Démolir pour rebâtir

Tribune libre

En lisant l’édito de Josée Boileau dans le Devoir de ce vendredi 19 novembre, j’ai pensé vous faire une simple analogie à partir des événements que nous vivons ces derniers temps au Québec. Son article m’a fait penser qu’il est parfois plus utile de faire table rase question de mieux voir où nous sommes, où nous voulons aller et comment faire pour atteindre ces objectifs. Quelles sont les solutions possibles.
N’avons-nous pas vu souvent des entrepreneurs lors d’un achat d’une bâtisse existante et qui demandait des réparations, plutôt que de rénover, il devenait plus simple de raser le bâtiment et de repartir la construction sur des bases plus solides et ériger une structure totalement neuve. Combien de fois lors d’une rénovation, n’avons-nous pas été surpris par des problèmes et des vices cachés qui occasionnaient des dépenses plus élevées que prévues si on voulait régler le problème. Souvent derrière le plâtre du mur se cache des problèmes de moisissures qui demande une action énergique et sans compromis.
La situation politique qui prévaut actuellement au Québec me fait justement penser à une maison qu’on essaie de rénover mais au fur et à mesure qu’on la déshabille on découvre à quel point elle est atteinte d’une grave maladie qui l’a corrompue. Aux grands maux les grands moyens, faisons table rase et rebâtissons notre système démocratique à partir de nouveaux plans d’architecture et des matériaux sains afin de se donner la maison de nos rêves.
C’est ce que nous proposent les partis souverainistes. Se bâtir un pays à la mesure de nos moyens avec des matériaux non corrompus. Voilà un projet suffisamment mobilisateur offrant à la population du Québec une corvée ayant pour objectif de se donner la maison correspondant à nos valeurs, répondant aux besoins de la collectivité. Depuis 140 ans nous vivions dans une maison qui a subie des infiltrations de toutes formes. Il est temps d’y remédier. Faisons table rase et repartons à neuf.
Une enquête sur la corruption dans les contrats dans la construction va démontrer comment agissait ces agents de la corruption, par où il s'infiltrait. L’Opération Marteau s’occupera des individus et la Commission d’Enquête du système.
Imaginez les sommes immenses qui seront économisées par la suite. Selon certaines sources, l’économie anticipée serait équivalente à 5 à 7 milliards annuellement. Je conçois qu’il en coûtera cher pour apprendre à quel point nous sommes infestés mais cela nous servira sûrement de leçon pour le futur.
Architecte, à vos planches!
Roger Kemp

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Roger Kemp110 articles

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Pamphlétaire actif à Trois-Rivières Membre actif à la SSJB de la Mauricie





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