Cruauté québécoise

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Les Québécois très peu sensibles à la souffrance animale


Martyriser ou tuer le chien du voisin vous vaudra la prison n’importe où en Amérique du Nord, sauf au Québec. Chez nous, le fautif recevra quelques tapettes sur les doigts. Pourquoi notre société est-elle si tristement distincte à cet égard ?


Encore un cas de cruauté que la loi québécoise ne punira pas... ou à peine ! Un husky de 5 ans et demi de Grenville-sur-la-Rouge, Lobo, s’est fait abattre la veille de Noël par un voisin, apparemment par de deux balles, avant que sa dépouille finisse dans la rivière Rouge. Ce charmant monsieur attire les chevreuils avec de la nourriture à des fins de chasse sur son terrain ; Lobo a-t-il voulu pourchasser une de ces bêtes ?


Il y a deux semaines, la maîtresse de Lobo, Laura Defay, très éloquente, a signé un témoignage dans un journal en ligne. Lundi soir, Denis Lévesque la recevait. Combien de cas de ce genre, impliquant des gens plus timides ou moins aptes à communiquer, ne franchissent jamais le mur des médias et demeurent secrets ?


Juges endormis


Sous l’ancien ministre libéral Pierre Paradis, la loi a été modifiée pour que les animaux ne soient plus tenus pour des « biens meubles », mais pour des « êtres pourvus de sensibilité ». J’avais applaudi ! Il faudrait maintenant appliquer ladite loi, messieurs les juges ! C’est bien beau, la toge ; encore faut-il mettre ses culottes !


Hélas ! Je me doute bien de ce qui va arriver au coupable : pas grand-chose. Une amende, probablement. Bienvenue au Québec !


Le cas Magnotta


Luka Rocco Magnotta savait-il ce qu’il faisait en choisissant le Québec pour y torturer des chatons dans des vidéos qu’il diffusait sur internet ? Il a pu agir à sa guise ici. Des activistes américains enquêtaient sur son cas et avertissaient notre police.


Aux États-Unis, Magnotta aurait été arrêté et incarcéré. Son sadisme meurtrier n’aurait peut-être pas eu le temps de se tourner vers un être humain.




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