Bien que Pauline Marois ait tenté, cette semaine, de ralentir la machine à rumeurs, le scénario d’élections précipitées, cet automne, est toujours au programme des péquistes, selon les informations du Journal.
L’ordre définitif n’a pas encore été donné de mettre un frein aux préparatifs en vue d’un scrutin en décembre. Mardi, les députés péquistes réunis en caucus ont reçu un «kit électoral» pour assurer leur investiture, a-t-on appris. Les députés ont jusqu’au 4 novembre pour remplir leur formulaire de mise en candidature.
Pauline Marois a convoqué ses ministres à un «Lac-à-L’épaule», aujourd’hui et demain, dans un hôtel de Lanaudière, en bordure du lac Taureau. Les journalistes qui s'y rendront n'auront droit à aucune commodité technique, le gouvernement souhaitant éviter au maximum les déclarations publiques. Les ministres ne seront pas accompagnés de leurs attachés de presse. Les proches collaborateurs de Pauline Marois, eux, seront de la rencontre.
Rencontre décisive ?
La première ministre a tenu à signaler, cette semaine, qu’elle n’était pas pressée de plonger le Québec en élections cet automne. Mais la rencontre extraordinaire du conseil des ministres du gouvernement péquiste pourrait être décisive. C'est d'ailleurs pourquoi le clan Marois a décidé de tenir cette réunion dans un lieu isolé, aux abords de Saint-Michel-des-Saints, loin des grands centres.
La déconfiture de la Coalition avenir Québec dans les intentions de vote force le gouvernement à revoir l’équation de partir ou non en campagne électorale. La possibilité que François Legault et ses troupes appuient le prochain budget du printemps prochain en raison de leurs piètres performances dans les sondages apparaît de plus en plus plausible aux yeux de certains stratèges péquistes, ce qui permettrait au PQ de gouverner une autre année. Certains péquistes continuent tout de même de croire que le moment est venu d’appeler les Québécois aux urnes.
Menace
Dans l’entourage de Mme Marois, on se plaît à rappeler que la menace électorale pourrait venir des libéraux, qui occupent toujours la position de tête dans les intentions de vote malgré la montée du PQ.
Des élections toujours possibles
La première ministre n’a pas totalement fermé la porte pour cet automne
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