La candidate du PQ dans Jean-Lesage, Nathaly Dufour, retire sa candidature

Dans l'ombre de Martine Ouellet

Le PQ est-il voué à la disparition à titre de parti politique à l'Assemblée nationale?

75349e1640db05f38ed724c0d1fc764c

Tribune libre

La candidate déclarée du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Jean-Lesage, à Québec, Nathaly Dufour, retire sa candidature, alléguant que la haute direction du parti lui reproche ses « accointances » avec l’indépendantiste Martine Ouellet.


Le directeur général du PQ, Alain Lupien, lui a fait comprendre récemment que sa candidature n’était plus désirée, dû au fait qu’elle soit attachée politique de la députée indépendante Martine Ouellet, et peut-être aussi que, lors de la dernière course à la direction du PQ, elle soit passée du camp de Véronique Hivon à celui de Mme Ouellet, tous des éléments qui étaient pourtant déjà connus lorsque le parti lui a fait rencontrer l’exécutif de l’association péquiste de Jean-Lesage en avril.


Conséquemment, que s’est-il donc passé entretemps pour que Mme Dufour soit devenue tout à coup un élément « indésirable » au sein du PQ? Ne serait-ce pas la dernière saga qui a mis en cause Martine Ouellet et le Bloc québécois? Aux yeux du PQ de Jean-François Lisée, Nathaly Dufour ne souffrirait-elle pas du « syndrome » Martine Ouellet, à savoir cette propension à afficher ouvertement ses convictions indépendantistes?


Quoi qu’il en soit, il semble que Mme Dufour ne fasse plus partie des « cartons » du PQ, une situation pour le moins « inquiétante » qui projette, encore une fois, l’image d’un PQ « étapiste » à outrance et qui réclame des Québécois un mandat de bon gouvernement provincial pour les quatre prochaines années! En attendant, le dernier sondage accorde un maigre 19 % d'intentions de vote au PQ, un score qui risque de le placer sur la voie de la disparition à titre de parti politique à l'Assemblée nationale avec seulement cinq élus. 


Henri Marineau, Québec



Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2089 articles

  • 1 470 106

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



1 commentaire

  • François Ricard Répondre

    15 juin 2018

    Il m'est avis que Martine Ouellet est l'instrument utilisé par ceux qui ne peuvent blairer Jean-François Lisée: Les Dubuc, Monière, Ferretti, Paquette, Toupin.


    Battus pour la direction du PQ, ces gens se sont tournés vers le Bloc qu'ils ont utilisé pour faire interférence au PQ-Lisée. Plein succès. Depuis six mois, le Bloc a été sur l'avant-scène médiatique et monsieur-tout-le-monde a maintenant le net sentiment que la cause indépendantiste au complet est un fouillis de chapelles sectaires.


    Division jusqu'à l'insignifiance.Au nom de l'indépendance, ces gens oeuvrent à la pérennité de notre dépendance.Leur cause avant la CAUSE.