Le président élu des Etats-Unis Donald Trump a vu derrière l'attaque au camion survenue à Berlin et l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie une même menace, celle posée par le «terrorisme islamique», face auquel il s'est posé en rempart.
«Aujourd'hui, il y a eu des attaques terroristes en Turquie, en Suisse et en Allemagne, et cela ne fait qu'empirer. Le monde civilisé doit changer sa façon de penser !», a écrit Donald Trump dans un tweet, lundi 19 décembre.
Quelques minutes plus tôt, dans un communiqué concernant l'attaque menée au camion contre un marché de Noël de la capitale allemande, qui a fait au moins neuf morts, le futur président a dénoncé un «attentat terroriste terrifiant».
«Des civils innocents ont été tués dans les rues alors qu'ils se préparaient à fêter Noël. L'Etat islamique et d'autres terroristes islamistes attaquent continuellement les chrétiens au sein de leurs communautés et lieux de culte», a-t-il affirmé, expliquant que cette stratégie faisait partie de «leur djihad mondial».
«Ces terroristes ainsi que leurs réseaux régionaux et mondiaux doivent être éradiqués de la face de la Terre, une mission que nous allons mener à bien avec tous nos partenaires épris de liberté», a-t-il ajouté, se posant ainsi, comme il l'avait déjà fait pendant sa campagne, comme le défenseur des chrétiens face à la menace islamiste.
Au moins neuf personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées par le poids lourd en plein centre de Berlin, selon un bilan provisoire des autorités allemandes, qui pensent également qu'il s'agit probablement d'un attentat.
L'assassinat à Ankara de l'ambassadeur russe Andreï Karlov a aussi été l'occasion pour le futur président américain de pointer cette menace du terrorisme «islamique radical».
Le diplomate russe a été abattu de plusieurs balles par un policier turc alors qu'il prononçait une allocution lors de l'inauguration d'une exposition d'art dans la capitale turque.
Le policier, qui a été «neutralisé», a affirmé agir pour venger le drame de la ville d'Alep, en passe d'être libérée par le gouvernement syrien soutenu par Moscou.
Le 45e président des Etats-Unis, qui depuis plusieurs mois appelle à un réchauffement des relations américano-russes, a assuré que l'assassinat - qualifié par Moscou d'«acte terroriste» - relevait d'une «violation de toutes les règles d'un monde civilisé».
En Suisse, un homme a tiré lundi 19 décembre sur des fidèles musulmans réunis dans une salle de prière d'un centre islamique de Zurich, faisant trois blessés. Donald Trump a également évoqué cette attaque terroriste dans un tweet.
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