D'autres décident

Chronique de Gilbert Paquette


L'armée vient, repart, revient, repart sur le Richelieu, au gré des autorités canadiennes, et le gouvernement du Québec n'y peut rien. Le ministre de la Défense du ROC a décidé ceci: «Le rôle des Forces canadiennes est principalement axé sur les activités de défense, et par conséquent, elles doivent maintenir une capacité dans ce domaine pour pallier d'autres événements s'ils devaient se produire au pays ou outre-mer.
De plus, les services que vous avez demandés, s'ils étaient autorisés, placeraient les Forces canadiennes en concurrence avec le secteur privé.»
Nous envoyons près de 5 milliards par année à Ottawa pour financer la Défense canadienne et le Québec n'a aucun contrôle sur cette somme qui dépasse son déficit, ni sur les services de défense civile auxquels nous avons droit. Il est temps de récupérer nos budgets à Québec. On pourrait en utiliser une partie (le quart de cette somme) pour une Force civile québécoise, sous le contrôle du seul gouvernement que nous pouvons élire, celui de Québec.
***
Gilbert Paquette - Montréal, le 25 mai 2011

Squared

Gilbert Paquette68 articles

  • 99 788

Ex-ministre du Parti Québécois
_ Président des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO)

Gilbert Paquette est un chercheur au Centre interuniversitaire de recherche sur le téléapprentissage (CIRTA-LICEF), qu’il a fondé en 1992. Élu député de Rosemont à l’Assemblée nationale du Québec le 15 novembre 1976, réélu en 1981, Gilbert Paquette a occupé les fonctions de ministre de la Science et de la Technologie du Québec dans le gouvernement de René Lévesque. Il démissionne de son poste en compagnie de six autres ministres, le 26 novembre 1984, pour protester contre la stratégie du « beau risque » proposée par le premier ministre. Il quitte le caucus péquiste et complète son mandat comme député indépendant. Le 18 août 2005, Gilbert Paquette se porte candidat à la direction du Parti québécois. Il abandonne la course le 10 novembre, quelques jours à peine avant le vote et demande à ses partisans d’appuyer Pauline Marois. Il est actuellement président du Conseil d’administration des intellectuels pour la souveraineté (IPSO).





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé