aux militants d’extrême-gauche violents : « Je suis préoccupée par la manifestation d’extrême droite du 1er juillet. Je ne pense pas que de mettre des néonazis dos à dos avec des antifascistes, ce soit une bonne stratégie de contrôle de foule. »
2. La violence armée
Quand ce genre de personnage est en charge de la sécurité publique, il n’est pas surprenant que les criminels s’en donnent à cœur joie. La situation est particulièrement grave en ce qui concerne les fusillades, dont le nombre a explosé depuis un an. La situation est devenue tellement incontrôlable que les autorités ont demandé l’aide de la mafia pour calmer le jeu! Heureusement pour les membres de gangs de rue, ils ont un allié puissant au sein de Projet Montréal, un dénommé Will Posper. Le candidat de Valérie Plante, qui serait en charge de la sécurité publique (!!) s’il était élu, a déjà été congédié de la GRC pour avois coulé de l’information confidentielle à ses amis soupçonnés de meurtre, et s’est depuis reconverti en porte-étendard du définancement de la police…
3. La malpropreté
Il semble que Montréal soit plus sale que jamais. La courte vidéo ci-bas a été prise il y a quelques jours dans les rues du Vieux-Montréal. Une véritable honte, surtout dans un quartier censé servir de vitrine touristique.
Lecteur vidéo
00:00
00:26
4. L’itinérance
Ce fléau aggrave les 2 problèmes susmentionnés en plus d’être une tragédie humaine. Malheureusement, l’homme de la situation ne semble pas prendre la chose au sérieux, allant jusqu’à conseiller aux itinérants de faire du patin l’hiver! De plus, elle a toléré un campement de sans-abris près de la rue Notre-Dame pendant des mois, créant ainsi un appel d’air pour tous les SDF de la région et pourrissant la vie des locaux. Son manque de volonté politique expose les citoyens à des scènes d’horreur quotidiennes.
5. Les travaux interminables
Les automobilistes et les commerçants touchés par les lubies de Projet Montréal, dont le fameux Réseau express vélo (REV), ont vécu l’enfer pendant des années, certains devant même mettre la clé sous la porte. Devant la gronde populaire, la mairesse a momentanément mis sur pause ses projets de grandeurs en 2020, mais nul doute que le capharnaüm routier reprendra de plus belle si elle est reportée au pouvoir.
6. L’extrémisme environnemental
Le cauchemar des automobilistes qui transitent par Montréal ou qui ont le malheur d’y vivre n’est pas uniquement dû à une mauvaise gestion des projets d’infrastructure. Il est souvent intentionnel : Projet Montréal cherche à pourrir la vie des automobilistes. Cela a commencé lorsque Luc Ferrandez dirigeait le Plateau-Mont-Royal, et le mouvement s’est par la suite étendu aux autres arrondissements après la victoire de Plante. C’est ce même fanatisme écologique qui pousse la mairie et ses alliés à fermer la marina de Lachine contre la volonté des riverains ou encore à menacer d’interdire le Publisac, mettant ainsi en danger des centaines d’emplois locaux.
7. Le prix des logements
Entre 2019 et 2020, les loyers ont explosé de 30% dans l’agglomération de Montréal. Le prix médian des maisons a également bondi de 17% entre 2020 et 2021. Si on ne peut raisonnablement blâmer la mairie pour la totalité de cette hausse qui est entre autres due à l’immigration massive et aux taux d’intérêt artificiellement bas, elle pourrait prendre des mesures simples pour faciliter la vie des locataires et des acheteurs de maisons. On peut penser au fait d’autoriser les promoteurs immobiliers à construire des immeubles dépassant le sommet du Mont-Royal pour augmenter l’offre de logements. Malheureusement, la mairesse s’oppose catégoriquement à cette mesure proposée par son principal rival. Par ailleurs, elle n’a toujours pas rempli sa promesse d’il y a 4 ans consistant à construire 12 000 logements sociaux.
8. La langue
Le prix élevé des propriétés n’est d’ailleurs pas étranger à l’exode des familles francophones vers la banlieue et donc au déclin du français sur l’île. À propos de la langue, Frédéric Bastien explique que « Plante a imposé le français dit inclusif dans l’administration. Selon elle, notre langue serait sexiste et, en vertu d’une série de nouvelles règles de grammaire complètement byzantines, elle se donne le rôle de rendre la langue de Molière moins machiste dans les communications de la Ville ». Il rappelle également que la dirigeante de la plus grande ville francophone d’Amérique a manqué à son devoir en donnant des discours uniquement en anglais et que la carrière politique Balarama Holness, un angryphone délirant qui veut faire de Montréal une cité-État bilingue, a été lancée par cette même Valérie Plante.
9. Les taxes et l’endettement
Après avoir juré qu’elle n’augmenterait les taxes foncières au-delà de l’inflation lors de la dernière campagne électorale, Plante s’est empressée de renier sa promesse dès qu’on lui a remis les clés de la ville. Que voulez-vous, ça coûte construire des patinoires pour les sans-abris et embaucher des militantes islamo-gauchistes pour traiter les Québécois de racistes… Malheureusement pour les contribuables montréalais, « il manquera 311 millions de dollars pour boucler le budget l’an prochain, selon les estimations de l’administration Plante. Si la prochaine administration ne fait rien pour contrôler la croissance des dépenses, cela représenterait une hausse des taxes municipales de l’ordre de 12,5 pour cent pour 2022. Et cela n’inclut pas le coût des promesses électorales » de Projet Montréal, qui vont coûter 235 millions $ supplémentaires de leur propre aveu.
10. La gestion chaotique
Le dernier irritant mais non le moindre, Plante est incapable de se faire respecter au sein de son propre caucus, ce qui complique inutilement les affaires municipales. Plusieurs élus ont quitté Projet Montréal ou ont été expulsé au cours des 4 dernières années, au point de mettre sa majorité en danger. On peut penser à la mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Sue Montgomery et celle de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Giuliana Fumagalli ainsi qu’à la conseillère municipale dans Rosemont–La Petite-Patrie, Christine Gosselin, et au conseiller du district de Loyola, Christian Arsenault. Certains ont même poursuivi ou mis en demeure la ville, Projet Montréal ou Plante elle-même, dont Montgomery, Holness (qui n’a toutefois jamais été élu) ou encore l’ancien chef du SPVM Philippe Pichet. Cette cacophonie permanente renvoie une image risible de la ville et engendre des coûts juridiques significatifs, dont les Montréalais aimeraient bien se passer.